Bilan des journées de ramassage des déchets sur les pistes de ski en stations de montagne

Publié le par Gerome

communiqué Mountain Riders, 19.07.07

Après deux mois et demi de ramassages intensifs des déchets, le collectif 2007 tire le bilan définitif de son action.
Chiffres clés :
41 stations des Alpes du Nord, Sud, des Pyrénées et des Vosges soit 10% des stations françaises !
20 tonnes de déchets
2500 ramasseurs volontaires

Quels retours des stations ?

Les acteurs des différentes stations ont dans l’ensemble très bien accueilli ces journées de nettoyage. Les différents acteurs professionnels, Remontées mécaniques, Office de tourisme, Mairies, hébergeurs, commerçants et surtout vacanciers ont été sollicités pour être partie prenante dans la majeure partie des cas pour accompagner le projet et soutenir l’organisation. Ce qui a eu lieu en règle générale, en lien avec une prise de conscience grandissante de chacun sur l’urgence environnementale actuelle.
Quels déchets ?

On constate globalement encore cette année un recul des déchets provenant les touristes : canettes, emballages, bouteilles plastiques, mégots etc… Sans doute lié aux nettoyages successifs, la  prise de conscience personnelle en cours dans notre société aujourd’hui. 80% du  volume de déchets ramassés concerne l’aménagement et l’exploitation de la station : remontées mécaniques et construction immobilière. D’où la nécessité de mise en place d’une certification environnementale de ces entreprises pour une prise en compte de cette problématique. (…)

Des conséquences ?

Cette action symbolique qu’est le ramassage des déchets commence à avoir des répercussions positives au sein des stations. Nous pouvons le voir par l’augmentation des ramassages, quarante cette année contre 20 en 2006 et… 8 en 2001 ! et de plus en plus de médias présents sur les lieux de ramassages !   Et surtout des actions concrètes pour l’environnement qui se mettent en place à la suite des ramassages: réunion des acteurs sur des  problématiques locales, mise en place de poubelles sur site sensible, mise en place de sensibilisation grand public.


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L'empreinte écologique des français augmente

Publié le par Gerome

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Le 14 juillet, c’est le jour de la Fête Nationale en France, jour du défilé, de la traditionnelle Garden-party à l’Elysée… Mais cette année, le 14 juillet a rêveti une autre dimension beaucoup moins festive. En effet, ce sera le jour à partir duquel l’empreinte écologique de la France (5,6 hectares par personne) dépassera sa capacité biologique nationale (3,0 hectares par personne).
A compter de ce jour, et comme chaque année, la France vivra « à crédit » sur ses ressources écologiques, autrement dit elle doit faire appel aux capacités naturelles des autres pays pour combler son déficit et assurer son mode de vie. Un mode de vie qui nécessite 3 planètes si tout le monde vivait comme un Français s’était ému en 2002 à Johannesburg, l’ancien président de la République, Jacques Chirac.

L’empreinte écologique est un outil de mesure de l’impact écologique de l’homme sur la planète. Fruit du travail de nombreux chercheurs dans le monde et popularisée par le WWF, elle évalue la surface nécessaire en hectares pour produire les ressources naturelles que nous utilisons, et pour absorber les déchets (y compris le CO2) que nous produisons. Elle peut s’appliquer à un pays, une collectivité, une entreprise, un individu.
Dotée d’une forte capacité d’évocation qui la rend très pédagogique pour le grand public, largement diffusée dans de nombreux pays, l’empreinte écologique est un indicateur qui permet de compléter et d’enrichir l’évaluation des progrès de nos modes de vie vers un développement plus respectueux de l’environnement.

Le WWF, qui a popularisé cet indicateur, souhaite partager ses connaissances et les véhiculer au plus grand nombre, pour permettre à tous de considérer, comme le déclarait Michel Barnier, ancien ministre de l’Environnement, « (…) le caractère durable ou non durable des modes de production et de consommation, (…) et d’éclairer la valeur relative des variations du PIB ».
A l’heure de la préparation du Grenelle de l’environnement, le WWF-France lance donc « Empreinte écologique », une newsletter dont le premier numéro est paru le jour de la fête Nationale. Cette publication trimestrielle a pour vocation de mieux faire connaître l’outil, de tenir informé de son actualité (évolution, utilisation, etc.) et enfin de susciter la réflexion.



