Patiente est mère de vertus

Publié le par Gerome

Une nouvelle page s'ouvre dans le dossier de la décharge des Eméyères.Il était question de la nettoyer pendant le printemps mais ça ne s'est pas fait. Suite à cela, j'ai contacté le lycée agricole des Eméyères et ils m'ont dit qu'ils pouvaient dégager 2 agents techniques pour la déblayer.
Après concertations avec le gestionnaire du lycée, il apparaît que les notions pédagogiques liées à l'environnement ne seraient pas appliquées si on faisait le nettoyage maintenant. Alors, on s'est mis d'accord pour mettre ce projet à bien en septembre car les élèves réintègreront le lycée.
Je vais patienter 2 mois mais cette patiente ne sera pas vaine, il sera question notamment de d'impliquer les élèves en amont par une intervention en classe, à ce moment là, des notions d'écologie seront abordées, et sur la nécesité de faire disparaître une décharge lorsqu'elle se trouve en pleine Forêt.
Le jour J les élèves, leur professeur et moi-même nettoieront cette décharge sauvage; j'aimerais impliquer le Dauphiné libéré ainsi que la SAPN.
Cette affaire doit-être médiatisée car cela générera des retombées positives pour le lycée, l'association mais aussi pour la ville de Gap.



Publié dans Hautes-Alpes

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Le solaire c'est l'Avenir!

Publié le par Gerome

Voici quelques nouvelles en vrac qui mettent du baume au coeur. Que ce soit par conviction, intérêt économique ou simple phénomène de mode, l'énergie solaire séduit de plus en plus de monde : particuliers, administrations, entreprises, cette énergie alternative (qui peut-être sera vouée à être une énergie principale) à le vent en poupe et j'ai l'impression qu'il n'est pas prêt de tourner.

Depuis 2004 à Sophia Antipolis, l'Ademe et le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) se sont associés pour créer des laboratoires spécialisés dans la recherche sur les systèmes de production de chaleur ou de rafraîchissement des bâtiments à l'aide de l'énergie solaire.

À l'étranger, des entreprises très connues ont annoncé officiellement leur volonté (opportuniste ou désintéressée...) de participer au mouvement en faveur des énergies renouvelables. C'est le cas de la chaîne américaine d'hypermarchés Wal-Mart qui va investir environ 500 millions d'euros dans l'énergie solaire afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Google et Microsoft ont eux aussi décidé de recouvrir de panneaux solaires les toits de certains de leurs bureaux.
Mais le projet le plus avant-gardiste se trouve en Australie. Le pays a décidé de construire la plus grande centrale électrique solaire photovoltaïque du monde d'ici à 2008. Pour l'instant, ce record appartient à la Solarpark de Bavière, une centrale allemande d'une puissance de 10 MW alimentée par 57 600 panneaux.

Confrontée à des sécheresses régulières, dépendante des centrales à charbon, l'Australie a décidé de passer à la vitesse supérieure. Le Premier ministre a annoncé un investissement de 220 millions d'euros en plus des 250 millions d'euros que coûtera la future centrale solaire baptisée Solar Tower, une tour de 1 km de haut. S'appuyant sur une technologie allemande, elle pourra alimenter environ 45 000 foyers.

solartower2.jpg La tour solaire


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Une journée type aux Eméyères

Publié le par Gerome

Après l'euphorie des victoires passées, le doute  et la colère m'envahissent à nouveau. Aujourd'hui j'ai fait ce que j'appelle une ballade de routine dans la Forêt des Eméyères et j'ai dû encore faire face aux déchets laissés par quelques porcs sans scrupules ni conscience : 


DCFN0017.JPG
Voici ce que j'ai collecté aujourd'hui en à peine 10 minutes de marche. Bouteilles de bière, paquets de cigartettes, plastiques, mouchoirs, canettes, emballages deviennent un aspect commun du paysage. On dirait que ça ne dérange personne. Ces détritus se trouvent parfois à moins de 100 mètres des habitations mais les habitants des Eméyères ne doivent pas juger utiles de se rabaisser à ces basses besognes. Ils doivent se dire que de toute manière le ptit écolo le fera à leur place, vu que ni la mairie, ni l'ONF ne se préoccupent de cette Forêt. 
Il est intolérable de voir que la Forêt des Eméyères n'est soumise à aucun contrôle, on dirait que c'est une parcelle du territoire gapençais où les autorités ont décidé de ne pas intervenir la laissant à la merci des pollueurs, des chasseurs, des 4x4 et des quads.

