Un renfort d'abeilles débarque à Cannes

Publié le par Gerome

La cité des festivals vient d'installer en ville un rucher de 960 000 ouvrières

Leur population s'amenuise à grande vitesse. Pourtant, parce qu'elles pollinisent les fleurs « les abeilles sont indispensables », rappelle Pascale Vaillant, l'adjointe (UMP) au maire de Cannes déléguée à l'environnement. Pour favoriser la biodiversité, la cité des festivals a donc décidé de jouer les Arches de Noé.


La ville vient ainsi d'accueillir encore près d'un million de ces nouvelles Cannoises à rayures, placées sous la bonne garde de leur apiculteur. Mais qui sont précisément ces locataires ? Des Européennes, Apis Mellifera de leur petit nom, « bien plus tranquilles » que les abeilles provençales, explique le professionnel François Guérinot. Logées dans 32 ruches tout confort sur une parcelle des 35 000m² de terrain de la villa Domergue (la demeure protocolaire de la ville de Cannes), elles y bourdonneront tout l'hiver.


Transhumance


Puis de mi-mai, à mi-septembre, ces « filles » iront transhumer, dans la Vésubie, vers Belvédère, un peu plus au frais. En attendant de partir en montagne, les ouvrières ne sont pas là pour chômer, mais pour butiner. « Et ça bosse déjà dur », relève l'apiculteur. Elles ont bien leur péché mignon, le nectar des arbousiers, et celui du lierre aussi, dont elles raffolent, mais c'est toute la colline dont elles ont à s'occuper. Et dans le quartier de la Californie, verdoyant et fleuri, elles ont plutôt de quoi faire. D'autant plus que les petites championnes sont capables de frétiller des ailes jusqu'à 2 kilomètres !

 

 


Publié dans Nature

Partager cet article

Le site de Notre Terre : un succès grandissant

Publié le par Gerome

Le site de Notre Terre connaît un succès grandissant :
180.000 pages vues
presque 100.000 visiteurs depuis sa création
une moyenne de 150 visiteurs par jour
et surtout une base de données conséquente avec presque 1000 articles rédigés à ce jour

 

MERCI DE VOTRE FIDELITE!!!!

 

notreterre2.jpg

 

 


Publié dans Divers (Hors sujet)

Partager cet article

On peut recycler le CO2!!

Publié le par Gerome

Une équipe de chercheurs du CEA et du CNRS a présenté une démarche innovante visant à convertir du dioxyde de carbone (CO2) en molécules aujourd’hui utilisées à la base de la fabrication de textiles, médicaments et colles. Une alternative très intéressante au pétrole dont les ressources diminuent et dont la pollution n’est plus à démontrer.

co2.jpg

Ce n'est plus un mystère, le CO2 est l'un des gaz à effet de serre qui participent au réchauffement climatique. Réduire les émissions de ce déchet de la combustion des différents hydrocarbures et utiliser celui existant est donc aujourd'hui un défi plus que jamais d’actualité. Mais une équipe de chercheurs du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et du Centre nationale sur la recherche scientifique (CNRS) pourrait bien avoir trouvé une première solution à cet épineux problème d'après une étude parue dans la revue Angewandte Chemie


Grâce à un procédé chimique original exposé dans un communiqué du CNRS et du CEA, il serait possible d’incorporer des molécules de CO2 dans des matériaux, tout en lui fournissant de l'énergie et ce, grâce à une réaction reposant sur une source d'énergie d'origine chimique. Cette démarche, qui permet de produire une grande diversité de molécules, a été validée par les expériences conduites cette année. Concrètement, il est désormais possible de convertir du CO2 en formamides, des molécules habituellement issues de la pétrochimie et qui sont à la base de la production de colles, de peintures ou encore de produits textiles. 


Par ailleurs, la synthèse industrielle des formamides repose généralement sur des méthodes pétrochimiques, en plusieurs étapes, mettant en jeu un gaz toxique (le monoxyde de carbone) utilisé à haute température et haute pression, rapporte le CNRS. Mais la conversion du CO2 ne nécessite elle, qu'une seule étape et un catalyseur, qui permet une réaction à basse température et basse pression.


Alors que les chercheurs utilisent uniquement un catalyseur d'origine organique, la technique se passe également de solvants, limitant ainsi les rejets de déchets. Répondant aux exigences de la chimie verte, le procédé ouvre alors la voie à de nombreux développements technologiques et industriels, indispensables pour répondre aux contraintes économiques et surtout écologiques actuelles.

 

 


Publié dans Nature

Partager cet article

Le plus grand complexe photovoltaïque terrestre du monde a été inauguré en Allemagne

Publié le par Gerome

Situé près de Senftenberg, dans l’est de l’Allemagne, il a été construit en l’espace de trois mois sur l’ancien site minier de Meuro. Tout un symbole…

 

panneau-solaire-photovoltaique


Très marqués par l’accident de Fukushima 1 (Japon), nos voisins d’outre-Rhin ont été des centaines de milliers à manifester pour réclamer une sortie du nucléaire dès les jours qui ont suivi le drame. Du pain béni pour les Grünen, qui militent depuis toujours pour que l’Allemagne révise son panache énergétique en accordant naturellement davantage d’importance aux technologies renouvelables.


À la tête d’un pays où l’atome a toujours déchaîné les passions et dans un contexte politique marqué par la forte poussée des écologistes – lesquels, avec le concours du SPD (parti social-démocrate), se sont même offerts le luxe de ravir le länder du Bade-Wurtemberg à la CDU et à ses alliés libéraux de la FDP -, la chancelière Angela Merkel a finalement donné un grand coup de pied dans la fourmilière en annonçant fin mai le démantèlement de l’ensemble des centrales nucléaires allemandes à l’horizon 2022. Une décision qui dans l’immédiat ne fait pas les affaires des compagnies nationales d’électricité E.ON, RWE et consorts (dans tous les sens du terme) et a également conduit Siemens à se recentrer sur les énergies propres.


