Les catastrophes naturelles pourraient se multiplier, selon le Giec

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Les scientifiques du Groupement intergouvernemental d'experts sur le climat (Giec) ne sont pas optimistes pour l'avenir. Dans un rapport qui sera publié dans quelques semaines et dont l'agence Associated Press a eu connaissance, les climatologues alertent sur la possibilité de voir des événements climatiques extrêmes, comme des ouragans ou des pluies diluviennes, se multiplier avec le changement climatique.

 

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Tempêtes et moussons deviendront plus violentes


Les événements inhabituels, comme les tempêtes de neige qui se sont abattues sur le nord des Etats-Unis la semaine dernière, pourraient devenir monnaie courante. Les ouragans et les pluies de mousson pourraient également devenir plus violents et difficilement prévisibles. Les inondations actuelles en Thaïlande seraient un premier signe de ce dérèglement climatique. Mais à l'opposé, les sécheresses seraient aussi plus fréquentes dans d'autres régions du monde. Selon ce rapport, certaines zones, non précisées par les auteurs, pourraient devenir difficilement habitables.


Les auteurs du rapport ont refusé de le commenter avant relecture et validation par le panel de scientifiques. Toutefois, ils sont certains que le monde connaîtra des pics de chaleur pouvant atteindre 5°C supplémentaires à la moitié du 21ème siècle et 9°C en 2100.

 

 

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Les maisons en bois ont le vent en poupe en France

Publié le par Gerome

Le 4 novembre, s'ouvrira à Bordeaux le salon "Vivons bois". L'occasion de souligner l'essor que connaît aujourd'hui en France la construction de maisons utilisant ce matériau naturel et écologique. Elles représentent à ce jour 10% du marché total de la construction, contre 5% seulement il y a cinq ans.

 

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De plus en plus de Français se laissent séduire par les nombreux atouts de la construction en bois, matériau naturel et respectueux de l'environnement. "Il y a cinq ans, la construction en bois représentait seulement 5% du marché de la construction individuelle", souligne Pascale Diacono, la directrice du salon "Vivons bois", citée par l'AFP. Aujourd'hui, elle en représente 10%. En 2011, se réjouit Loïc de Saint-Quentin, secrétaire général de l'association française des constructeurs bois (Afcobois), dont les propos sont également rapportés par l'agence, quelque 20.000 maisons en bois ont été construites, contre 15.000 en 2009, 10.000 en 2005 et 5.000 en 2000.


Cet essor, estime-t-il, "s'explique par le fait qu'il y a vingt ans, les maisons individuelles étaient réservées à une clientèle plutôt aisée, une sur deux notamment était réalisée par un architecte, ils ne voulaient pas une maison banale mais depuis dix ans, des gens plus modestes s'y intéressent et même des primo-accédants". L'attrait grandissant pour le bois est selon lui avant tout guidé par les qualités environnementales de ce matériau naturel et écologique. Un mètre cube de bois permet de capter et stocker près d'une tonne de CO2, souligne-t-il. Le bois offre en outre une importante performance thermique dont les impacts sur la facture énergétique sont loin d'être négligeables. Aujourd'hui, 25% des maisons labellisées "bâtiment basse consommation" sont construites en bois.


Et si ces maisons coûtent plus chères que celles construites en parpaings, "cette différence de prix tend à se réduire", affirme Loïc de Saint Quentin. En outre, le bois est de plus en plus utilisé dans la construction de bâtiments collectifs. En France, il est désormais possible de réaliser des immeubles en bois de trois étages. Mais le pays "est à la traîne" déplore Philippe Gallimard, représentant du pôle de compétitivité Xylofutur. Au Royaume-Uni comme en Suède, des immeubles en bois s'élevant jusqu'à dix étages ont été édifiés.

 

 

 

 


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La Chine en lutte contre le désert

Publié le par Gerome

Le pays est en guerre contre la désertification, qui touche déjà un quart du territoire...


