Dérive sécuritaire du gouvernement : 24 écologistes assignés à résidence

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Dérive sécuritaire du gouvernement : 24 écologistes assignés à résidence

 

 

Vingt-quatre militants écologistes jugés susceptibles de manifester à l'occasion de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique, qui débute lundi près de Paris, ont été assignés à résidence. Cette mesure décidée dans le cadre de l'état d'urgence après les attentats du 13 novembre a été vivement critiquée par des acteurs du monde associatif. Des marches prévues en marge de la COP21 qui devaient rassembler des milliers de personnes ont par ailleurs été interdites pour des raisons de sécurité. Certains collectifs locaux ont par conséquent prévu des formes alternatives de mobilisation.

 

« Même en état d'urgence prolongé, il faut que les libertés des Français soient respectées ». Voilà la version sobre des critiques d'Emmanuelle Cosse, la secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts qui, plus frontalement, estime qu'il n'est « pas acceptable que des militants de l'écologie soient pris pour cible ».

 

Ce message a également été porté au président de la République François Hollande qui recevait ce samedi des représentants d'organisations mobilisées contre le changement climatique. Et ses invités lui ont fait part de leur inquiétude. Les militants concernés par ses assignations à résidence sont pacifistes, assure Jean-François Julliard, le directeur général de Greenpeace France.

 

« On a clairement dit au président de la République et aux deux ministres qu’on était inquiets du climat dans lequel allait commencer cette COP parce qu'autant on comprenait l’enjeu sécuritaire après les attaques à Paris autant là on ne comprend plus aujourd’hui avec plus d’une vingtaine de militants climatiques qui ont été mis sous assignation à résidence, donc ils n’ont plus le droit de sortir de chez eux pendant les 15 jours de la COP », rapporte Jean-François Julliard.

 

A l'en croire, le chef de l'Etat s'est montré réceptif et veillera à ce que ce type de restrictions de libertés ne se reproduise plus. Mais le ministre de l'Intérieur, lui, ne se dédie en rien. Bernard Cazeneuve assure que les personnes ainsi assignées se sont livrées, par le passé, à des « actes violents à l'occasion de manifestations ». Qui plus est, dit-il, « elles avaient exprimé le souhait de ne pas respecter les principes de l'état d'urgence ». Et si le doute était encore possible, le ministre conclut : « j'assume totalement cette fermeté ».

 

Une décision qui révolte Benoît Hartmann, le porte-parole de la fédération France Nature Environnement. « Nous faisons tous, nous associations, partie de la Coalition climat 21 et l’une des personnes qui travaille dans cette coalition pour nous a été assignée à résidence sans raison valable puisqu’elle ne fait partie d’aucun mouvement extrême et qu’elle est au même titre que nous membre de cette Coalition climat 21. »

 

Privées de manifs à Paris, les ONG se mobilisent autrement

L'état d'urgence interdit également les grands rassemblements, mais les organisations entendent tout de même faire donner de la voix. Pas de marche, cela ne veut pas dire ne pas être présent dans la rue.

 

A défaut de défilé, une chaîne humaine sera formée là où la manifestation devait se dérouler. Ne pas battre le pavé, cela ne veut pas dire ne pas le recouvrir. Si les marcheurs ne sont pas les bienvenus, rien n'interdit à leurs chaussures d'être là. L'organisation Avaaz a ainsi récupéré des milliers de paires de souliers. Et dans la matinée, l'emblématique place de la République sera recouverte de ces mocassins, escarpins ou brodequins. Il y aura même des mules papales, cadeau du souverain pontife à la lutte contre le changement climatique.

 

Ne pas descendre dans la rue ne veut pas dire non plus ne pas exercer son droit de regard. Sur les réseaux sociaux, une photo de vos yeux, accompagnée du mot dièse #EyesOnParis, se voudra le symbole d'une attention qui ne saurait être relâchée.

 

Enfin, ne pas scander de slogans dans les rues ne veut pas dire ne pas se faire entendre. Une « grande clameur » veut résonner dans Paris une fois par jour à 20h en semaine, midi le week-end. Instruments de musique, de cuisine ou téléphone portable: tout est bon pour « faire du son ».

