Garantir à tous une alimentation saine et écolo : jamais une aussi grande ville n'avait eu une telle ambition ! Gros plan sur un pari génial et futuriste.
Quand la politique fait preuve de volonté, tout est possible. La preuve à Albi où les élus de la ville viennent de se fixer un objectif aussi concret qu’utile et ambitieux : parvenir à l’auto-suffisance alimentaire de toute la commune à l’horizon 2020 !
Concrètement, cette ville de 51 000 habitants veut réorganiser sa production agricole pour que 100% de ce dont elle a besoin soit disponible dans un rayon de 60km seulement !
Avec à la mise en place de circuits-courts, la ville d’Albi vise trois objectifs : réduire l’impact carbone lié aux transports de marchandise, sécuriser les approvisionnement en cas de crise alimentaire et s’assurer une meilleure qualité des produits consommés !
Mais attention, l’autosuffisance alimentaire ne se décrète pas : elle se construit à force de décisions nouvelles et pragmatiques. Ainsi, la ville d’Albi a déjà préempté 73 ha de friche à deux pas du centre-ville. A mesure qu’elle en deviendra propriétaire, elle les mettra à disposition des nouveaux maraîchers à qui il ne manque qu’une terre pour exprimer le savoir-faire !
Ces terrains seront mis en location pour la modique somme de 70€ par an et par hectare. En échange, leurs exploitants devront juste s’engager à faire du bio et à réserver leur production au marché local.
Depuis le début de l’année, 8ha ont déjà été cédés, et 7 emplois créés !
En marge de cette politique d’acquisition de terres agricoles, la ville d’Albi a aussi décidé de donner un coup de pouce aux "Incroyables comestibles", ce mouvement révolutionnaire qui encourage la culture et la cueillette de fruits et de légumes bio partout, tout le temps et gratuitement !
Dans cette optique, les espaces verts communaux sont là aussi mis à disposition de tous ceux qui ont des graines à semer. Adieu géraniums, bonjour poireaux ! Et tant pis pour les vieilles habitudes, d’autant que ce qui est bon peut aussi être beau !
Le Figaro rapporte que les habitants n’osent pas encore se servir gratuitement dans ces potagers sauvages encouragés par la mairie. « Ils ont l’impression que c’est du vol ». Il faudra donc un peu de temps pour que la population se réapproprie la terre et ses richesses, mais le mouvement est lancé ! Dernière étape pour parvenir à l’autosuffisance : convaincre la grande distribution de s’approvisionner auprès des producteurs locaux. Et, là aussi, c’est en bon chemin. Il faut dire que les clients consommateurs se détournent de plus en plus des produits venus de loin. Les grandes surfaces n’ont donc plus d’autre choix que de s’adapter !
Ne manger que des aliments sains, bons et produits par ses voisins : l’auto-suffisance alimentaire, c’est ça ! Aujourd’hui, l’idée ressemble encore à une utopie. Mais demain, si les consommateurs et les politiques se donnent la main comme à Albi, alors ce sera la norme !
L'ONU a estimé les décès causés par l'utilisation massive de pesticides qui soutient l'agriculture de masse, et on compte ainsi 200.000 victimes par an de ce choix. Les envoyés spéciaux de l'Onu, Hilal Elver et Baskut Tuncak soutiennent dans leur rapport qu'une utilisation aussi massive de ces produits n'est pas nécessaire pour le développement agricole et les moyens de subsistance de la population croissante. Le rapport a été présenté à Genève, au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies.
Selon le rapport de l'ONU, il est faux de penser que « l'agriculture industrielle intensive, qui repose en grande partie sur les pesticides, est nécessaire pour augmenter le rendement des cultures pour nourrir une population mondiale croissante » Et surtout, les 200.000 décès par an montrent que ces pesticides sont hautement toxiques.
Pendant ce temps, les grandes multinationales du secteur...
Les multinationales du secteur nient jusqu'à la mort. Bien que les dommages causés par l'utilisation massive des pesticides sont scientifiquement prouvés (pollution de l'environnement, des écosystèmes et tout ce qui en découle), ces géants commerciaux se protégent derrière l'absence d'un règlementation qui, d'ailleurs, leur permet d'utiliser des techniques de marketing agressives et tout à fait contraires à l'éthique.
