Quand l'art nous parle d'environnement

Publié le par Gerome

Parfois les images sont bien plus explicites que de longs discours.  En voici quelques unes que j'ai trouvé en maraudant sur le net. J'aime le pouvoir des images, leurs significations,  leurs sens, le message que l'on peut lire...Et en matière d'environnement je peux vous assurer que les dessinateurs sont prolifiques! Les grands sujets d'actualité environnementale sont traités souvent de façon satyrique avec une pointe d'humour noir. Les OGM, les pesticides, le braconage, le réchauffemlent climatique, la pollution etc... autant de sujets graves et douloureux qui sont illustrés et commentés pour alerter l'opinion publique. On lit de moins en moins, on regarde de plus en plus, l'image est donc le support idéal pour l'information.

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.....Bien des discours sont résumés par la clarté de ces images. La société du visuel aime regarder, contempler et comprendre un concept par un simple coup d'oeil qui ne lui demandera aucun travail de lecture et de recherche. L'image racconte tout, elle dit tout, elle renseigne sur une situation. Plus elle est choquante ou peu conventionnelle plus elle sera regardée. L'art qui parle d'environnement a compris cette démarche et use avec brio de toutes les techniques artistiques pour nous interpeller.


Publié dans Nature

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Consommer mieux au lieu de produire plus

Publié le par Gerome

Le modèle énergétique actuel est basé sur une croissance infinie alors que les ressources sont limitées. Un collège d'experts démontre qu'il est possible de sortir de cette impasse. Il préconise une démarche en 3 volets :
- sobriété,
- efficacité,
-renouvelables.

La sobriété consiste à supprimer les gaspillages. L'efficacité permet de réduire les pertes en favorisant des solutions performantes (éclairage, électro-ménager, bâtiment...). Les renouvelables couvrent les besoins énergétiques ainsi maîtrisés, pour un investissement raisonnable.

Le scénario NégaWatt pour la France suit cette démarche. Il propose une série d'actions concrètes basées uniquement sur des techniques éprouvées et sans risque. D'ici à 2050, on pourrait ainsi économiser 64 % d'énergie, produire 71 % de l'énergie primaire avec les renouvelables, et diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre du secteur énergétique. Le recours au nucléaire deviendrait inutile vers 2040. Des études allemandes et suisses, notamment, parviennent à des conclusions similaires.
La condition impérative pour obtenir de tels résultats : appliquer dès maintenant les mesures préconisées.
Source : nucleaire non merci

Publié dans Nature

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Sagesse indienne

Publié le par Gerome

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Les indiens d'Amérique du Nord furent les témoins de leur chute, les spectateurs de la décadence, les victimes de l'occident et de ses sbires. Aujourd'hui vivant dans des parcs tels des animaux, ils étaient autrefois les maîtres et les protecteurs de leur Terre, respectant et sacralisant la vie. Leur enseignement est plein de sagesse et 200 ans plus tard, il est hélàs toujours d'actualité.
Lisez plutôt :

"Les Blancs se moquent de la terre, du daim ou de l'ours. Lorsque nous, Indiens, cherchons les racines, nous faisons de petits trous. Lorsque nous édifions nos tipis, nous faisons de petits trous. Nous n'utilisons que le bois mort.

L'homme blanc, lui, retourne le sol, abat les arbres, détruit tout. L'arbre dit « Arrête, je suis blessé, ne me fais pas mal ». Mais il l'abat et le débite. L'esprit de la terre le hait. Il arrache les arbres et les ébranle jusqu'à leurs racines. Il scie les arbres. Cela leur fait mal. Les Indiens ne font jamais de mal, alors que l'homme blanc démolit tout. Il fait exploser les rochers et les laisse épars sur le sol. La roche dit « Arrête, tu me fais mal ». Mais l'homme blanc n'y fait pas attention. Quand les Indiens utilisent les pierres, ils les prennent petites et rondes pour y faire leur feu... Comment l'esprit de la terre pourrait-il aimer l'homme blanc?... Partout où il la touche, il y laisse une plaie."

Vieille sage Wintu (Indiens de Californie)

 
"Je peux me rappeler l'époque où les bisons étaient si nombreux qu'on ne pouvait les compter, mais les Wasichus (hommes blancs) les ont tués tant et tant qu'il ne reste que des carcasses là où ils venaient paître auparavant. Les Wasichus ne les tuaient pas pour manger; ils les tuaient pour le métal qui les rend fous et ils ne gardaient que la peau pour la vendre. Parfois ils ne les dépeçaient même pas. Ils ne prenaient que les langues et j'ai entendu parler de bateaux-de-feu descendant le Missouri chargés de langues de bison séchées. Parfois ils ne prenaient même pas les langues; ils les tuaient simplement pour le plaisir de tuer. Ceux qui ont fait cela étaient des fous. Quand nous chassions le bison, nous ne le faisions que selon nos besoins."

