Comment fabriquer un remède contre la toux avec les racines d’asperge ?

Publié le par Gerome

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L’asperge est une plante de la famille des liliacées. On peut utiliser les racines d’asperge pour fabriquer un remède contre la toux. Cent grammes de racines d’asperge, une cuillère à soupe de miel et une cuillère à soupe de jus de citron suffisent pour effectuer cette opération.

 

Faites bouillir un quart de litre d’eau dans une casserole. Mettez-y ensuite les cent grammes de racines d’asperge. Laissez infuser pendant un quart d’heure.

 

Attendez ensuite à ce que l'infusion  soit tiède puis filtrez-la à l’aide d’une passoire. Mélangez-la ensuite avec une cuillère à soupe de miel et une cuillère à soupe de jus de citron.

Buvez trois cuillères à soupe par jour de cette mixture. Continuez le traitement jusqu’à ce que la maladie disparaisse complètement.

 

 


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Quand une petite bourgade devient un modèle d'autosuffisance énergétique

Publié le par Gerome

Et le César de la première ville européenne 100% autonome en énergie est attribué à: Gussing! Cette petite ville de l'est de l'Autriche semble bien avoir réussi le pari de l'écologie car elle produit l'intégralité de son énergie, et même plus...

 

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Ce titre de championne des énergies renouvelables Gussing le doit à son maire Peter Vadasz. Au début des années 1990, en plein mandat, il décide de mettre à profit l’immense  forêt de 133.000 hectares qui entoure la ville et met en place un système intelligent d’utilisation de cette biodiversité. Chaque année des milliers d’arbres sont abattus avant d’être réduits en copeaux.

 

Cette biomasse alimente ensuite plusieurs centrales à bois construites par la municipalité. Une centrale de production de biogaz pour la production de chaleur et d’électricité à partir de maïs, de trèfle et d’herbe, une autre de biodiesel pour la production de ce carburant à base d’huile de colza, une troisième de gazéification du bois pour la cogénération de chaleur et d’électricité puis des installations solaires thermiques (eau chaude et chauffage) et photovoltaïque (électricité).


Sur une vidéo de Shamengo, Peter Vadasz explique qu’au début les gens pensaient que le projet ne fonctionnerait pas. Mais au final, les centrales génèrent assez d’énergie pour subvenir à tous les besoins en électricité de la population.

 

 


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Le sorgho, la céréale magique des agriculteurs ?

Publié le par Gerome

De plus en plus d'agriculteurs sèment en France du sorgho à la place du maïs. Une plante qui a plein d'avantages écologiques, et que l'on peut voir au Salon de l'Agriculture.

 

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Céréale d'avenir


Le sorgho est une céréale qui pousse en Afrique, en bordure du Sahara, qui a donc besoin de très peu d'eau (40% d'irrigation en moins que le maïs). En France, dans les régions touchées désormais chaque année par la sécheresse, comme le Sud-Ouest, des agriculteurs se mettent à semer du sorgho. C'est une plante qui a aussi beaucoup moins besoin d'engrais, car elles a des racines très longues et elle va chercher très profond dans la terre de quoi se nourrir et pousser.



En Afrique, c'est l'une des céréales les plus cultivées pour nourrir les humains. En Europe, elle est donnée au bétail. Sa tige et ses feuilles ressemblent à celles du maïs, avec tout au sommet des petits grains qui contiennent de l'amidon, et qui peuvent nourrir les vaches ou les volailles. C'est une céréale d'avenir. A Montpellier, dans un énorme frigo, 3.000 semences de différents sorghos sont conservées, et des chercheurs essaient d’améliorer les variétés.



Seulement voilà, il y a quelques freins. D'abord, les mentalités. Pas facile pour un agriculteur d'abandonner le maïs qu'il produit depuis des années, pour une céréales inconnue qui va lui demander de se former  un peu. Et puis il faut trouver des semences. Et là visiblement les semenciers, les grands groupes, ne se bousculent pas pour les proposer aux agriculteurs. Car ça leur rapporte moins. La solution serait, là encore, de réorienter les subventions agricoles. C'est un choix  politique : donner un peu moins au maïs et plutôt inciter les agriculteurs à semer des céréales économe en eau et en engrais chimique, donc plus écologiques.

 

 


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UE – Une cinquantaine de nouveaux OGM autorisés à partir du 25 février ?

Publié le par Gerome

Depuis 2012, les États membres discutent avec la Commission européenne d’un règlement qui établira juridiquement la procédure d’évaluation des risques sanitaires des plantes génétiquement modifiées (PGM) avant autorisation. Le lundi 25 février, les États membres, dont la France, discuteront d’une nouvelle version de ce règlement, présentée par la Commission européenne. L’ordre du jour annoncé prévoit la possibilité que ce règlement soit voté, ouvrant ainsi la porte aux autorisations de PGM en attente.