Usant d'une technique éprouvée, Wang Youde bêche le flanc d'une dune pour y dresser des petits remparts de paille à angles droits. Dans chaque carré ainsi dessiné, une plante doit ensuite s'enraciner pour juguler l'avancée du désert. Wang Youde, 57 ans, est le directeur de la réserve nationale de Baijitan, une ferme collective du Ningxia, région du nord de la Chine balayée par les tempêtes de sable venues des immensités mongoles. Le désert de Maowusu est un prolongement du désert géant de Gobi. Il menace directement la grande ville de Yinchuan, capitale du Ningxia, un territoire parfois qualifié de «pays de la soif».


Une lutte de Sisyphe pour «fixer» les dunes


Quand il était jeune, Wang Youde a été témoin des ravages de l'érosion: les cultures perdues, les familles obligées de fuir, les maisons condamnées à disparaître. Des drames qui l'ont marqué. «Au début nous étions dans une situation très difficile. Nous n'avions pas d'argent pour lutter contre le sable. Nous avons dû aller nous-mêmes à la ville chercher des financements», relate l'homme au teint cuivré par des décennies de labeur en plein air. Avec ses proches, membres comme lui de l'ethnie musulmane hui, il s'est lancé dans une lutte de Sisyphe pour tenter de «fixer» les dunes de Maowusu. Sa méthode de carrés d'herbes sèches protégeant le végétal à planter a fait ses preuves.

 

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Cette technique non mécanisée nécessite une importante main d'oeuvre. La ferme coopérative de Baijitan emploie environ 450 ouvriers agricoles, aux deux tiers musulmans, qui vivent sur place dans des logis proprets. «Chaque travailleur se voit fixer un objectif annuel de creuser 10.000 trous, planter 10.000 végétaux et gagner 10.000 yuans (1.170 euros)», explique Wang Youde. Grâce à l'eau puisée dans la nappe phréatique très profonde, ils réalisent des miracles. Le directeur fait visiter le fleuron de son exploitation, des vergers plantés dans un vallon sablonneux qui produisent des pommes goûteuses.


Le «guerrier des sables» devient un héros national


Tout autour c'est bien pourtant le désert qui s'étend, mais un désert aux collines transformées en damier, où le vert remplace peu à peu l'ocre. Selon Wang Youde, grâce à la végétation la vitesse des vents charriant le sable a chuté de 50%. La réserve de Baijitan couvre 1.480.000 mu (unité de superficie chinoise, NDLR), soit environ 100.000 hectares. Elle abrite une «ceinture verte», large de 10 kilomètres et longue de 42, censée contenir l'avancée des dunes. C'est une propriété d'Etat mais le gouvernement ne contribue qu'à un cinquième de son financement, le reste provenant des ventes de la production agricole, comme les pêches ou les pommes.


Les dirigeants chinois, parmi lesquels le chef de l'Etat Hu Jintao et le vice-président Xi Jinping, ont fait le voyage sur place pour célébrer le «modèle» de Baijitan. Wang Youde est l'archétype de ces «héros» dévoués que le régime communiste aime mettre en avant, comme Yang Liwei, le premier spationaute chinois, ou Yuan Longping, le père du riz hybride. Le «guerrier des sables» a même fait partie des relayeurs de la torche olympique des Jeux de 2008 à Pékin.


Un quart du territoire chinois est désertique


Mais les succès qu'il a enregistrés ne doivent pas masquer la dure réalité ailleurs. D'après les experts, la désertification gagne plusieurs milliers de kilomètres carrés par an en Chine. Les étendues désertiques recouvrent déjà plus d'un quart du territoire. Selon l'agroéconomiste Lester Brown, environ 24.000 villages dans le nord-ouest de la Chine ont été totalement ou partiellement abandonnés depuis 1950. «La Chine est désormais en guerre. Son territoire est menacé, non par l'invasion d'armées, mais par l'extension des déserts. Les anciens déserts progressent et de nouveaux se forment, telles des forces de guérilla frappant à l’improviste. Et Pékin est en train de perdre cette guerre», a récemment écrit ce spécialiste.