Hehaka Sapa, grand chef Sioux

"Les vastes plaines ouvertes, les belles collines et les eaux qui serpentent en méandres compliqués n'étaient pas « sauvages » à nos yeux. Seul l'homme blanc trouvait la nature sauvage, et pour lui seul la terre était « infestée » d'animaux « sauvages » et de peuplades « sauvages ». A nous, la terre paraissait douce, et nous vivions comblés des bienfaits du Grand Mystère. Elle ne nous devint hostile qu'à l'arrivée de l'homme barbu de l'Est qui nous accable d'injustices insensées et brutales."

Standing Bear, chef Lakota (Sioux)

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"Le Grand Esprit nous a donné une vaste terre pour y vivre, et des bisons, des daims, des antilopes et autres gibier. Mais vous êtes venus et vous m'avez volé ma terre. Vous tuez mon gibier. Il devient dur alors pour nous de vivre.
Maintenant vous nous dites que pour vivre, il faut travailler. Or le Grand Esprit ne nous a pas fait pour travailler, mais pour vivre de la chasse.
Vous autres, hommes blancs, vous pouvez travailler si vous le voulez. Nous ne vous gênons nullement. Mais à nouveau vous nous dites « pourquoi ne devenez-vous pas civilisés? » Nous ne voulons pas de votre civilisation ! Nous voulons vivre comme le faisaient nos pères et leurs pères avant eux."

 

Crazy Horse, grand chef Sioux du clan Oglalas

A méditer.....



Publié dans Divers (Hors sujet)

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Exemple d'une maison totalement écolo

Publié le par Gerome

Voici le projet d’une maison écologique, familiale et urbaine. Conçue de tel sorte à ce que toute l’énergie nécessaire soit produite par le site lui-même. Pour y pavenir différentes tecnologies sont utilisés, panneau solaire déroulable, turbine à vent, système géothermique pour le réchauffement, immenses baies vitrées pour profiter de la lumière du soleil… Tout a été pensé pour que la maison soit la plus écolo possible, en parfaite symbiose avec la nature et son environnement.

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Publié dans Habitat

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Les glaciers tibétains seraient en train de fondre !

Publié le par Gerome

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Sur le plateau tibétain, les immenses glaciers sont peut-être en régression depuis au moins 50 ans. Une équipe sino-américaine n’a en effet pas trouvé trace des tests nucléaires atmosphériques dans des carottes de glace. Si le phénomène se poursuit, près de 500 millions de personnes sont menacées.
En 2006, quatre carottes de glace ont été prélevées sur le sommet du Naimona'nyi, un grand glacier à 6.050 mètres d’altitude sur le plateau tibétain. Les chercheurs étaient à la recherche d’éléments radioactifs comme le strontium 90, le  cesium136, le tritium et même le chlore 36.

Ces éléments sont présents dans les retombées radioactives des essais atomiques atmosphériques ayant eu lieu depuis les années 1950. On les retrouve dans le monde entier au sein des carottes glaciaires extraites de deux régions polaires et des glaciers tropicaux. Ils permettent de détecter des variations de la quantité de glace et de neige ayant pu fondre ces dernières années.

Ainsi, dans les carottes de glace forées en 2000 au Kilimandjaro (5.890 mètres d'altitude), les retombées radioactives des tests nucléaires ont été trouvées à seulement 1,8 mètre de la surface. En 2006, les glaciologues ont constaté que ce glacier tropical avait perdu une couche de glace épaisse de plus de 2,5 mètres. On ne retrouve donc plus la couche contenant des éléments radioactifs, une situation identique à celle constatée aujourd’hui avec le Naimona'nyi dans l'Himalaya.

Un sixième de la population mondiale est concernée :

Un des chercheurs, le professeur Lonnie Thompson de l’Ohio State University et membre du Byrd Polar Research Center, n’hésite pas à dire que d’ici 2015 à 2020 le glacier du Kilimandjaro pourrait bien avoir complètement fondu. Si l’on transpose cette analyse au cas de l’Himalaya, la situation devient très préoccupante.

Il y a en effet quelque 12.000 kilomètres cubes d'eau douce stockée dans les 15.000 glaciers de l'Himalaya, davantage que dans le lac Supérieur à la frontière entre le Canada et les Etats-Unis. Cette taille ne doit pas étonner puisque ces glaciers constituent le réservoir d’eau douce à l’origine de grands fleuves, à commencer par le Gange, l'Indus et le Brahmapoutre, qui fournissent en eau presque un sixième de la population mondiale. Or, les glaciers du plateau tibétain pourraient bien avoir diminué de 80 % d’ici à l’an 2030. Au moins 500 millions de personne verraient donc leurs conditions de vie gravement menacées.

Source : Futura Sciences

Publié dans Nature

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