 

 

 

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Marche mondiale pour le climat : une mobilisation encourageante.

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Marche mondiale pour le climat : une mobilisation encourageante.

 

 

Le 29 novembre 2015, le jour de l'ouverture de la COP 21, les citoyens du monde entier qui s'inquiètent du dérèglement climatique descendront dans la rue.

Ce jour là, soyons nombreux pour encourager les négociateurs à signer un accord ambitieux, équitable et contraignant pour sauver le climat !

L'organisation de cette marche pour le climat partout dans le monde, en France et principalement à Paris est en cours.

Pour participer à l'organisation ou, plus simplement, pour se joindre à la marche, cliquez ici ...

 

Les scientifiques considèrent qu’au-delà d'une augmentation de la température moyenne annuelle de l'atmosphère de + 2°C à la fin du siècle, le dérèglement climatique pourrait s’emballer avec des conséquences catastrophiques.

La tendance actuelle de la hausse de la température mondiale nous mène tout droit vers une augmentation désastreuse de + 4,8°C en 2100.

 

- Pour comprendre les effets à attendre d’une hausse de 4,8°C, cliquez ici ...

 

- Pour en évaluer les conséquences au cours du 21è siècle, cliquez ici ...

 

 

- Pour connaitre les signes récents du dérèglement climatique, cliquez ici ...

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Catastrophes climatiques : plus de 600 000 morts en vingt ans, selon l’ONU

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Catastrophes climatiques : plus de 600 000 morts en vingt ans, selon l’ONU

 

 

En préambule de cet article, permettez-moi de soulever un point important d'actualité. Les attentats de Paris, bien que dramatiques et inhumains ont déclenchés une mobilisation internationale qu'on avait plus vu depuis septembre 2001 aux Etats-Unis. J'aimerais que ce type de mobilisation s'étende à la protection de la Terre, car ici on ne parle pas de 129 morts ou même de 2977 pour le world tarde center mais bien de 600.000!

La lutte contre le terrorisme ne doit pas éclipser la lutte contre le réchauffement climatique, les enjeux ici sont bien plus importants et je crains que les budgets alloués à la défense et à l'intérieur ne viennent diminuer ceux dédiés à l'environnement.

 

Car je le rappelle ici, et bien que cela semble évident, nous n'avons qu'une planète et celle ci change de manière brutale; il ne faut pas que la peur du terrorisme nous détourne de l'essentiel car la protection de notre planète est essentielle, cruciale, inévitable. Le terrorisme prend toute la place car on le voit, il porte un visage, des visages, on le sent, on le ressent, on en cauchemarde; à contrario le réchauffement climatique est insidueux, lent, impalpapble, presque invisible et fatalement on aura tendance à se protéger de ce qui nous fait le plus peur.... Mais détrompez-vous, les bouleversements climatiques à l'oeuvre en ce moment valent des milliers d'état islamique; ces hommes qui tentent de vous faire peur ne sont que des poussières insignifiantes face aux changements de la planète.

 

Ces 600000 morts étaient français eux aussi, indiens, chinois, américains, brésiliens, indonésiens, australiens, anglais.... Le changement climatique attaquera chaque nation aveuglément, sans distinction de couleur et de religion. La cop21 est un début timide, cette manifestation internationale arrive avec trente ans de retard mais elle est là et c'est déjà ça.

 

Le constat est là et donne des sueurs froides. L’ONU a indiqué, ce lundi 23 novembre 2015, que les catastrophes naturelles, toujours plus fréquentes, ont tué quelque 600 000 personnes en vingt ans. Les inondations ont représenté à elles seules 47% des catastrophes climatiques (entre 1995 et 2015) et ont affecté 2,3 milliards de personnes, dont l’immense majorité (95%) en Asie.

Dans un rapport, le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophes (UNISDR) indique que depuis 1995, « les catastrophes météorologiques ont pris 606 0000 vies, en moyenne 30 000 par an, avec en plus 4,1 milliards de personnes blessées, devenues sans abri ou ayant eu besoin d’une aide d’urgence ».