La maîtrise de la Chine en matière de lutte contre le désert est toutefois devenue une référence mondiale. Les experts et responsables politiques étrangers se succèdent à Baijitan. Rencontré dans le Ningxia, Hussein Hawamdeh, de l'université de Jordanie, a par exemple assuré à l'AFP que l'expérience chinoise était utile à la région jordanienne de Badia, une importante zone d'élevage et de pâturages menacée par une désertification rapide.

 

 


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Comment réduire sa consommation de plastique ?

Publié le par Gerome

Omniprésent dans notre quotidien, le plastique n’en a pas moins de graves conséquences écologiques et sanitaires, ce tout au long de son cycle de vie. Selon une étude menée par l’expédition MED, 250 milliards de micro-fragments polluants auraient investi le fond de la Méditerranée depuis le début de l’année. Un chiffre catastrophique qui démontre que l’utilisation irraisonnée de plastique – à l’échelle industrielle et domestique dans les pays occidentaux – est devenue un véritable problème de santé publique. Difficile à recycler, absorbé par la faune et la flore, il se retrouve aussi, entre autres, dans nos assiettes, nos sacs, nos bouteilles et nos vêtements.

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Cette situation n’est cependant pas une fatalité et, dans l’attente d’une législation plus contraignante, il existe des alternatives et des éco-gestes pour le quidam aspirant à un avenir moins… « plastiqué ». Il faut encourager celui-ci à :

  • privilégier les sacs en tissus et en jute pour les courses et le shopping. La plupart de ceux distribués à la sortie des caisses finissent en effet leur vie dans la nature au détriment des écosystèmes ;
  • s’équiper de bouteilles, d’ustensiles de cuisine et de contenants en acier inoxydable. Les aliments stockés dans les boîtes en plastique peuvent être eux aussi contaminés (on pense ici notamment au Bisphénol-A), tandis que l’utilisation abusive de couverts, de verres, de bouteilles et d’autres produits jetables entraîne une accumulation de déchets ;
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  • bouder les produits aux emballages superflus dans les supermarchés. On le sait : les sachets individuels, certains gâteaux, yaourts et autres lessives affichent des packaging superflus. Sitôt retirés, ils finissent à la poubelle ;
  • éviter les meubles en plastique pour aménager son intérieur. Le bois, parce qu’il affiche entre autres un bilan carbone imbattable, est un matériau renouvelable comme il y’en a peu… à condition bien sûr que les forêts soient gérées durablement ;
  • d’une manière générale, arrêter de prendre à tort un produit pour un déchet. L’occasion a parfois et même souvent du bon et le neuf n’est pas toujours nécessaire. Ne perdons pas non plus de vue que « le meilleur déchet est celui que l’on n’a pas produit ».

Pour compléter votre lecture :

https://www.nappilla.lu/fr/blog/9-conseils-supplementaires-pour-vivre-avec-moins-de-plastique-n169
 

 

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Les nouvelles piles Igo, bonnes pour l'environnement

Publié le par Gerome

iGo propose à la vente des piles alcalines rechargeables qui respectent l'environnement. Elles n'embarquent pas de métaux lourds et se déchargent moins vite.

La marque iGo dévoile, sous sa gamme Green, des piles alcalines rechargeables conçues avec comme ligne directrice le respect de l'environnement. Elles n'embarquent pas de métaux lourds comme le cadmium, le nickel ou le mercure par exemple, présents tout de même sous forme de traces explique Clubic.

 

 

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Elles seraient également capables de garder leur charge plusieurs années, là où des piles classiques perdent leur énergie au fil du temps par décharge passive. Une économie pour l'usager et une bonne nouvelle pour l'environnement. Enfin une solution propre et durable pour toutes les télécommandes, manettes et périphériques informatiques sans fil que nous possédons tous.


Ce modèle de piles se montre sur le papier aussi performant que des alcalines classiques. Leur cycle de vie est entre 100 et 500 charges et elles affichent une capacité de 2000 mAh. Elles seront vendues prochainement en Europe dans les réseaux de la grande distribution avec différents packs. Comptez 7,99 euros pour 4 piles, 12,99 euros pour 8. Les prix seront respectivement de 12,99 et 16,99 euros si vous souhaitez avoir également le chargeur.

 

 

 

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