 

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Les autorisations de PGM à la culture ont été de fait suspendues depuis décembre 2008 par la Commission européenne (à l’exception de l’autorisation donnée pour la pomme de terre Amflora de Bayer après pressions de l’entreprise) jusqu’à l’adoption de nouvelles lignes directrices censées améliorer l’évaluation des risques sanitaires. A ce jour, une soixantaine de dossiers de demande d’autorisation sont en attente, dont 27 pour la culture. Les autres dossiers concernent l’importation.


Si, après plusieurs mois de discussions, la Commission européenne a finalement établi le caractère obligatoire pour les entreprises de conduire des analyses de toxicologie, cette obligation ne s’appliquera qu’aux PGM dont la demande d’autorisation aura été déposée six mois après l’adoption de ce règlement. Tous les dossiers aujourd’hui en attente ainsi que ceux qui auront été déposés d’ici l’adoption du règlement ne seront donc pas concernés. Un paradoxe important puisque, en proposant ce règlement qui contient certaines améliorations, tant la Commission européenne que l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) reconnaissent que l’évaluation des risques telle que conduite jusqu’à maintenant est insuffisante. Mais cette évaluation insuffisante continuerait donc de présider aux dossiers en cours.


Il faut noter que les améliorations apportées à l’évaluation des PGM par le règlement proposé ne sont pas liées à une évolution scientifique récente. Il en est ainsi de la puissance statistique des analyses présentées par les entreprises : elle devra dorénavant être suffisante, ce qui n’est pas le cas actuellement, comme nous avons déjà eu plusieurs fois l’occasion de le préciser. Or ce point de la puissance statistique est un domaine vieux de 80 ans, donc bien antérieur au dossier des PGM. Si les entreprises présentant ces analyses ne sont pas juridiquement contraintes de suivre les lignes directrices actuelles (c’est-à-dire avant l’adoption du règlement en cours), elles sont par contre dans l’obligation de présenter une évaluation correcte, quelle que soit la méthodologie qu’elles choisissent pour cela. Une obligation qui justifierait que le nouveau règlement s’applique aux dossiers en cours, d’autant qu’il s’agit d’une question de santé publique !


S’il était adopté en l’état le 25 janvier 2013 par les États membres, ce règlement conduirait donc à une amélioration de l’évaluation d’une minorité de dossiers éventuellement déposés dans le futur et à la validation massive de tous les dossiers en cours. C’est donc ainsi que répond la Commission européenne à la demande unanime des États membres de décembre 2008 qui avait requis un renforcement de l’évaluation. La position de la France sera particulièrement suivie, le gouvernement pouvant choisir de demander à ce que ce règlement suive une logique politique de santé publique : qu’il soit appliqué aux demandes d’autorisation en cours !

Autorisation des OGM : comment ça se passe ?


Les entreprises qui demandent une autorisation pour commercialiser une PGM déposent un dossier auprès de l’Union européenne. Ce dossier contient un descriptif de la plante modifiée, de l’évènement de transformation inséré et de la ou des nouvelles caractéristiques ainsi que plusieurs analyses comme des analyses de toxicologie, d’alimentarité ou d’allergénicité. Le contenu du dossier est aujourd’hui établi par le biais de la directive 2001/18 et des lignes directrices publiées par l’AESA.

 

Ces lignes directrices n’ont aucun caractère contraignant mais leur non respect quant au contenu du dossier (et non quant à la qualité des analyses conduites comme Inf’OGM l’a montré dans sa dernière publication) conduirait les experts à renvoyer le dossier à l’entreprise. Ce dossier passe alors entre les mains des experts européens et nationaux qui fournissent à leur autorité politique de tutelle (la Commission européenne ou les gouvernements nationaux) leur avis sur le dossier fourni. Sur la base de cet avis, la Commission européenne propose aux États membres d’autoriser la PGM en question, dans le cadre d’un vote devant atteindre une majorité qualifiée. En cas d’absence de majorité qualifiée, c’est à la Commission européenne que revient la décision finale. Ce qui a toujours été le cas jusqu’à présent. Aucune PGM n’a obtenu de majorité qualifiée ni pour, ni contre… Une autre faiblesse, démocratique celle-ci, du dossier.

 

 


Publié dans OGM j'en veux pas!

