Sauver la planète est devenu possible!! Un concept malin et efficace.

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Tel est le leitmotiv de l’initiative américaine YES : Your Earth Share. Lancée en 2012, la jeune entreprise milite pour la protection de la nature en proposant à monsieur et madame tout le monde de devenir propriétaires fonciers afin de protéger une parcelle de Terre.
Acheter pour protéger

L’idée est simple, YES achète des terrains sauvages (non habités et non protégés par des ONG ou des Etats), partout dans le monde, les divisent en parcelles de quelques mètres carré et les revend sur son site pour une centaine d’euros à des particuliers. En retour, l’acheteur reçoit un titre de propriété ainsi que la possibilité de visiter ses nouvelles terres quand bon lui semble.

L’échange de bons procédés permet au nouvel acquéreur de participer à la protection de l’environnement, en s’engageant à ne pas modifier l’état de la parcelle achetée, et à YES de réinvestir 90% de ses bénéfices dans l’achat de nouvelles parcelles à protéger. Afin de garantir que ces investissements se fassent bien au profit de l’achat de nouvelles terres, la société est auditée chaque année par Grand Thorthon.

Diviser pour dissuader

YES prend également en charge les taxes auxquelles ces parcelles sont soumises pendant les dix premières années, ensuite le propriétaire a le choix entre assumer à son tour les charges ou renoncer à ses droits et libérer la parcelle.

Lorsqu’elle achète ces terrains, la jeune start-up rentre en compétition avec d’autres promoteurs ou prospecteurs pétroliers et chaque parcelle acquise devient alors une parcelle à l’abri du développement urbain, de la déforestation ou plus largement d’un écocide. De plus, en proposant ces terres à des particuliers aux quatre coins du globe, YES s’assure qu’il sera extrêmement difficile pour de potentiels acquéreurs immobiliers de racheter les terrains de l’ensemble des particuliers.

Des terrains dans le monde entier

Aujourd’hui, via le site de YES, il est possible d’acquérir des parcelles au Paraguay, USA, Canada et Finlande seulement, mais l’entreprise ne compte pas s’arrêter là. De nouveaux projets d’acquisition sont en cours au Brésil, Espagne, Cameroun, Bulgarie ainsi qu’en Russie.

YES souhaite ainsi agir en complémentarité des Etats et des ONG de protection de l’environnement et chaque propriétaire pourrait être exproprié si un gouvernement en faisait la demande. En clair, il ne s’agit pas d’une solution miracle mais plutôt d’une nouvelle option pour celles et ceux qui souhaitent investir dans la sauvegarde de la planète d’une manière originale.

Une belle initiative, dont le prix à payer serait, pour une fois, au profit de l’environnement et non à ses dépens.

 

 


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Pesticides : les 10 fruits et légumes les plus contaminés

Publié le par Notre Terre

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L’utilisation des pesticides tels qu’on les connaît (insecticides, fongicides et herbicides) a commencé dans les années 70. Quarante ans plus tard, cette pratique est devenue règle d’or et de nombreux résidus de pesticides se trouvent dans nos aliments. Rappelons que selon de récentes études, ils peuvent être la cause de cancers et présenter des menaces pour la fertilité masculine et le développement du foetus.


Chaque année, l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA) analyse quelque 70000 aliments pour connaître leur teneur en résidus de pesticides. Voici ce qu’elle a trouvé, tel que le résume le livre de l’ingénieur agronome Claube Aubert, Manger bio, c’est mieux!:

- Les résidus de 338 pesticides différents dans les légumes
– 319 dans les fruits
– 93 dans les céréales
– 34 dans les produits animaux

Cependant, tous les fruits et légumes ne sont pas logés à la même enseigne. Parmi les mieux lotis: les oignons, les échalotes et l’ail (avec seulement 13,6% des échantillons contaminés), les épinards (24,5%), les asperges et poireaux (24,6%) ou les légumes racines, tels que les pommes de terre ou les radis (26%). Claude Aubert explique:

    « L’essentiel des pesticides, et particulièrement des insecticides, sont utilisés à l’extérieur. Ils sont déposés sur les fruits et légumes via un pulvérisateur. C’est pourquoi les végétaux poussant à l’intérieur de la terre, tels que les pommes de terre, sont moins susceptibles d’être contaminés. »

Malheureusement tous les végétaux ne poussent pas sous terre et certains font les frais de l’omniprésence des pesticides. C’est pourquoi Claude Aubert recommande de manger bio le plus possible, car pour certains des végétaux en question, le taux de pesticides est divisé par 10 s’ils proviennent de l’agriculture bio.