 

La quasi-totalité de ces morts, environ 89%, ont été enregistrés dans des pays à faibles revenus et ont entraîné des pertes financières évaluées à 1,8 milliard d’euros. Les inondations ont représenté à elles seules 47% des catastrophes climatiques, entre 1995 et 2015, et ont affecté 2,3 milliards de personnes, dont l’immense majorité, soit 95%, en Asie. Les tempêtes, bien que moins fréquentes que les inondations, ont été les catastrophes climatiques les plus meurtrières, avec 242 000 morts.

 

Depuis 1995, les Etats-Unis et la Chine ont enregistré le plus grand nombre de catastrophes climatiques du fait notamment de l’étendue de leurs territoires. Il ressort que la Chine et l’Inde dominent le classement des pays les plus touchés en termes de population affectée. Viennent ensuite le Bangladesh, les Philippines, la Thaïlande. En Amérique, le Brésil est le pays avec la population la plus affectée ; en Afrique, ce sont le Kenya et l’Ethiopie.

 

 

 
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La ferme de demain, écolo et prospère, existe déjà!

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La ferme de demain, écolo et prospère, existe déjà!

 

 

Elle aurait pu rester une ferme bretonne comme les autres, et subir la crise, comme les autres. Pourtant, quand il a repris la ferme paternelle des Petits-Chapelais, Gilles Simonneaux s’est tourné vers le bio et s’est diversifié, quand ses voisins intensifiaient et se spécialisaient. Visite guidée avec un paysan qui a redonné du sens à son métier.

 

Une allée d’arbres fruitiers conduit le visiteur jusqu’à la cour bordée de bâtiments en vieilles pierres. Les poules picorent le carré d’herbe voisin. Au premier coup d’œil, le décor de la ferme des Petits-Chapelais, à Chavagne, en Ille-et-Vilaine, a un air désuet, mais les tracteurs au fond de la cour remettent une touche de modernité.

 

Arrive, d’un pas décidé, Gilles Simonneaux, qui lâche un large sourire. Cet agriculteur breton n’a pas l’air en crise. Pourtant, quand il a repris la ferme familiale en 1998, c’était un élevage laitier comme les autres et même « plutôt important », précise-t-il. « On était cinq enfants, la ferme était viable, aucun de mes frères et sœurs ne revenait, j’étais le dernier, alors j’ai repris des études agricoles. » Il convertit l’exploitation en bio dès le début. « Il fallait que ça ait du sens, justifie-t-il. Mais au bout de quelques mois j’ai trouvé que c’était assez déprimant de travailler tout seul sur l’exploitation. Alors j’ai décidé de la diversifier. »

Il plante des céréales, met un hectare à disposition de Sylvie, la maraîchère, ouvre un magasin, amène quelques cochons... « Au départ on était deux à travailler sur 75 hectares, aujourd’hui on est dix sur une centaine d’hectares. »

 

Des prairies et des champs de blé

 

« Tout est parti de l’élevage laitier », poursuit-il. L’étable est vide, la ferme est calme, les vaches sont sorties. En face, sous la grange, le foin s’amoncelle en prévision de l’hiver. La production de la ferme suffit à nourrir les animaux, pas question d’importer. Le lait bio a un double avantage : il ne coûte pas cher à produire - les vaches se nourrissent sur les prairies, qui demandent peu d’entretien – et son prix se maintient, contrairement à celui du lait conventionnel. Le lait est vendu à une coopérative. Les revenus ainsi dégagés ont permis d’investir dans la diversification de la ferme.

 

Désormais, d’un côté de la route s’étendent de vertes prairies et de l’autre, les champs de céréales où grimpent les liserons. Le fumier des vaches fertilise les terres, qui permettent de produire du blé, de l’épeautre, du seigle et du petit épeautre. L’agriculteur y expérimente notamment des variétés anciennes, issues de « semences paysannes », dont la propriété intellectuelle n’appartient pas à un industriel.

« Le blé sera récolté d’ici quelques jours, prévoit Olivier, responsable de la boulangerie. C’est à partir de là qu’on le prendra en charge. » Un petit moulin à meule de pierre permet de fabriquer la farine ensuite utilisée sur place.

