Pénurie et fin progressive de l'uranium

Publié le par Gerome

Une pénurie mondiale d'uranium se produira dès 2015, la production d'uranium atteindra son maximum en 2025 avant de diminuer, entraînant la diminution de la production d'électricité nucléaire. Aucune autre technologie nucléaire ne sera disponible avant 2040. Le prix de l'uranium a été multiplié par dix en quatre ans et le coût du combustible nucléaire prend une importance croissante dans le coût de l'électricité nucléaire.

L'uranium est une ressource limitée dont le maximum de production mondiale se situe vers 2025 (hypothèse la plus probable).

Des réserves d'uranium limitées et aléatoires

L'Agence pour l'énergie nucléaire publie un état des réserves et ressources d'uranium selon différents niveaux de coût et de certitude. La confusion est cependant fréquente entre réserves (des ressources certaines) et ressources (qui sont supposées ou très éventuelles). Les réserves "prouvées" annoncées par la l'AEN peuvent cependant augmenter ou diminuer de façon considérable selon les années. L'AEN (Agence pour l'Energie Nucléaire) s'appelle aussi NEA ( Nuclear Energy Agency).


Réserves et ressources d'uranium en 2006
Coût du kg d'uranium
Milliers de tonnes (kt U)
Cumul en kt U
RAR : Ressources raisonnablement assurées (Réserves)
< 40 $ / kg U
1 947
1 947
40 - 80 $ / kg U
696
2 643
80 - 130 $ / kg U
654
3 297
IR : Ressources supposées
(Inferred Resources)
< 40 $ / kg U
799
4 096
40 - 80 $ / kg U
362
4 458
80 - 130 $ / kg U
285
4 743
A découvrir, pronostiquées (probabilité faible)
< 80 $ / kg U
1 700
6 443
80 - 130 $ / kg U
819
7 262
A découvrir, spéculatives (très aléatoires)
< 130 $ / kg U
4 557
11 819
coût inconnu
2 979
14 798

Réserves et ressources d'uranium en 2006 selon l'Agence pour l'Energie Nucléaire



Mais les réserves "prouvées" (les ressources raisonnablement assurées), pour l'ensemble des catégories de coût (3.297 kilo tonnes d'uranium en 2006) sont très aléatoires si l'on en juge par une étude de l'OCDE sur quarante ans du "livre rouge" de l'AEN-NEA.
Ces réserves "prouvée" varient de façon considérable au fil des années, avec des valeurs très significatives par leur aspect aléatoire (réserves totales au coût le plus élevé). En milliers de tonnes d'uranium (kt U), nous avons :
- 1976 : 1 810 kt U
- 1979 : 2 580 kt U - augmentation de 42 % en trois ans
- 1980 : 2 000 kt U - diminution de 22 % en une année
- 1993 : 2 038 kt U
- 1995 : 2 951 kt U - augmentation de 45 % en deux ans
- 2001 : 2 853 kt U
- 2006 : 3 297 kt U - ( + 16 % ) sans nouvelles découvertes
Tout cela n'est pas sérieux et ces experts internationaux sont peu crédibles.

Des personnes abusées par des journalistes incompétents peuvent penser que nous avons des réserves d'uranium pour 50 ans et peut-être pour 70 ans puisque la consommation mondiale est de 67 000 tonnes par an. C'est croire avec beaucoup de naïveté à une stabilité de la consommation, à une production d'uranium toujours adaptée à la demande et à la disparition brusque de l'uranium après cette cinquantième année.

La notion de maximum de production d'une énergie fossile commence à être connue du grand public dans le cas du pétrole (peak oil). Cela est valable pour le pétrole, le gaz naturel, le charbon et aussi l'uranium et d'autres minerais. Au niveau d'un gisement, d'une mine ou au niveau mondial, la production d'une ressource atteint un maximum puis se met à diminuer. L'exploitation est alors arrêtée, soit lorsque la faible rentabilité économique se conjugue aux difficultés techniques, soit lorsque l'énergie consommée pour extraire la ressource devient égale à l'énergie produite.

La France possède des réserves de charbon et d'uranium (11.700 tonnes) mais les mines ont été fermées et ces réserves ne seront jamais utilisées.