    « La peau des fruits est la zone où se concentrent le plus d’antioxidants et de vitamines. Mais on ne peut la consommer que si le fruit est bio, car dans le reste des cas, c’est aussi dans la peau que se concentrent les pesticides.’


 
Les concombres et courgettes
Plus d’un tiers (37,7%) des concombres et courgettes seraient contaminés, selon l’EFSA.
Mais, selon Claude Aubert, le simple fait de les éplucher permet de se débarrasser d’une bonne partie des pesticides. Rappelons que ceux-ci sont pulvérisés de l’extérieur.

Les légumes secs (pois, haricots, lentilles,etc.)
Près de 40% des pois, haricots et lentilles seraient contaminés.


Les fruits à noyau (avocat, abricot, mangue,etc.)
Attention, c’est là que ça devient très inquiétant: plus de la moitié des fruits à noyau (54,8%) seraient porteurs de résidus de pesticides. Il faut savoir que ces fruits, très attaqués par les insectes, font l’objet de nombreux traitements.


Les fruits à pépins (pommes, poires,etc.)
« La pomme est extrêmement attaquée par les vers et autres insectes, rappelle Claude Aubert. Elle est la plante la plus traitée en France. » Résultat: 65,2% des échantillons de pommes et poires, rangées dans la catégorie des fruits à pépins, étaient porteurs de résidus de pesticides.

 

Les poivrons
Les poivrons, qui sont eux aussi très attaqués par les insectes, font donc l’objet d’un traitement intensif: Les deux tiers (66%) seraient porteurs de résidus de pesticides, à égalité avec…
La salade
Environ les deux tiers des échantillons de laitue analysés présentaient des résidus de pesticides.
Mais pourquoi? « La laitue est cultivée sous serre, ce qui pourrait expliquer que les pesticides ne se dissipent pas dans l’air », explique Claude Aubert.
Ce qui expliquerait pourquoi, à l’échelle mondiale, la salade est le végétal le plus contaminé.


Les fraises
Pour la même raison que la salade, la fraise est elle aussi sujette aux pesticides: 71,3% des échantillons analysés présentaient des résidus.

 

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Les agrumes
75% des citrons et oranges seraient porteurs de résidus de pesticides.


Les framboises
75,9% des framboises seraient contaminées.


Les raisins
A l’échelle mondiale, seuls 73,8% des raisins seraient porteurs de pesticides. Mais en France, ils seraient plus de 81%. « Le raisin porte le triste record du nombre de pesticides utilisés: 26 à lui seul, déclare Claude Aubert. En plus le raisin présente un vrai désavantage: on ne peut pas l’éplucher comme d’autres fruits, alors que c’est sur la peau que se dépose le plus grand nombre de pesticides. »

 

 


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Fast-food : ces additifs chimiques controversés retrouvés dans nos plateaux

Publié le par Notre Terre

Des milliers de Français se rendent quotidiennement dans les fast-foods pour manger des frites, des hamburgers ou du poulet frit et boire du soda. Il semblerait donc logique que les ingrédients contenus dans la nourriture servie par ces restaurants soient sans dangers (si consommés avec modération).

Mais d’après nos collègues américains du HuffPost, ce ne serait pas le cas. Découvrez doncles  six conservateurs suspects que l’on trouve dans les produits proposés par les grandes enseignes de restauration rapide.
Le glutamate monosodique (glutamate de sodium)
Où on le trouve : Dans les blancs de poulet panés du KFC.

Ce que c’est : Un assaisonnement auparavant utilisé uniquement dans la restauration chinoise que l’on trouve maintenant dans le poulet frit et les sauces dans certains fast-foods. Le Center for Science in the Public Interest, un groupe américain chargé de surveiller le domaine nutrition, le considère comme un additif que « certaines personnes devraient éviter » (ceux qui ont des maux de tête en en ingérant plus précisément).

 

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Le nitrite de sodium
Où on le trouve : Dans l’Œuf McMuffin au McDonald’s.

Ce que c’est : Un arôme et un conservateur utilisé dans les viandes fumées, comme le bacon, les hot-dogs et le jambon, présent sur la liste des ingrédients à éviter du Center for Science in the Public Interest (CSPI). « C’est probablement un risque minime mais tous ces aliments sont aussi remplis de sodium et de graisses saturées », estime le docteur Michael Jacobson, fondateur CSPI. « La présence de nitrite pourrait presque être un signe qui dirait aux consommateurs qu’un aliment n’est pas sain ».
Une étude européenne a montré que les personnes qui mangeaient beaucoup de viandes transformées — qui contiennent souvent du nitrite de sodium — auraient plus des risques d’avoir un cancer ou des problèmes cardiaques.

