"Les smartphones sont un désastre écologique"

Publié le par Notre Terre

"Les smartphones sont un désastre écologique"

 

 

En 10 ans, plus de 7 milliards de smartphones ont été fabriqués, et cette nouvelle industrie qui encourage le renouvellement constant des appareils a un impact néfaste et loin d'être négligeable sur la planète, affirme Greenpeace dans un rapport publié lundi. "Nous ne pouvons pas nous permettre de poursuivre avec le même schéma dans les 10 prochaines années", peut-on lire dans ce document, qui avance notamment qu'un Américain moyen n'utilise son smartphone qu'un peu plus de deux ans (26 mois) avant de le remplacer.

 

Le processus et le lieu de production, les matériaux utilisés, la courte durée d'utilisation de l'appareil ainsi que le manque de recyclage des déchets qui en sont issus font de cette industrie récente un "désastre écologique", selon l'organisation de protection de l'environnement.

"Depuis 2007", année de sortie du premier iPhone d'Apple, devenu un symbole de ces nouveaux accessoires technologiques, "environ 968 TWh ont été utilisés pour fabriquer des smartphones. C'est presque autant d'électricité que ce que consomme durant un an l'Inde, qui a utilisé 973 TWh en 2014", avance Greenpeace. Cela correspond également à environ 11 ans d'alimentation électrique pour la Belgique.



C'est la phase de fabrication des appareils qui dévore le plus d'électricité et entraine la plus grosse part de pollution du cycle de vie d'un smartphone, avec près de 3/4 des émissions de CO2. Une des raisons en est que la production est essentiellement localisée en Chine, un pays dont l'économie repose toujours sur un mix énergétique extrêmement polluant, dominé par le charbon. Cet élément est central dans l'empreinte carbone très élevée des appareils électroniques, et donc dans leur impact sur le réchauffement climatique, écrit Greenpeace.

"Ce qui a eu lieu avec la campagne de rappel du Galaxy Note 7 de Samsung est représentatif d'un système gaspilleur et non viable", a commenté en marge du rapport Jude Lee, qui travaille pour Greenpeace en Asie du Sud-est. "L'entreprise doit guider le secteur informatique et se tourner vers un système qui permet aux téléphones d'être réparés, réutilisés et recyclés plus facilement".



En effet, le business model actuel de l'industrie du smartphone repose sur un cycle d'utilisation très court, note l'organisation. Les fabricants se dirigent de plus en plus vers des modèles qui ne permettent pas au consommateur d'augmenter la capacité de stockage ou de remplacer la batterie de l'appareil pour l'"adapter" à un usage plus long. Résultat: l'appareil entier finit à la poubelle après quelques mois ou années d'utilisation, ou dès que la batterie montre des signes de faiblesse, faisant le jeu des "nouveaux" modèles qui inondent constamment le marché. Le fait que des smartphones soient annoncés comme "gratuits" dans le cadre de certains contrats avec des opérateurs de téléphonie mobile pousse encore la tendance de l'utilisateur à acquérir un nouvel appareil assez rapidement. Or, on estime que moins de 16% des déchets électriques sont recyclés, indique Greenpeace. "En 2014 uniquement, les déchets électroniques provenant de petits appareils électroniques tels que les smartphones étaient estimés à 3 millions de tonnes métriques, selon une étude des Nations unies".



"En Asie, le volume des déchets électroniques auraient, selon les estimations, grimpé de 63% depuis 2012, ce qui dépasse l'accroissement de population ainsi que la capacité de la région de gérer cette masse de déchets de manière sûre", annonce l'organisation.

Celle-ci plaide pour un nouveau modèle de "production circulaire", basé sur des smartphones imaginés pour permettre une "mise à jour" des composants et une réutilisation des matériaux.

Source : 7sur7.be

 

 

Partager cet article

Le grand boom des énergies renouvelables

Publié le par Notre Terre

Le grand boom des énergies renouvelables

Pour la première fois dans l'Histoire, les investissements financiers et technologiques dans les énergies renouvelables sont deux fois plus importants que dans les mines de charbon, les puits pétroliers et de gaz.

 

Le dix-huitième colloque des énergies renouvelables a eu lieu à Paris mardi 31 janvier. Il tombe à pic après les déclarations tonitruantes et le scepticisme de Donald Trump sur la transition énergétique. Ce rassemblement de tous les grands producteurs d’énergie devrait faire la démonstration que le 45e président des États-Unis a peut-être la foi du charbonnier, mais qu’il n'a pas encore travaillé ses dossiers. Pour la première fois dans l'Histoire, les investissements financiers et technologiques dans les énergies renouvelables sont deux fois plus importants que dans les mines de charbon, les puits pétroliers et de gaz : 250 milliards pour les énergies vertes, 150 pour les énergies fossiles.