Entre 1956 et 2002, 75.000 tonnes d'uranium ont été produites en France, avec un maximum de 3.400 tonnes en 1989. En 1985 les réserves annoncées (au coût maximum) étaient de 112.000 tonnes. Seize ans plus tard, 25.000 tonnes ont été produites et les réserves étaient de 11.700 tonnes, avec une disparition de 75.000 tonnes dans la nature. Curieux et instructif sur la fiabilité des réserves annoncées par les différents pays.

Une pénurie d'uranium en 2015

La consommation mondiale d'uranium est de 67.000 tonnes par an, la production est de 42.000 tonnes. La différence de 25.000 tonne provient des stocks civils et militaires qui seront épuisés en 2015.

Dans les années 1980, la production d'uranium a été très supérieure aux besoins civils des centrales électrique. Une grande partie a été utilisée pour des besoins militaires et pour des réserves stratégiques. A la suite de traités internationaux, une grande partie de l'uranium militaire (enrichi à 92%) est diluée dans l'uranium naturel pour obtenir un uranium enrichi à 3,5% mis sur le marché de l'uranium civil.

Depuis 1989, la consommation d'uranium est supérieure à la production. Tandis que la consommation continuait d'augmenter, la production a diminué avant de commencer à augmenter vers l'an 2000. Des stocks d'uranium civil et militaire (estimés à 200.000 tonnes en 2006) permettent de compléter la production pour satisfaire aux besoins des réacteurs nucléaires. Cependant , ces stocks seront épuisés en 2015.

D'un autre côté la production (42.000 tonnes) n'augmente pas assez pour atteindre le niveau de la consommation (67.000 tonnes). L'utilisation de combustible MOX (mélange d'uranium et de plutonium) dans certains réacteurs a une faible influence.

De nombreux gisements importants sont connus, parfois depuis vingt ans, mais la mise en exploitation de nouvelles mines prend beaucoup de retard. Par exemple, la mine de Cigar Lake au Canada, qui devait produire sept millions de tonnes d'uranium chaque année (10% de la production mondiale) n'a pu être mise en exploitation en 2007 à la suite d'inondations et de difficiles problèmes techniques. Dans le meilleur des cas, elle produira seulement en 2010 si les problèmes liés à un terrain gorgé d'eau ne remettent pas en cause les possibilités d'exploitation et après avoir doublé les investissements.

Autre difficulté, la mine de Ranger en Australie (10,2% de la production mondiale) a été inondée en mars 2007 et la production sera réduite de moitié pendant deux ans.

La prospection, chaque année plus intense depuis 2003, ne donne guère de résultats. La mise en exploitation d'une mine d'uranium prend de nombreuses années en études et préparatifs, souvent plus de dix ans. La capacité de production des nouvelles mines sera insuffisante pour augmenter la production de 25.000 tonnes d'ici 2015, sans compter la perte due aux mines en fin de vie et devant fermer au cours des prochaines années.

L'augmentation rapide du prix de l'uranium, dont le prix a été multiplié par dix en quatre ans et continue d'augmenter montre bien l'existence d'un sérieux problème d'adaptation des ressources minières aux besoins des centrales électriques nucléaires. Entre janvier 2003 et avril 2007, le prix du kilogramme d'oxyde d'uranium (U3O8 yellow cake) est passé de 22 dollars à 249 dollars.


Ce niveau de prix aura une incidence importante sur le coût de l'électricité nucléaire avec le renouvellement des contrats en cours. Si le prix de l'uranium comptait pour environ 5% du coût de l'électricité nucléaire avec de l'oxyde d'uranium à 20 ou 22 $/kg, il comptera pour plus de 35% avec les prochains contrats.

La pénurie et les coûts de l'uranium seront encore plus importants si de nouveaux réacteurs viennent s'ajouter aux 440 réacteurs actuels. Malgré l'arrêt de nombreux réacteurs au cours des dix prochaines années, ceux en construction ou en projet devraient augmenter la capacité totale installée et donc les besoins de combustible nucléaire.