 

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Les colorants jaunes E102 et E110
Où on les trouve : Dans le thé glacé à la pêche et dans les pains à la cannelle vendus chez Burger King.

Ce que c’est : Des colorants artificiels utilisés dans la nourriture et les boissons. Bien qu’ils soient autorisés par les autorités, Robyn O’Brien, ancien analyste dans l’industrie alimentaire et auteur de The Unhealthy Truth, note que les entreprises britanniques commencent d’ores et déjà à les retirer de leurs produits à cause une étude qui a montré un lien entre colorants jaunes E102 et E110 et hyperactivité chez l’enfant..

 

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Le colorant caramel
Où on le trouve : Dans les sodas.

Ce que c’est : Un groupe de colorants fabriqué à partir de différents produits chimiques et d’aliments. Certains sont inoffensifs estime le docteur Michael Jacobson.
Mais d’autres — principalement ceux obtenus grâce à un processus qui utilise du sucre et de l’ammoniac — contiennent du 4-methylimidazole, un composant qui a été lié à l’augmentation des risques de cancers du poumon chez la souris dans des études menées par le National Toxicology Program.
Et le plus compliqué est de les repérer car tous les colorants de cette couleur ont le même nom. « Les fabricants de sodas sont de loin les plus gros utilisateurs de ce colorant-là », assure Jacobson. « Nous aimerions qu’ils soient plus précis sur les étiquettes et qu’ils précise le colorant utilisé ».

 

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L’acésulfame potassium
Où on le trouve : Dans certaines boissons light comme le Coca Zero.

Ce que c’est : Un édulcorant artificiel souvent utilisé à la place de l’aspartame ou la sucralose pour remplacer le sucre dans les sodas. « La recherche n’est actuellement pas très importante en ce qui concerne l’acésulfame, mais je le trouve inquiétant », confie Jacobson.
« Les études menées dans les années 70 avaient soulevé des problèmes et je pense que s’il était testé à nouveau aujourd’hui, il y aurait des chances pour qu’il soit responsable de cancers ».
L’utilisation de l’acésulfame potassium — qui apparait aussi sous les formes « acesulfame k », « ace k » ou « E950″ dans les listes d’ingrédients — est approuvée depuis les années 80 en Europe et aux États-Unis.

 

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L’hydroxyanisole butylé (BHA ou E320)
Où on le trouve : Dans des sauces dans les chaînes Carl’s Jr. et Green Burrito aux USA mais plus généralement dans les chewing-gums.

Ce que c’est : Un conservateur utilisé pour l’alimentation, la nourriture pour animaux et les produits cosmétiques considéré par l’Institut National de Santé des USA comme ayant des effets cancérigènes sur l’homme, après des études réalisées sur des rongeurs.
« Cette substance a provoqué des cancers sur les animaux et depuis quelques années les entreprises essaient de ne plus l’utiliser étant donné qu’il existe d’autres moyens de préserver la qualité et la conservation des produits », confirme Michael Jacobson. « On ne devrait pas en trouver dans la nourriture ».

 

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Pour lutter contre la pollution, la Chine choisit une solution... polluante

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En janvier 2013, la Chine tentait de sortir la tête de son épais nuage de pollution. En cause, l’impressionnante consommation de charbon du pays, qui équivaut à celle de l’ensemble du reste de la planète selon Euronews.

Comme ça devenait quand même compliqué de continuer de fermer les yeux sur un problème d’une telle ampleur, les autorités chinoises ont décidé d’agir. La solution: réduire l’utilisation de charbon et en profiter pour gagner une certaine indépendance énergétique.

Le pays prévoit donc de dépenser 14 milliards de dollars (10 milliards d’euros), d’après Reuters, pour construire des usines permettant de transformer le charbon en gaz naturel de synthèse dont les Chinois sont très friands. Ce projet leur permettrait notamment d’arrêter d’importer du gaz à des prix exorbitants depuis l’Australie, l’Indonésie ou encore le Qatar.

Seulement voilà, ces usines censées diminuer la pollution en Chine «augmenteraient dramatiquement l’émission de gaz à effet de serre, ainsi que les volumes de toxines, tout en consommant d’importantes quantités d’eau», explique Quartz, en citant une étude publiée par la Duke University.