Derrière ces chiffres il y a une révolution en marche, qui s’appuie sur deux piliers. D'abord la technologie qui défriche tous les jours de nouveaux terrains. Dans le solaire, par exemple, le coût de production d'un panneau a été divisé par deux et sa durée de vie multiplié par six en vingt ans. Ensuite, le prix de l’électricité : on obtient aujourd'hui un mégawatt solaire pour 30 dollars quand la même quantité d’énergie produite par un EPR nucléaire revient à 110 euros.

 

La montée en flèche du solaire est très récente. Cette source ne fournit au total que 2% de la consommation énergétique mondiale. Mais c’est vrai que c’est celle qui a le vent en poupe. En moins de dix ans, le nombre de panneaux s'est multiplié de façon exponentielle. On en compte plus d’un milliard répartis sur les cinq continents. Avec une présence massive en Chine qui, par ailleurs, concentre les trois principaux fabricants de panneaux photovoltaïques. Il faut dire, grâce aux progrès techniques, l'objectif d’une autonomie individuelle (c’est-à-dire être le producteur de sa propre consommation) est désormais atteint.

C’est pour cela qu’un géant de l’énergie fossile comme Total s’est emparé de l’un des fabricants les plus performants de panneaux solaires en Californie, et qu’il vient de racheter les batteries SAFT qui développent des solutions de stockages de l’énergie. Les Anglo-saxons font de même.

La fin programmée du pétrole et du charbon n'est pas à prévoir dans un horizon proche. Mais sur le fond, l’affaire est entendue. Quand 600 des plus puissantes entreprises de la planète s’alarment du mépris de Donald Trump vis-à-vis du problème des rejets de CO2, quand Bill Gates investi 1 milliard dans les énergies nouvelles, quand le 19e congrès du Parti communiste chinois impose la priorité aux énergies alternatives, vous avez le sens du vent. Ce sera plus long que souhaité - une, voire deux générations - mais c’est inéluctable.

Source : RTL.fr

 

Partager cet article

Environnement / droits des animaux : l'injuste différence entre ce que veut le peuple et ce que décide l'Etat

Publié le par Notre Terre

Environnement / droits des animaux : l'injuste différence entre ce que veut le peuple et ce que décide l'Etat

Cette capture d'écran faite aujourd'hui me procure une joie certaine, je me dis en effet que l'être humain dans sa grande majorité est bon. La plupart des personnes qui ont répondu à ce sondage ont exprimées massivement leur désir de ne plus voir d'animaux sauvages dans les cirques.

Le philosophe utilitariste australien Peter singer racontait ceci à propos des cirques :

"Quand les enfants voient les animaux dans un cirque, ils apprennent que les animaux existent pour nous amuser. Au-delà de la cruauté qu'impliquent l'entrainement et le confinement de ces animaux, l'idée que nous devrions profiter du spectacle humiliant d'un éléphant ou d'un lion utilisé pour effectuer des tours de cirque montre un manque de respect pour les animaux en tant qu'individus."

 

Le cirque est pour moi la forme d'anthropocentrisme la plus évidente qui soit, comment peut-on tirer du plaisir à payer pour voir des animaux sauvages à la botte de l'homme? Le Lion du haut de sa magnificence est réduit à l'état de chat domestique stressé par les  cris du public et les injonctions de son "maître".

 

Mais revenons un instant sur ce sondage. Il est certes encourageant de voir une majorité d'individus voulant ne plus voir d'animaux sauvages dans les cirques mais dans le même temps, ils sont toujours là, ces animaux sont malgré tout encore dans leurs cages. Si notre démocratie avait été bien construite, nos énarques mérovingiens voleurs de biens et de démocratie appliqueraient sans discuter la volonté du peuple.

 

Ce sondage fait écho sur la très large proportion de français refusant la culture des OGM sur nos sols et pourtant ils sont toujours là, ces abominations mutantes sont toujours dans nos champs. 8 français sur 10 n'en veulent pas.

 

Né en cage et rêvant de liberté.

 

Allez-y riez maintenant! Allez donner votre argent pour applaudir la sinistre décadence de l'homme, la triste marche des animaux, riez! Riez! Venez voir de vos yeux l'animal soumis.

 

Non, donnez votre argent pour de nobles causes. L'argent n'a pas d'odeur parait-il, mais utilisez  votre billet de 10€ pour aller au cirque et il aura l'odeur de la cendre et de la mort.


 

Partager cet article