Mais la pénurie d'uranium peut conduire à un arrêt plus rapide des anciens réacteurs et à une suspension des projets en cours.

D'autant plus que les coûts de production de l'électricité par les énergies renouvelables deviennent de plus en plus compétitifs et seront inférieurs aux coûts du nucléaire dès 2040 en plusieurs endroits d'Europe.

Une production maximale d'uranium vers 2025
Une étude fondée sur les documents de l'Agence Internationale de l'Energie (AIE ou IEA International Energy Agency) montre les limites de la production d'uranium pour le siècle en cours. La production d'uranium va passer par un maximum :
- en 2015 avec 55.000 tonnes/an pour les réserves prouvées, dont la possibilité d'extraction est à peu près sûre,
- en 2025 avec 68.000 tonnes/an pour les réserves probables, qu'il sera peut-être possible d'extraire,
- en 2035 avec 82.000 tonnes/an pour les réserves possibles, très hypothétiques (5 à 10% de probabilité).
Dans chaque cas, la production serait diminuée de moitié environ 20 ans après la date du maximum.
fin_uranium.jpg
 
Production possible d'uranium (milliers de tonnes par an)
Source : "Uranium Resources and Nuclear Energy" du Energy Watch Group (2006-12)
RAR : Ressources raisonnablement assurées (Reasonably Assured Resources)
IR : Ressources supposées (Inferred Resources)

Un gisement n'est jamais exploité en totalité, par manque de rentabilité économique, même à un prix élevé de l'uranium, ou du fait d'un risque financier trop élevé compte tenu des difficultés rencontrées. Cependant, la principale limitation provient de la nature du gisement et des obstacles techniques à son exploitation, quel qu'en soit le coût.
Le manque d'uranium limitera ainsi l'utilisation d'une partie des centrales nucléaires entre 2015 et 2025. Puis la production d'uranium diminuera et avec elle la production d'électricité nucléaire.

Les nouvelles technologies nucléaires arriveront trop tard et ne sont pas souhaitables.
Avec une baisse constante de leur coût, les énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque ...) progressent rapidement, de 30 à 60% chaque année selon les pays (moyenne sur dix ans) et sont la seule solution réaliste avec les économies d'énergie. Les moyens de stockage en grande quantité de l'électricité se développent aussi.

Pas de nucléaire pour l'hydrogène

Une nouvelle mode venue avec la perspective d'un épuisement prochain du pétrole est de vanter les mérites supposés de l'hydrogène pour remplacer les carburants. Mais l'utilisation de l'hydrogène comme énergie pour les transports pose de nombreux problèmes dont celui du stockage, du faible rendement d'ensemble (production, stockage, utilisation) et de sa production.

L'hydrogène est pour l'essentiel produit par reformage (transformation chimique) du gaz naturel, mais celui-ci existe en quantité limitée et cette méthode n'a donc guère d'avenir. En effet, comme pour le pétrole vers 2007 ou 2008 (lire La fin progressive du pétrole), le gaz naturel aura son maximum de production vers 2020 et le charbon vers 2030, au niveau mondial, puis la production diminuera pour des raisons techniques.


Selon le rapport 2005 sur l'uranium de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique), l'utilisation de l'hydrogène pour remplacer le carburant des véhicules à moteur aux Etats-Unis nécessiterait 136 millions de tonnes d'hydrogène chaque année. La production de cet hydrogène par électrolyse, à raison de 52.000 kWh par tonne d'hydrogène, demanderait 7.100 TWh (téra Watt heure, milliards de kWh) chaque année pour les transports. Cela entraînerait une consommation supplémentaire de 145.000 tonnes d'uranium par an, alors que la consommation mondiale actuelle est de 67.000 tonnes et celle des Etats-Unis de 17.600 tonnes.

Cela représente neuf fois la production d'électricité nucléaire aux Etats-Unis (787 TWh en 2006 avec une capacité installée de 99 GWe net). La construction de 900 réacteurs de 1.000 MWe serait nécessaire pour satisfaire cette demande d'hydrogène. Avec une autre technologie, non disponible avant 2030, l'AIEA (IAEA) indique 560 réacteurs spécialisés (procédé thermo-chimique à haute température) pour produire l'hydrogène.