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Le scandale alimentaire qui s'annonce

Publié le par Gerome

Que se passe-t-il vraiment dans l'univers de la viande industrielle ? Et que nous fait-on manger, de gré ou de force ? Avant d'essayer de répondre, il est bon d'avoir en tête deux études récentes.

La première, publiée en 2011, montre la présence dans le lait - de vache, de chèvre ou d'humain - d'anti-inflammatoires, de bêtabloquants, d'hormones et bien sûr d'antibiotiques. Le lait de vache contient le plus grand nombre de molécules.

La seconde, qui date de 2012, est encore plus saisissante. Une équipe de chercheurs a mis au point une technique de détection des résidus dans l'alimentation, en s'appuyant sur la chromatographie et la spectrométrie de masse.


Analysant des petits pots pour bébés contenant de la viande, ils y ont découvert des antibiotiques destinés aux animaux, comme la tilmicosine ou la spiramycine, mais aussi des antiparasitaires, comme le levamisole, ou encore des fongicides.Certes à des doses très faibles – en général –, mais, comme on le verra, la question se pose aujourd'hui dans des termes neufs.


On remarquera que, dans le scandale en cours, un mot a presque disparu : phénylbutazone. Cet anti-inflammatoire, on le sait, a été retrouvé dans des carcasses de chevaux exportés vers la France.


UNE FRAUDE ISOLÉE ?


Or la phénylbutazone est un produit dangereux, interdit dans toute viande destinée à la consommation humaine. S'agit-il d'une fraude isolée ? Ou bien, comme certains éléments permettent de l'envisager, d'une pratique tolérée par les autorités de contrôle ?

Nul besoin d'une vaste enquête pour avoir une idée de l'incroyable pharmacopée destinée aux animaux d'élevage. La liste des produits autorisés contient de nombreux douvicides (contre des vers parasites), anticoccidiens (parasites de l'intestin), anthelminthiques (vermifuges), hormones, vaccins, neuroleptiques et antibiotiques.


Sait-on comment l'oxytétracycline se mélange avec la gonadolibérine chez un poulet ? Comment le flubendazole se marie avec l'azapérone et les prostaglandines PGF2 dans la chair d'un porc ? Le thiabendazole avec le diazinon ou le décoquinate dans le sang d'une bonne vache charolaise ?

Aucune étude sur les effets de synergie de ces produits n'est menée. Il n'est pas dit qu'elles seraient possibles.


Lorsque c'est le cas, on découvre en tout cas un nouveau monde. Le 3 août 2012, la revue PloS One publiait un travail sur les effets combinés de trois fongicides très employés dans l'agriculture. Leur association provoque des effets inattendus sur les cellules de notre système nerveux central.

Commentaire de l'un des auteurs, Claude Reiss : "Des substances réputées sans effet pour la reproduction humaine, non neurotoxiques et non cancérigènes ont, en combinaison, des effets insoupçonnés."

 Effets insoupçonnés, éventuellement cancérigènes, ouvrant la voie –peut-être – à des maladies neurodégénératives comme Parkinson, la sclérose en plaques ou Alzheimer.

Cette découverte est cohérente avec les grands changements en cours dans la toxicologie, qui étudie les substances toxiques.


"LA DOSE FAIT LE POISON"

 Aujourd'hui encore, le principe de base de cette discipline est le Noael (No observed adverse effect level), ou dose sans effet toxique observable. Longtemps avant Noael, son précurseur Paracelse – un magnifique alchimiste du XVIe siècle – résumait à sa façon le paradigme actuel de la toxicologie :"Toutes les choses sont poison, et rien n'est sans poison ; seule la dose fait qu'une chose n'est pas un poison."


 Phrase-clé que des générations de toxicologues ont résumée dans cette formule : "La dose fait le poison."Mais la connaissance bouscule les idées en apparence les plus solides. Le lourd dossier des perturbateurs endocriniens vient rebattre les cartes de manière spectaculaire.

En deux mots, ces substances chimiques imitent les hormones naturelles et désorientent des fonctions essentielles du corps humain, comme la reproduction ou la différenciation sexuelle.


Or les perturbateurs agissent à des doses si faibles que l'Agence nationale desécurité sanitaire (Anses) a pu conclure, dans un rapport de 2011, que les effets de l'un d'eux, le bisphénol A, étaient avérés à "des doses notablement inférieures aux doses de référence utilisées à des fins réglementaires".

Il est certain que ce seul propos marque un tournant. Car du même coup, la dose journalière admissible (DJA) du bisphénol A - sa limite légale - pourrait être divisée par... 2 millions, selon le toxicologue André Cicolella.

Le bisphénol A pourrait même "avoir des effets plus importants à très faible niveau d'exposition qu'à haut niveau", ce qui mettrait à bas tout l'édifice.