L’imposant four, un cylindre de métal d’au moins deux mètres de diamètre, réchauffe le fournil où lèvent les pâtons, les morceaux de pâte pesés et mis en forme avant la cuisson. Gilles-Richard, apprenti boulanger, s’applique à les façonner. « L’intérêt, ici, c’est qu’on est dans une structure paysanne-boulangère, il y a un lien de la graine au client, explique-t-il. Il y a des boulangers qui n’ont jamais vu un épi de blé... Alors qu’ici, on reste en lien avec les saisons et on sait d’où vient le produit que l’on travaille. »

 

Autonomie énergétique

 

Autre activité qui profite de l’élevage : le maraîchage. Sylvie désherbe un rang de panais. Les fleurs des champs se mélangent aux rangées de jeunes pousses. « Ce n’est pas très bien organisé, s’excuse-t-elle, mais j’aime bien. » Elle livre ses paniers de légumes à une Amap de la périphérie de Rennes, et vend le reste de légumes au magasin de la ferme.

« Un jour, Gilles m’a montré cette parcelle et m’a dit vas-y, fais ce que tu veux ! » se rappelle-t-elle. Elle a l’air un peu seule sur son grand terrain, mais elle corrige aussitôt. « Ici, je peux profiter du fumier des vaches pour fertiliser, on mutualise le matériel, on s’entraide, et je mets les pommes-de-terre en rotation avec les autres cultures, ce qui est un point très important en agriculture biologique », énumère-t-elle.

 

Au fond de son champ, on ne peut pas rater un immense toit sombre, recouvert de panneaux solaires : la ferme produit autant d’énergie électrique qu’elle en consomme avec ses tracteurs et ses machines. « Si on veut une exploitation résiliente, l’idéal est d’avoir une toute petit ferme qui consomme très peu d’énergie, explique Gilles un peu plus tard. Mais en produisant notre propre énergie, on teste la possibilité d’avoir une ferme plus grande, avec plus de machines, mais autonome grâce à l’énergie qu’elle produit. »

 

Pour démontrer sa recherche de résilience, il tient absolument à nous montrer les cochons, derniers pensionnaires à être arrivés sur la ferme. « Le but était d’ajouter de la diversité sur la ferme, et de valoriser nos déchets », avance-t-il. La fabrication de la farine produit aussi du son, c’est à dire les restes d’enveloppe des céréales. La laiterie, elle, rejette du lait caillé ou du petit lait. « Voilà ce que mangent les cochons, s’enthousiasme Gilles. Ils ne mangent pas les céréales car c’est pour nourrir les hommes, et nous on mange les cochons ! »

 

« On crée une boucle vertueuse »

 

Le magasin illustre la diversité des productions de la ferme : farines et lait en libre-service, légumes, œufs, porc et veau, pain de campagne, semi-complet, pain aux graines ou aux noix et raisins secs. D’autres producteurs du coin viennent même élargir la gamme avec des jus de fruits, de la bière, du cidre, du fromage, des volailles, des pâtés, des pâtisseries, des fruits et d’autres légumes. Au cours de l’après-midi, la boutique ne désemplit pas. « Quand je suis arrivée il y a un an, nous regroupions sept producteurs. Aujourd’hui il y en a douze », se réjouit la responsable, Marine-Jeanne.

Mais, à force de diversité, le système n’est-il pas devenu trop complexe ? « C’est pour cela qu’il faut aussi que les ateliers fonctionnent de façon autonome », répond Gilles. Dans le collectif de la ferme, chacun est responsable se son activité. « On aimerait bien que le magasin devienne une entité juridique à part, gérée par les producteurs qui adhèrent », espère-t-il.

 

Idem pour le nouvel atelier de fabrication de produits laitiers. « On a construit un local aux normes que l’on met à disposition d’un jeune, détaille le paysan. Mais il se met à son compte et nous achètera du lait. Ça lui permet de se lancer, on est un peu une pépinière d’entreprises ! » Beurre, crème fraîche, yaourts et fromage frais devraient bientôt s’ajouter sur les rayons du magasin.