Comme on le voit, sans même parler de l'énergie considérable nécessaire au stockage (compression ou liquéfaction) et à la distribution, cette idée de carburant hydrogène est illusoire, au niveau d'un pays comme au niveau mondial.

Sources :
- http://www.lbst.de/publications/studies__e/2006/EWG-paper_1-06_Uranium-Resources-Nuclear-Energy_03DEC2006.pdf
- Uranium 2005 : Ressources, production et demande (Agence pour l'énergie nucléaire)
- Ressources, production et demande de l'uranium : un bilan de quarante ans (AEN).



 

Publié dans Les bonnes nouvelles

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Taïwan envisage de transporter ses déchets nucléaires vers la France

Publié le par Gerome

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De mieux en mieux!! Taïwan envisage de transporter vers la France ses déchets nucléaires alors que ses deux sites de stockage arriveront à saturation d'ici à 2011.

La compagnie d'électricité publique taïwanaise Taiwan Power Company (Taipower) a demandé l'an passé aux autorités à pouvoir accroître ses capacités de stockage sur ses deux sites mais n'a pour le moment pas reçu l'autorisation, a indiqué le journal de Taïwan China Times.S'il était approuvé, ce projet d'extension des capacités de stockage pourrait déclencher une vague de protestation des mouvements environnementalistes.

Comme solution, Taipower envisage de faire transporter en France ses déchets radioactifs!!! Le groupe nucléaire français Areva a déjà soumis une proposition à Taipower, toujours selon le journal.Taipower exploite trois centrales nucléaires, dont la première a été inaugurée en 1978 et en construit une quatrième.

Taipower avait envisagé par le passé d'expédier ses déchets nucléaires vers la Corée du Nord mais avait dû faire machine arrière face à la réaction de la Corée du Sud et de mouvements antinucléaires.

On se croirait en Afrique. Alors que certains états acceptent d'acceuillir sur leur sol toutes sortes de déchets toxiques pour faire rentrer des sous dans les caisses, la france se met à jouer au même jeu dangereux. Qui peut accepter cela? Ses déchets nucléaires seront la porte ouverte pour d'autres pays, qui une fois le site de stockage plein viendront déposer leurs merdes chez nous.


Publié dans Pollution

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Virgin va tester l'usage de biocarburants sur un vol transatlantique

Publié le par Gerome

virgin.jpgLe président de Virgin Atlantic, Richard Branson

Que doit-on en penser? En toute sincérité rien de bon. Cet événement me donne une fois de plus l'occasion de rappeler les effets extrêmement pervers des biocarburants.

Premièrement : les biocarburants polluent plus que le pétrole. Eh oui! On oublie souvent de nous le dire mais le processus de fabrication de cette énergie dite verte a des repercussions catastrophiques pour la planète. La production de biocarburant nécessite de déboiser massivement car bien souvent les terres agricoles déjà existantes servent à nourir la population voire à exporter les excédents.
Ces déboisements générent un effet de serre considérable car les arbres captent le CO2 et ont donc une utilité prouvée.
Le brésil est le premier producteur mondial d'éthanol. 80% des émissions de gaz à effet de serre de ce pays pays sont dus au déboisement.

Une étude a montré qu'un hectare de terre au Brésil permet la culture d'assez de canne à sucre pour préparer une quantité d'éthanol qui peut épargner 13 tonnes de CO 2 par an. Mais si l'on permettait aux forêts naturelles de se régénérer sur le même hectare de terre, les arbres absorberaient 20 t de CO 2 chaque année.

Deuxièmement : les betteraves, le maïs, le colza et la canne à sucre dont est issue l'éthanol ont besoin d'eau, de beaucoup d'eau. Ce qui est une hérésie lorsqu'on sait que c'est une ressource qui se rarréfie.

Troisièmement : les biocarburants rejettent en fait plus de gaz à effet de serre qu'ils n'en absorbent à cause des engrais utilisés dans les méthodes de culture modernes. Ils rejettent notamment de l'oxyde nitreux, qui est 300 fois plus nocif pour le climat que le dioxyde de carbone.