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2008 - Proclamé : Année internationale de la planète Terre

Publié le par Gerome

 
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L'Assemblée générale des Nations Unies a proclamé 2008 Année internationale de la planète Terre pour sensibiliser le public à l'importance pour le développement durable “Nous n'héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants” Antoine de Saint-Exupéry. L'Année Internationale de la Planète Terre, a pour but d'assurer une compréhension plus efficace par l'Homme des connaissances accumulées par les 400.000
"géoscientifiques" dans le Monde.  L'“Année” bénéficie aujourd'hui du soutien de 191 pays appartenant aux Nations Unies.
En France, l'Année Internationale de la Planète Terre, qui prendra son essor principalement en 2008, est organisée sous l'égide de l'Académie des Sciences par les cinq comités nationaux des unions scientifiques internationales en géosciences représentées au Conseil International des Unions Scientifiques (ICSU) :
CNFGG : Comité National Français de Géodésie et Géophysique
CNFG : Comité National Français de Géographie
AFES : Association Française pour l'Etude des Sols
CNFG : Comité National Français de Géologie
CNF-INQUA : Comité National Français pour l'étude du Quaternaire
L'Année Internationale de la Planète Terre est une occasion majeure d'oeuvrer pour la valorisation de la connaissance de notre planète dans les domaines d'activité où le besoin s'en fait le plus sentir : l'environnement, la santé, la gestion des ressources, la qualité de vie.


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La pile à combustible arrive enfin à maturité

Publié le par Gerome

GM-Volt-2007-2.gifLe nouvel hybride VOLT de general motors

General Motors souhaite passer à la vitesse supérieure pour fabriquer une pile à combustible suffisamment puissante et abordable. Grâce à une récente trouvaille pour les catalyseurs, un élément cher de la pile à combustible, GM estime qu'il pourrait concevoir une pile qui coûterait environ 50 dollars le kilowatt de puissance (soit presque l'équivalent du coût de fabrication d'un moteur à essence conventionnel) et qui serait prête à l'horizon 2009. En juin 2007, GM a annoncé que 500 ingénieurs affectés au projet et qui travaillaient jusqu'à présent dans ses laboratoires de recherche iraient dans le service de la production des nouveaux véhicules. 400 de ces ingénieurs appartiendront à la division des groupes motopropulseurs. Les 100 autres essaieront d'élaborer des piles à combustible compatibles avec les futurs véhicules du constructeur.

Le démonstrateur technologique de General Motors, le Sequel à pile à combustible, est le premier véhicule à avoir parcouru 300 miles (482 km) sur un seul plein d'hydrogène. D'après GM, l'exploit est d'importance car l'autonomie du Sequel se rapproche de celle d'un véhicule à essence actuel. Le constructeur a souhaité réinventer l'automobile. Le Sequel est la réponse apportée par GM pour que le monde puisse bénéficier d'un véhicule plus propre, non dépendant du pétrole et qui apporte un progrès dans quasiment tous les domaines. Selon GM, le Sequel démontre parfaitement que sa conception du futur de l'automobile est réaliste et compatible avec l'environnement.

Le Sequel avait été présenté en 2005 au Salon de Détroit. Il s'agit du premier véhicule au monde à réunir un système de propulsion par pile à combustible et toute une série de technologies très en avance, telles que le freinage ou la direction électrique, les moteurs dans les roues, les batteries lithium-ion ou encore une structure tout en aluminium. Il fonctionne avec un carburant propre, l'hydrogène, obtenu par des méthodes renouvelables, et ne rejette que de la vapeur d'eau.

gm1.gifLe sequel

Larry Burns, vice-président de GM chargé de la recherche et du développement et du planning stratégique, a expliqué : "Le Sequel bouleverse fondamentalement le patrimoine génétique de l'automobile actuelle... Il échange son moteur à combustion interne, le pétrole et les systèmes mécaniques contre une propulsion par pile à combustible, l'hydrogène et les systèmes électriques. Avec le Sequel, GM a donné naissance à un véritable véhicule, capable de plaire au public mais aussi de conduire à des moyens de transports automobiles compatibles à long terme avec notre environnement. Le Sequel est un véhicule qui apporte un progrès dans quasiment tous les domaines : il est plus rapide, tient mieux la route, il est plus facile à conduire, plus beau, tout en étant en même temps sûr et ne rejetant que de la vapeur d'eau. Il y a quatre ans, notre président-directeur général, Rick Wagoner, nous avait mis au défi de repenser complètement l'automobile. Avec la Sequel, nous avons relevé le défi de Rick en réinventant l'automobile et en lui donnant une réalité. Nous avons prouvé qu'une nouvelle génétique automobile est possible pour demain."