La faute au procédé de gazéification du charbon, qui consiste à exposer cette énergie fossile à de la vapeur, de l’air sous haute pression, pour produire de l'hydrogène mais aussi du monoxyde de carbone (super toxique), explique le South China Morning Post.

Pas étonnant donc que les chercheurs aient montré que ce charbon gazéifié produit sept fois plus de gaz à effets de serre qu’un gaz normal, et s’il est brûlé pour générer de l’électricité, les émissions de carbone sont supérieures de 82% à celle d’un gaz normal.

    «Sur les 40 ans de longévité des neufs usines approuvées pour le moment par le gouvernement chinois, leur rejet de CO2 atteindra 21 milliards de tonnes contre 3 milliards pour une usine normale.»

A cela s’ajoute le fait que ces infrastructures doivent être construites dans des régions désertiques, et consommeront donc plus de 200 millions de tonnes d’eau par an. Le projet n’est pas encore très écolo…

«Utiliser le charbon pour en faire du gaz naturel peut être bon pour la sécurité énergétique de la Chine, mais son procédé de fabrication est un désastre pour l’environnement», conclut l’un des chercheurs.

 

 

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Super Trash : Le film qui va révolter la France

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Le 9 octobre prochain sortira en salle le film accablant de Martin Esposito qui révèle une vérité dérangeante, l’état des lieux dramatique du traitement de nos déchets.


Filmé à ciel ouvert dans une décharge du sud de la France (il y en aurait 2000 du même type sur le territoire), le film tourné pendant 600 jours témoigne d’une triste réalité et nourrit la révolte des spectateurs qui l’ont vu en avant-première. Ex-champion de Windsurf et passionné de photo, le réalisateur s’est installé avec 3 équipes de tournage à la Glacière, une décharge gérée par Véolia, un acteur de l’environnement et de la propreté.

Durant une soixantaine de minutes, le film a le mérite d’ouvrir le débat sur une situation souvent méconnue. Dans nos décharges se mêlent ainsi des cercueils d’enfants, des tonnes de nourriture encore consommables, des médicaments sortis d’usine et des produits toxiques. « L’enfer » résume Martin qui nous présente l’envers du décor d’une société de la surconsommation et du gaspillage. Masque au visage et caméra au poing, il témoigne de cette folie humaine en espérant qu’une prise de conscience émerge.

 

Martin nous explique les raisons du tournage de son film.


Lorsque j’ai vu le film d’Al Gore, Une vérité qui dérange, j’ai eu un déclic… Un choc… Une évidence… Il me fallait faire un tour du monde des décharges à ciel ouvert, un constat mondial sur la pollution liée à la surconsommation, à la surproduction et aux problèmes de recyclage…

Pour moi les pollueurs étaient les gros pays comme la Chine et les États-Unis… Et ça me rassurait de le croire. J’ai toujours cru que tout allait bien ici, en France. Je pensais qu’on était dans un pays sans gros problèmes écologiques. Je pensais que je pouvais faire confiance.


J’ai commencé à filmer dans une décharge sur la Côte d’Azur, à deux kilomètres de chez mes grands-parents. Je croyais n’y consacrer qu’une semaine de tournage et enchaîner avec mon tour du monde.

Mais très vite j’ai vu que la folie humaine était aussi présente chez moi, en France. J’ai vu les rivières empoisonnées par ce jus de décharge dont je ne connaissais pas encore le nom : le lixiviat. Alors, jour après jour, pendant deux ans, j’ai filmé ce trou immense qui peu à peu s’est transformé en montagne de millions de tonnes de déchets. Révolté, j’assistais à un drame environnemental et écologique.

Ma mission est de témoigner, là où j’ai grandi,dans ma région, dans mon pays, dans l’endroit que je pensais connaître mieux que personne.


Et de terminer par un message d’espoir :


Je crois qu’il n’est pas encore trop tard. Nous pouvons encore arrêter ce désastre. On doit agir. On doit se remettre en question, revoir toute la chaîne de production et de consommation… du début à la fin. C’est mon devoir de montrer, c’est notre devoir à tous de témoigner, pour agir ensemble afin que les choses changent, avant qu’elles ne nous tuent.


Le film réalisé de manière entièrement indépendante a lancé un projet de financement participatif pour lui permettre de se faire connaître et lance le débat sur la gestion de nos déchets. Soutenu par de nombreuses associations, Martin Esposito espère collecter 30 000 euros pour lui donner de la visibilité en achetant des espaces publicitaires et en organisant des campagnes évènementielles.

 

 

 

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