Quatrièmement : à l'heure où les gens ont leur regard tourné vers leurs portes monnaies et craignent pour leur pouvoir d'achat, les biocarburants sont en train de faire grimper les prix des produits de consomation courants.

A mon avis l'ère post pétrole s'annonce bien mal. On se sépare d'une énergie fossile polluante pour en reprendre une autre encore plus polluante!!!!!! C'est quoi ce bordel? On peut faire marcher nos véhicules avec de l'hydrogène, de l'eau, du solaire, de l'éléctricité, de l'air comprimé mais non! il faut qu'on s'emmerde la vie à choisir l'énergie la plus polluante qui soit. L'homme est masochiste et se complet dans le malheur. Nous avons aujourd'hui les capacités technologiques de faire de la Terre un véritable paradis au lieu de ça on crée l'enfer.
Alors ce qu'essaye de faire virgin, c'est un coup médiatique. Ce n'est pas constructif et malhonnête de leur part.



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Chasse à la baleine : le japon continue dans sa lancée

Publié le par Gerome

Malgré la grogne internationale et le refus général de voir les cétacés traqués et abattus, le japon fait fie de toutes critiques et va jusqu'à défier l'Australie en chassant dans ses eaux.
Comme je le disais dans mon dernier article sur le sujet, c'est ce que j'appelle le paradoxe japonais : d'une main ils créent des voitures non polluantes et veulent faire baisser drastiquement les rejets de CO2 et de l'autre ils massacrent des baleines sous couvert de la recherche scientifique.... Surtout lorsqu'on sait que les baleines finissent sur les étalages des poissonniers et dans des produits cosmétiques.
Ainsi
la justice australienne a ordonné mardi au japon d'arrêter de chasser la baleine dans ses eaux territoriales et en particulier dans celles déclarées "zones sanctuaires" pour les cétacés.

Deux jours plus tôt Greenpeace est arrivé à chasser les baleiniers japonais de leur zone de capture.
Greenpeace a indiqué que son navire Esperanza avait pourchassé le principal bâtiment japonais, le Nisshin Maru, pendant 24 heures et sur plusieurs centaines de kilomètres avant que celui-ci ne quitte la zone dans laquelle il participait au massacre d'un millier de baleines.
Dans un même temps
le gouvernement travailliste australien, qui est opposé à la chasse à la baleine, a fait savoir qu'il dépêchait le navire Oceanic Viking pour rassembler des preuves susceptibles d'exposer Tokyo à la justice internationale.
Espérons que tous leurs efforts portent leurs fruits. En ce jour toutes mes pensées vont vers ces baleines qui sont sauvagement assasinnées.

baleineharponnee.jpgLe navire yushin maru en plein travail

Publié dans Nature

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Hypergreen, la tour du futur

Publié le par Gerome

hypergreen2na7.jpg

Cette tour n'existe pas. Il s'agit d'un nouveau concept de tour écologique, conçue par l'architecte français Jacques Ferrier, en partenariat avec le leader de matériaux de construction Lafarge. Le concept "Hypergreen" a été présenté, en images, en mars dernier au MIPIM (Marché international de professionnels de l'immobilier). Il est aujourd'hui réalisable techniquement (avec les bétons de construction ultra performants existants et l'utilisation des énergies renouvelables).

Imaginé pour faire face à l'urbanisation toujours croissante des mégalopoles et à la pollution environnementale générée par les bâtiments de construction classique, le concept "Hypergreen" constitue une réponse originale, "propre" et durable.
Haut de 246 m, ce gratte-ciel possède une enveloppe en résille de béton à ultra hautes performances, le Ductal®. Ce matériau durable est une véritable "peau" qui fait respirer le bâtiment. Orientée en fonction de l'ensoleillement, du vent et du climat, cette résille laisse passer le soleil au nord, mais protège de la surchauffe au sud. Elle canalise la circulation de l'air vers les éoliennes situées sur le toit et optimise la ventilation de l'édifice.

"Hypergreen" produit 70 % de l'énergie nécessaire à sa consommation, en ayant recours aux énergies renouvelables (puits canadiens, pompes à chaleur géothermiques, serres tempérées…).

Publié dans Habitat

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