Par rapport aux autres véhicules à pile à combustible, le Chevrolet Sequel dispose d'une autonomie encore jamais atteinte entre chaque plein, ainsi que de belles accélérations, puisqu'il est capable de parcourir le 0 à 100 km/h en environ 10 secondes. Le Sequel dispose également de toutes les qualités que l'on peut atteindre d'un SUV crossover cinq places de luxe : ligne élégante, intérieur spacieux, structure et carrosserie conçues pour répondre à toutes les normes Federal Motor Vehicle Safety. Il dispose d'une plate-forme technique peu épaisse ressemblant à une planche de skateboard, et qui abrite tous les systèmes essentiels de propulsion, de freinage et de suspension.

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Comment les villes assèchent le climat local

Publié le par Gerome

Par Jean-Luc Goudet - Futura-Sciences

Pour la première fois, une étude, menée sur des images prises par satellite, démontre un lien entre croissance urbaine et climat. Un second travail, également basé sur des images spatiales, conduit à penser que les traités sur la protection de l’environnement sont d’une faible efficacité…

 

Karen Seto travaille à l’Institut de l’environnement Woods à l’université de Stanford mais elle est née à Hong-Kong. C’est l’endroit qu’elle a choisi pour étudier l’effet de la croissance urbaine sur l’environnement. Au nord de la cité, dans le delta de la Rivière des Perles, la Chine a créé en 1980 une zone d’activités autour de Shenzhen.

 

La chercheuse et ses collègues ont utilisé des données recueillies par le satellite américain Landsat pour suivre ce secteur dans les décennies qui ont suivi. Entre 1988 et 1996, la surface urbanisée autour de Shenzen a augmenté de 300 %. Dans le Journal of Climate, les auteurs de l’étude détaillent les changements observés durant la même période par seize stations météorologiques. La corrélation est nette : à mesure que la zone urbaine s’étendait, les précipitations hivernales se réduisaient.

 

« Essentiellement, cet effet est dû à la transformation d’un couvert végétal en surfaces asphaltées et en bâtiments, explique Karen Seto. Les sols ont alors une moindre capacité à absorber l’eau. Durant les mois d’hiver, l’humidité est moins élevée ce qui conduit à une réduction des précipitations. On n’observe pas le même impact en été, en partie à cause de la mousson, qui masque l’effet de l’urbanisation. » Bien sûr, cet assèchement n’a rien de surprenant et ne constitue pas une découverte scientifique… Mais c’est la première fois qu’on le mesure de façon précise. Karen Seto ajoute qu’un tel effet ne s’observe pas du tout avec les petites villes mais uniquement avec les grandes zones urbaines.

 

Aquaculture envahissante

 

La même chercheuse est co-auteur d’une autre étude, publiée dans Global Environmental Change et également basée sur l’analyse d’images prises par satellite. Cette fois, la scène se passe au Vietnam, dans le delta de la Rivière rouge, au nord du pays. Dans les années 1980, face au développement incontrôlé de l’aquaculture qui détruisait progressivement les mangroves, le gouvernement a voulu protéger une partie de la côte en créant une réserve dans la région de Xuan Thuy.

 

Depuis 1988, elle est gérée en respectant la convention Ramsar, un accord international pour la préservation des zones humides signé en 1971 (dans la ville iranienne de Ramsar).

 

Cette protection est-elle efficace ? Pour le savoir, Karen Seto et ses collègues ont simplement comparé les images prises par satellite de la réserve de Xuan Thuy et d’une autre réserve, non concernée par la convention Ramsar. Résultat cruel : les berges colonisées par les exploitations aquacoles, avec bien sûr destruction de la mangrove, se développent plus rapidement dans le secteur censément protégé par la convention…

RedRiverDelta.jpgDelta de la Rivière rouge, Vitenam. Sur l’image de droite, on remarque que les exploitations aquacoles dans la réserve gérée selon la convention Ramsar (zone cerclée en bas) sont plus étendues que dans la zone non protégée (en haut).

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