« Le but, c’est de proposer un système où les ateliers coopèrent les uns avec les autres, résume-t-il. On crée une boucle vertueuse, qui amène de la productivité et de l’emploi. Je ne veux pas passer pour un nostalgique, mais finalement on reproduit ce que faisaient nos grands-parents. Ils avaient une grande diversité sur une même exploitation et produisaient le plus de choses possibles avec le peu qu’ils avaient... »

 

« Un système durable, respectueux de la nature et qui crée de l’emploi »

 

Un modèle d’hier qui inspire une ferme de demain, assure l’agriculteur. « Mes collègues en conventionnel sont en crise, constate-t-il. Il y a des gens qui produisent 5.000 cochons par an et qui ne gagnent pas d’argent, à un moment il va falloir qu’on arrête ! Je pense qu’on est plus dans la réalité avec notre système diversifié que dans la course à l’agrandissement, la productivité, la compétitivité internationale qui nous conduit droit dans le mur. »

 

Il raconte que, la veille, des politiques sont venus visiter sa ferme. Il espère les avoir un peu bousculés. « On leur montre que l’on a un système durable, respectueux de la nature et qui crée de l’emploi, se félicite-t-il. On est une expérience parmi d’autres, il y a plein de gens qui créent des expériences. On est des petites bulles dans l’océan et actuellement, on n’est pas tous en respiration, mais je pense que le jour où toutes ces expérimentations diverses vont se mettre à respirer ensemble, on aura de vraies propositions alternatives pour une société du futur. »

Source : Reporterre

 

 

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Hautes-Alpes : une louve assassinée après un nouvel arrêté préfectoral

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Hautes-Alpes : une louve assassinée après un nouvel arrêté préfectoral

 

 

J'ai écrit bon nombres de plaidoyers et d'articles en faveur du Loup durant ces dernières années, j'ai longtemps laissé échapper ma colère. Aujourd'hui c'est une grande tristesse qui s'abat sur moi, doublée d'un sentiment de honte de faire ainsi partie de l'espèce la plus nuisible que la planète n'aie jamais portée.

Mais finalement qui est le nuisible dans cette histoire? L'homme qui est en train de ravager la planète ou quelques Loups qui essayent de survivre sur un territoire morcelé par les habitations, les pâturages et les cultures?


Malgré notre prétendue intelligence et nos moyens technologiques quasi illimités nous sommes incapables de cohabiter avec le Loup, nous sommes incapables de lui laisser son espace vital. Non, il faut le tuer afin de montrer une fois de plus la suprématie de l'homme armé de son fusil sur l'animal apeuré. Quand je dis "on" je parle des français car dans d'autres pays europpéens tels que la Suède, la cohabitation se passe bien mieux.


Je suis haut-alpin et la honte m'accable. Ce que font ces hommes n'est pas représentatif de ce que souhaite la majorité des gens.
Je sais pertinemment que ce sont des choix politiques qui ont motivé cette traque suivi de ce meurtre abject, mais c'est pour moi malgré tout l'incompréhension la plus totale.

 

Messieurs les éleveurs, pour protéger ses troupeaux, il ne suffit pas d'y mettre deux patous, une clotûre et de partir roupiller chez vous, assistés par l'état et sous perfusion de la PAC. Lorsqu'on a un troupeau on le gère du début à la fin, soit on rentre ses bêtes la nuit dans l'étable et si ce n'est pas possible on dort dans la cabane de berger prévue à cet effet à proximité de ses animaux comme c'est censé être le cas depuis la nuit des temps. On ne laisse jamais ses bêtes seules.

 

On ne fait pas ce que vous faites, on ne fait pas de vendetta, on ne fait pas des traques préventives comme cela a été le cas dans le massif du Dévoluy, on ne va pas bloquer une préfecture en pleurant. Lorsqu'on est un éleveur, on se conduit comme un homme, droit, fier et protecteur. Mais quel genre d'hommes êtes vous devenus pour ainsi demander à un préfet de faire tuer un Loup? Mais quel est donc votre pouvoir politique pour faire abattre une victime innocente?

 

J'espère que le matin en vous rasant vous arrivez encore à vous regarder dans le miroir.

Repose en paix belle créature. Ceux qui t'ont ôté la vie sont des fous aveugles et sourds qui ne savent plus écouter la Nature, qui la voit comme une ennemie car ils s'en sont coupés.

 

 

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