Pollution : 250 milliards de fragments de plastique en Méditerranée

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Environ 250 milliards de microfragments de plastique pollueraient la Méditerranée, d’après les premières données de l’expédition Méditerranée en Danger (MED). Il s’agit de déchets minuscules ingérés par les planctons, à leur tour mangés par des poissons. Des animaux qui pourraient très bien finir dans nos assiettes.

 

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Au mois de juillet, les membres de l'expédition MED ont prélevé des échantillons sur le littoral français. Selon une première évaluation, environ 250 milliards de microdéchets plastiques flottants contamineraient la Méditerranée.
"Nous avons fait les premiers prélèvements sur une hauteur de 10 à 15 cm d'eau, c'est donc une extrapolation sur des microdéchets flottants, ce n'est pas sur toute la colonne d'eau", a précisé le chef de l'expédition Bruno Dumontet à l’AFP, mais c'est déjà "particulièrement inquiétant". En comparaison, la "gyre dans l’Atlantique", tourbillon formé de courants marins, contiendrait 1.100 tonnes de microdéchets plastiques.
Par ailleurs, le docteur Jean-Henri Hecq, du laboratoire d’Océanologie de l’Université de Liège a découvert une "colonisation de ces microplastiques par des algues".


Les bénévoles qui ont monté ce projet, également porté par une vingtaine de chercheurs de plusieurs laboratoires universitaires européens, prévoient de continuer les prélèvements en 2011 "pour avoir une analyse globale sur toute la Méditerranée". Un rapport plus exhaustif rédigé par l’Institut français de la recherche pour l’exploration de la mer (Ifremer) et l’Université de Liège est attendu pour le mois de mars prochain.

 

D'après le chef de l'expédition, la campagne MED 2011 doit permettre "de faire des relevés comparatifs sur les mêmes lieux qu'en 2010 et de continuer ensuite sur l'Espagne, Gibraltar, le Maroc, l'Algérie et la Tunisie, puis le sud de l'Italie, la Sardaigne, la Corse et le nord de l'Italie". L'idée est de limiter les déchets à la source, puisque selon lui "les microdéchets polluent déjà la mer, et (...) il est trop tard pour l'empêcher".

 


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Pollution : les sacs plastiques interdits en Italie dès le 1er janvier

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Alors qu'en France, le Sénat vient de repousser la taxation des sacs plastiques distribués en caisse à 2014, l'Italie interdira dès le 1er janvier prochain les sacs non biodégradables. Une mesure qui a fait l'objet d'un moratoire pendant un an, afin de permettre à l'industrie du plastique de s'y adapter.

 

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A partir du 1er janvier 2011, seuls les sacs en plastique biodégradables seront autorisés en Italie. Cette mesure avait été proposée dès 2007, mais ce n'est que quatre ans plus tard qu'elle entrera enfin en vigueur, malgré l'opposition de l'industrie du plastique, qui réclamait une prolongation du moratoire, assurant que la loi manquait de clarté et risquait de perturber les consommateurs. La ministre de l'Environnement Stefania Prestigiacomo a rejeté cette demande, estimant que "les producteurs ont eu assez de temps pour se préparer eux-mêmes à ce changement".


Alors qu'aucune mesure analogue n'a encore été mise en place à l'échelle de l'Union européenne, cette décision a en partie été motivée par la très grande utilisation de sacs plastiques des consommateurs italiens. Ces derniers utilisent en effet presque le quart de l'ensemble des sacs produits dans l'Union Européenne (UE), mais se disent aujourd'hui prêts à changer leurs habitudes. Stefania Prestigiacomo, qui estime que "le développement durable est fait de petits changements à notre mode de vie qui ne nous coûtent rien et peuvent sauver la planète", est soutenue par 73% des consommateurs italiens, a révélé un récent sondage.

 

 

 


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Le rhinocéros menacé d’extinction par un braconnage d'un nouveau genre

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En Afrique et en Asie, le marché noir pour les cornes de rhinocéros est en pleine recrudescence. La protection de ces mammifères s'annonce compliquée en raison des moyens sophistiqués dont les braconniers disposent à l'heure actuelle.

 

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C'est en Afrique du sud que les rhinocéros sont très nombreux (70% de la population mondiale s'y trouve). Et c'est là-bas qu'en 2010 on compte 316 animaux braconnés. WWF alerte sur ce massacre en pleine expansion quand on sait que "seulement" 122 animaux avaient été abattus l'an passé et moins de 10 il y a de ça 20 ans.

Joseph Okori, coordinateur chargé des rhinocéros africains à WWF annonce que "cette année a été désastreuse pour la protection des rhinos'. Ce qui rend extrêmement compliquée la protection de ces animaux ce sont les méthodes employées par ces braconniers d'un nouveau genre. Equipés d'hélicoptères, d'armes silencieuses et de lunettes à infrarouge le braconnage n'a plus rien à voir avec ce qui se faisait avant. A tel point que les parcs nationaux sud-africains ont dû mettre en place des "unités de combat contre le braconnage des rhinocéros".


Si en Afrique, les rhinocéros avaient pu être soustraits au braconnage grâce à la création de réserves naturelles et de parc nationaux, en Asie il n'en est rien. En effet une corne de rhinocéros se monnaye 70.000 dollars voire plus et le braconnage s'est accru ces dernières années. C'est le Vietnam qui est le pays le plus consommateur de corne de rhinocéros puisqu'elles permettent prétendument de soigner le cancer, selon les croyances locales.