Quel rapport avec cette fraude géante appelée désormais "horsegate" ? C'est on ne peut plus limpide : nul ne sait ce que contient réellement la viande industrielle. Et nul ne veut savoir. Dans la lutte contre l'orgie d'antibiotiques donnés au bétail, le ministère de l'agriculture apparaît comme un Janus biface.

D'un côté, des promesses, et, de l'autre, l'inaction. Il lance fin 2011 un plan de réduction "de 25 % en cinq ans de la consommation des antibiotiques destinés aux animaux", mais que n'a-t-il oeuvré auparavant ? Entre 1999 et 2009, l'exposition du bétail à ces médicaments a augmenté de 12,5 %.

Certes, le volume global a baissé entre ces deux dates, mais les nouveaux produits sont actifs à des doses plus faibles. La situation s'aggrave, alors que l'antibiorésistance a été repérée dès avant la seconde guerre mondiale.

De quoi s'agit-il ? Après un temps court, les bactéries combattues par un antibiotique mutent. Ainsi des sulfamides, introduits en 1936, confrontés dès 1940 à des souches résistantes de bactéries.


LES INFECTIONS NOSOCOMIALES

 Ainsi de la molécule de tétracycline, ainsi du tristement célèbre staphylocoque doré, dont plusieurs souches résistantes ont donné diverses lignées SARM (staphylocoque doré résistant à la méticilline).

Le SARM joue un rôle fondamental dans les infections nosocomiales, celles qui surviennent dans les hôpitaux. Bien que des chiffres indiscutables n'existent pas, on pense que les trois quarts des 7 000 à 10 000 décès annuels de ce type en France sont le fait de bactéries résistantes aux antibiotiques, au tout premier rang desquelles le SARM.

Des chiffres officiels américains font état de 19 000 morts dans ce pays en 2005, soit davantage que le sida. L'enjeu de santé publique est donc considérable.

Et il n'est pas exagéré de parler d'une maladie émergente, dont l'évolution demeure imprévisible. Tout récemment, le professeur David Coleman, spécialiste de la question, a identifié une souche si différente des autres qu'elle ne peut être détectée par les tests existants. Bien qu'elle touche les humains, elle se développe tout d'abord chez des animaux d'élevage, surtout les bovins.

Ce n'est guère étonnant, car une autre souche - le CC398 - prolifère depuis des années dans les élevages industriels.


L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a rendu, en 2010, un avis indiquant que le réservoir du CC398 se trouve chez les bovins, la volaille, mais surtout chez les porcs.

Fait inquiétant, le SARM animal est de plus en plus présent dans les infections humaines, et une étude néerlandaise (Voss et al., 2005) établit que les producteurs de porcs sont 760 fois plus touchés que la population générale.

Un exemple frappe l'imagination : celui d'un vétérinaire (Nienhoff et al., 2009) qui transmet à son propre chien un SARM animal acquis au contact d'un porc.

C'est dans ce contexte de grande inquiétude que l'EFSA lance en 2008 une enquête européenne. Disons franchement qu'elle étonne. Laissons de côté le mystère britannique, qui ne reconnaît aucun cas de SARM animal.

L'Espagne, en revanche, a retrouvé la souche CC398 dans 46 % des élevages porcins, l'Italie dans 14 % d'entre eux, l'Allemagne dans 43,5 % et la Belgiquedans 40 %. Autrement exprimé, tous nos voisins sont fortement touchés. Mais pas nous.

Nos services ne rapportent que 1,9 % d'élevages porcins frappés par le SARM animal, dont tout le monde sait qu'il tue en France un nombre inconnu, mais en toute hypothèse élevé, de malades.

Ce pourcentage est peut-être exact, mais il fait pensermutatis mutandis, à ce nuage de Tchernobyl qui aurait par miracle épargné la France.

Il est peut-être exact, mais l'Europe elle-même, par le biais de l'EFSA, a diplomatiquement fait état de sa grande surprise au vu des résultats. Citation du rapport de 2009 : "L'EFSA recommande en outre que de nouvelles études soient réalisées afin d'identifier les raisons justifiant les différences observées au niveau de la prévalence du SARM dans les différents Etats membres."


Oui, pourvu que ce pourcentage soit exact, ce qui serait mieux que de joueravec le feu bactérien. Car laisser flamber le SARM dans les élevages serait autrement plus grave que le tour de passe-passe autour de la viande de cheval.

Aucune équipe gouvernementale, depuis cinquante ans, n'a osé ouvrir le dossier infernal de l'élevage industriel et de la folie des antibiotiques. Le moment est peut-être venu.

 

 


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