Sur le rapport, nous lisons: « sans ou avec une utilisation minimale de produits chimiques toxiques, il est possible de produire des aliments nutritifs et plus sains, sans polluer ou épuiser les ressources naturelles. »
Et si on pensait (enfin) à la planète, une fois la crise passée ? C’est le vœu qu’on fait dix ministres européens de l’Environnement en appelant vendredi à ce que les plans de relance post-épidémie de coronavirus prennent en compte les questions d’environnement et de climat. Le texte est signé par les ministres autrichien, danois, italien, finlandais, letton, luxembourgeois, néerlandais, portugais, espagnol et suédois.
L’heure est actuellement à la lutte contre l’épidémie, mais « nous devrions nous préparer à reconstruire nos économies en introduisant des plans de relance destinés à redonner à l’Europe et à ses citoyens un progrès et une prospérité rénovés et soutenables », écrivent-ils dans un texte publié par le site climatechangenews.com.
« Envoyer un message politique fort au monde »
« Nous devons résister à la tentation de solutions à court terme en réponse à la crise actuelle qui risquent d’enfermer l’UE dans une économie basée sur les énergies fossiles pour des décennies », avertissent-ils. « La leçon du Covid-19 est qu’il est essentiel d’agir rapidement. Nous devons donc tenir nos ambitions pour réduire les risques et les coûts de l’inaction dans les domaines du changement climatique et de la perte de biodiversité », poursuivent-ils.
Ils appellent à une « réponse européenne commune » dans le cadre du « Green deal » européen annoncé par la commission de l’UE, et notamment à « accroître les investissements, particulièrement dans les domaines de la mobilité soutenable, de l’énergie renouvelable, la rénovation des bâtiments, la recherche et l’innovation, le rétablissement de la biodiversité et l’économie circulaire ».
« Nous devons envoyer un message politique fort au monde et à nos citoyens que l’UE montrera l’exemple même dans ces moments difficiles et ouvrira la voie vers la neutralité carbone et le respect de l’accord de Paris », concluent les ministres.
Cette vidéo vous présente la situation tragique en cours dans le monde, ces données sont factuelles. Actuellement, nous sommes non seulement dans la 6e extinction massive mais aussi dans la 1ère extermination globale de la vie sur Terre. La fin du monde dans le sens de la diversité du vivant est probable. Les accords de la COP21 de Paris sont très insuffisants pour sauver le monde de plus qu’ils ne sont pas respectés : en 2010, les émissions de CO2 atteignaient 30 milliards de tonnes par an, en 2019, nous en sommes à 41 milliards de tonnes par an.
Récemment, d’après les scénarios les plus pessimistes, une augmentation de +7°C est envisageable tandis que le scénario le plus optimiste prévoit une augmentation de +2°C pour 2100, ce qui n'est pas anodin.
Il est temps de repenser le monde, de ne plus voir la nature comme une ressource à exploiter, de revoir notre manière d’habiter l’espace et notre gestion des ressources qui nous sont léguées.
Près d’une centaine de tortues de mer ont pu sortir de leurs œufs et rejoindre la mer sur une plage du nord-est du Brésil, à Paulista près de Recife. Un spectacle incroyable permis grâce au confinement des habitants de la région.
Seuls les employés de la ville ont pu assister à ce spectacle : 97 bébés tortues ont rejoint la mer après être sortis de leurs œufs près de Recife dimanche 29 mars 2020, rapporte le quotidien britannique The Guardian .
Ce sont donc près d’une centaine de tortues à écailles (ou imbriquées). Une bonne nouvelle car l’espèce est en danger critique d’extinction selon la WWF, le plus haut niveau d’alerte. Ces tortues, qui peuvent mesurer jusqu’à 110 cm de long et peser 85 kg, ont été par le passé fortement chassées pour fabriquer des peignes et des montures pour lunettes.
Mesures de confinement au Brésil
Depuis plusieurs années, cet événement était suivi sur place par des centaines de personnes. Cette fois, la plage était désertée en raison du confinement imposé dans cette province du Pernambouc où résident neuf millions de personnes.
Les plages sont interdites à la population locale depuis plusieurs jours, une décision prise par le gouverneur de l’État, Paulo Câmara. Ce type de mesure est fortement contestée par le président d’extrême droite du pays, Jair Bolsonaro.