Ainsi, il ne reste plus que 25.000 rhinocéros dans le monde et quatre des cinq espèces restantes sont aujourd'hui menacées d'extinction. En Asie, chasse et déforestation ont amené les rhinocéros de Java et de Sumatra à être classés parmi les espèces en danger critique d'extinction et celui d'Inde est passé dans la catégorie "vulnérable".

 

 


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Séismes, inondations, canicule... les catastrophes naturelles ont marqué 2010 de leur empreinte

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Séisme à Haïti, canicule en Russie, inondations au Pakistan, éruptions volcaniques en Indonésie... les forces de la nature ont été particulièrement meurtrières en 2010. Avec au moins 250.000 morts, le bilan humain des catastrophes naturelles pour l'année écoulée est le plus élevé depuis au moins 1983.

 

L'homme a souvent une part de responsabilité dans le bilan de ces tragédies, soulignent les experts. Le séisme de magnitude 7 qui a frappé Haïti le 12 janvier, faisant plus de 220.000 morts et quelque deux millions de sans abri, en est un parfait exemple.

Ravagée par le tremblement de terre, Port-au-Prince compte presque trois fois plus d'habitants et davantage de bidonvilles qu'il y a 25 ans. Si le même séisme s'était produit en 1985, le nombre total de morts aurait été probablement d'environ 80.000, estime Richard Olson, spécialiste de la réduction des risques naturels à l'université internationale de Floride.

Le 27 février, un séisme bien plus puissant, de magnitude 8,8, a provoqué un tsunami et la mort de "seulement" 486 personnes dans une région du Chili moins peuplée, moins pauvre et dotée de bâtiments plus résistants que Port-au-Prince.


L'année a aussi été marquée par deux épisodes météorologiques exceptionnels. Cet été, la Russie a connu une canicule meurtrière durant laquelle une température record de 38,2 degrés Celsius a été enregistrée à Moscou. De son côté, le Pakistan a été frappé par des inondations catastrophiques qui ont submergé 160.000 km carrés. Les deux catastrophes, causées par le même système météorologique, ont fait près de 17.000 morts au total.

Les épisodes météo extrêmes survenus cette année apparaissent comme des symptômes du réchauffement climatique, causé par l'homme. Les chercheurs ont calculé que sans le réchauffement, la canicule de cet été en Russie ne se produirait qu'une fois tous les 100.000 ans. Des données préliminaires montrent que 2010 a été l'année la plus chaude jamais recensée dans 18 pays. Et elle pourrait être l'année la plus chaude jamais répertoriée sur la planète ou au moins l'une des trois plus chaudes, selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM).


Si le séisme en Haïti a été de loin la catastrophe la plus meurtrière, devant la vague de chaleur en Russie et les inondations au Pakistan, des tremblements de terre ont également tué au Chili, en Turquie, en Chine et en Indonésie. L'activité sismique a été intense en 2010. Entre janvier et la mi-décembre, 20 séismes de magnitude 7 ou plus ont été dénombrés, contre une quinzaine habituellement.

 

Au 30 novembre, les catastrophes naturelles avaient fait près de 260.000 morts depuis le début de l'année, contre 15.000 en 2009, selon le réassureur suisse Swiss Re. L'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui n'a pas actualisé ses chiffres depuis le 30 septembre, avance de son côté presque 250.000 morts.

Les catastrophes naturelles n'avaient plus été aussi meurtrières depuis 1983, année marquée par la sécheresse et la famine en Ethiopie, selon l'OMS. Swiss Re estime de son côté qu'il faut remonter à 1976 pour trouver un nombre plus élevé de décès liés à de tels événements.

Les catastrophes naturelles ont également causé pour 222 milliards de dollars (169 milliards d'euros) de pertes économiques en 2010. C'est plus que la moyenne, mais ce n'est pas un record. En Islande, le volcan Eyjafjöll a paralysé le trafic aérien pendant des jours en Europe, avec des conséquences notables sur l'activité économique du continent.

 

Les inondations ont fait 6.300 morts dans 59 pays entre janvier et septembre, selon l'OMS. En début d'année, de fortes tempêtes de neige se sont abattues sur les Etats-Unis, tandis que la Chine et la Russie ont enregistré des chutes de neige record.

En octobre, l'Indonésie a connu en l'espace de 24 heures un séisme meurtrier de magnitude 7,7, un tsunami qui a fait plus de 500 morts, et le réveil du volcan Merapi, dont les éruptions se solderont par plusieurs centaines de morts. Le pays avait déjà eu son lot de catastrophes depuis le début de l'année, enregistrant des centaines de morts dans des inondations, des glissements de terrain et des séismes.

 

Aux Etats-Unis, l'Agence fédérale de gestion des urgences (FEMA) a déclaré un nombre record de catastrophes majeures dans le pays en 2010: 79, contre 34 dans une année moyenne. "La science montre clairement qu'on peut s'attendre à davantage" de catastrophes naturelles tant que les émissions de gaz à effet de serre ne seront pas "fortement réduites", prévient le conseiller scientifique de la Maison Blanche John Holdren.

Roger Bilham, professeur de sciences géologiques à l'université du Colorado, note que 400 à 500 millions de personnes dans le monde vivent dans des grandes villes exposées à un risque sismique majeur. Un séisme comme celui d'Haïti pourrait, selon lui, se reproduire dans une dizaine de villes, par exemple à Alger ou Téhéran.

 

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Le chargeur autonome

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