S’il suppose de surcroît la mise en service de nouvelles centrales au gaz et au charbon et pourrait par conséquent remettre en cause les engagements pris par Berlin en matière de lutte contre le réchauffement climatique, le contre-braquage gouvernemental (NDLR : Mme Merkel s’était prononcée pour un allongement de la durée de vie des unités atomiques à l’automne dernier) est cependant aussi une aubaine pour les industriels des secteurs de l’éolien et du photovoltaïque. L’inauguration début mai du parc éolien offshore Baltic 1, le tout premier d’Allemagne à usage commercial, doit encourager les premiers. Les seconds, eux, ont certainement apprécié à sa juste valeur le raccordement au réseau électrique du complexe photovoltaïque dit « de Brandebourg », du nom du länder qui l’héberge.


 

Abritant quelque trois cent-trente mille modules cristallins fabriqués par l’entreprise Canadian Solar, il s’étend sur deux cents hectares. D’une puissance de base de soixante dix-huit mégawatts (MW) et à même de répondre aux besoins énergétiques de quelque cinquante mille foyers, ce « mégapark » « est une nouvelle preuve de la pertinence de l’Allemagne pour des projets de cette dimension », a commenté le ministre-président du Brandebourg Matthias Platzeck, qui l’a inauguré le 24 septembre dernier.


L’effort de développement de cet immense complexe, qui a coûté près de cent-cinquante millions d’euros et dont le financement a été assuré par trois banques allemandes, a été conduit par le promoteur berlinois Unlimited Energy. « Nous avons défini un périmètre de vingt-trois hectares uniquement pour les mélèzes, à l’extérieur du parc photovoltaïque. Les rangées de modules sont par ailleurs protégées par des ceintures coupe-vent et des ceintures vertes qui peuvent devenir un habitat de choix pour les oiseaux et d’autres espèces animales. Nous avons également attaché une importance toute particulière à la protection des plantes et des animaux lors de notre réflexion sur les concepts de maintenance du site », a précisé son directeur général Torsten Käsch.


« Les agglomérations et les communautés ne bénéficient pas uniquement d’un avantage environnemental : elles peuvent aussi bénéficier des revenus tirés de la taxation des parcs solaires ou des tarifs incitatifs lorsqu’elles les exploitent elles-mêmes. Les projets tels que celui-ci ont en outre un impact positif sur l’économie locale dans la mesure où la plupart des contrats de construction et d’exploitation sont confiés à des entreprises locales », a pour sa part souligné Dr. Shawn Qu, le PDG de Canadian Solar.

 

 


Partager cet article

Bientôt de nouvelles mesures pour protéger les abeilles en Europe ?

Publié le par Gerome

Plus personne ne l’ignore aujourd’hui : la population des abeilles n’a de cesse de diminuer à l’échelle mondiale, et une disparition de l’espèce aurait des conséquences tout à fait cataclysmiques pour l’Homme dans la mesure où plus des quatre cinquièmes des espèces de plantes (cultivées ou non) sont pollinisées par les apidés et où 76 % de la production alimentaire européenne dépend directement de la pollinisation.

 

abeille ruche

 

Les organismes génétiquement modifiés (OGM), les pesticides, le réchauffement climatique, les virus et dans certains pays dont le nôtre la voracité des cohortes de frelons asiatiques la culpabilité des ondes générées par les téléphones portables, elle, reste à établir – expliquent la saignée mais il reste à hiérarchiser leurs parts de responsabilité respectives.


Alors que la communauté scientifique se mobilise pour tenter d’éviter la catastrophe et que l’Union Européenne (UE) s’est engagée en mai dernier à renforcer les systèmes de surveillance des abeilles – un laboratoire continental dédié pourrait aussi voir le jour -, les eurodéputés de la commission de l’Agriculture ont quant à eux haussé le ton cette semaine. Ils ont formulé toute une série de propositions pour a minima maintenir les stocks d’apidés, allant de la création d’une aide financière pour l’apiculture dans le cadre de la Politique agricole commune (PAC) réformée au déploiement de systèmes nationaux de surveillance pour la collecte des données, en passant par des contrôles renforcés sur les produits importés afin de limiter la propagation des maladies d’abeilles exotiques.

 

Les élus ont également plaidé pour une coopération accrue des organismes de recherche au niveau européen et pour l’octroi de nouvelles subventions à la recherche, en plus d’appeler Bruxelles à procéder à des recherches objectives quant aux effets négatifs possibles des plants transgéniques sur la santé des apidés. Et de préconiser une consultation des apiculteurs lors de l’élaboration de la législation connexe et des programmes apicoles – ce qui semble effectivement la moindre des choses -, une formation spécifique des apiculteurs et des vétérinaires à la prévention et au contrôle des maladies ainsi que l’instauration de nouveaux programmes destinés aux agriculteurs, dont il est indispensable aux yeux des parlementaires qu’ils soient mieux informés des effets des pesticides sur les abeilles.


Un véritable plan d’action donc sur lequel le Parlement européen doit se pencher le mois prochain. Quoique certainement lentes et difficiles à mettre en place, les nouvelles dispositions suggérées par les eurodéputés n’en paraissent pas moins indispensables pour tenter de sauver les abeilles qui peuvent encore l’être et de faire baisser leur taux de mortalité.


L’immobilisme ne peut que conduire l’Union dans le mur. Elle ne serait cependant pas la seule à payer les pots cassés si par malheur elle s’obstinait à ne pas se donner les moyens nécessaires de savoir le pourquoi du comment…

 

 


Publié dans Nature

Partager cet article