Et puisqu'on est partit dans les réjouissances, je me suis aperçu que la première décharge sauvage situé sur le terrain du lycée agricole est toujours là, trônant fièrement au milieu du bois, défiant ainsi mon travail et mes actions.
Le directeur du lycée agricole n'est pas un homme de parole et dès lundi je devrais une fois de plus recommencer les négociations. Pourtant à l'écouter parler, il était presque aussi révolté que moi mais je me suis fait berner. Je crois que je vais devoir passer la vitesse supérieure et mobiliser plus de monde pour lui mettre la pression.


Publié dans Hautes-Alpes

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Alerte à Babylone

Publié le par Gerome

A VOIR DE TOUTE URGENCE :

Voici un résumé du film de Jean Druon. Claude Bourguignon, agronome nous parle de l'agriculture et des pesticides, c'est édifiant.

http://www.dailymotion.com/relevance/search/alerte/video/x1ds9p_alerte



Publié dans Nature

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Le Nevada joue la carte solaire, Bush fait de la résistance

Publié le par Gerome

Alors que l’Amérique joue au G8 le rôle du vilain dans la lutte contre l’effet de serre, la troisième plus grosse centrale solaire du monde est entrée cette semaine en service non loin de Las Vegas. Avec 64 mégawatts (MW) installés, Nevada Solar One est la première de cette taille construite depuis 16 ans aux Etats-Unis. Solaire à 100%, mais pas photovoltaïque : parabolique, comme ses sœurs plus âgées qui fonctionnent depuis 1984 dans le même désert du Mojave, à Kramer Junction, tout près de la base Edwards de la US Air Force.

Il s’agit donc de thermodynamique: des miroirs concentrent et dirigent les rayons du soleil (en multipliant son intensité par 70) vers un mince tube noir rempli d’une huile minérale. Ces tubes absorbeurs transportent l’huile bouillante sur les 1,4 millions de mètres carrés (212 terrains de foot) de la centrale, jusqu’à des échangeurs de chaleur où l’huile chauffe de l’eau qui se transforme en vapeur, pour ensuite faire classiquement tourner des turbines. Un rêve pour les compagnies électriques locales (utilities) qui achètent cette électricité, puisque celle-ci est produite aux heures les plus chaudes de la journée, exactement quand les voraces systèmes d’air conditionné tournent à plein régime. La meilleure présentation de cette technologie se trouve (en anglais, mais il y a des shémas et des photos) sur le Energy Blog.

Solar-two.jpgLa centrale thermodynamique du Nevada

En général, on connaît du solaire les panneaux photovoltaïques (PV), ces surfaces noires constituées de cellules photo-électriques qui produisent l’électricité sur le champ. Le plus grand champ PV du monde se trouve pour le moment en Allemagne, et il produit 10 MW d’électricité. La technologie des miroirs permet une plus grosse production. L’ensemble des unités de Kramer Junction a une puissance de 354 MW, ce qui en fait la plus grosse centrale solaire du monde. La seconde, 150 MW (en cours d’agrandissement), est dans le désert du Negev, en Israël. Les 64 MW de Nevada Solar One sont une nouvelle étape vers une production qui pourrait atteindre 1000 MW en 2010. C’est en tout cas l’engagement pris il y a deux ans par la Western Governors Association.

La société qui développe Nevada Solar One est Acciona Solar Power Inc., filiale de l’espagnole Acciona, une des grandes sociétés européennes dans le secteur des énergies renouvelables. Son vice-président, Gilbert G. Cohen, dans l’article "A new chapter begins for concentrated solar power", estimait que le Sud-Ouest américain pourrait produire un jour assez pour alimenter 10 millions de consommateurs. Soit seulement 3,3 % de la population américaine, c’est tout à fait réaliste. Ces futurs clients utilisant l’électricité solaire thermique sont en train de s’installer, toujours plus nombreux, dans les métropoles en expansion constante des zones les plus arides et les plus ensoleillées du continent : à Phoenix (Arizona), Las Vegas (Nevada), Albuquerque (Nouveau Mexique)…

SolarStirlingEngine.jpgUn capteur solaire parabolique

Là où les grands espaces vides ne manquent pas, certes, mais où la concurrence est rude entre les promoteurs, les aménageurs et les développeurs de tout poil pour se les approprier. Une chose est sûre: pour être rentable, pour offrir un kilowatt-heure à un prix compétitif par rapport à celui de l’électricité "classique", une centrale solaire de ce type doit être grosse. GROSSE. A titre indicatif, le prix du kwH "conventionnel" oscille entre 5 et 18 cents, selon l’endroit où il est produit et comment il est acheminé. Le solaire thermal, lui, va de . D
e 15 à 17 cents dans le cas de Nevada Solar One, on parle de 13 cents, mais Gilbert G. Cohen ne peut pas nous le confirmer: "Les termes de notre contrat avec les utilities sont secrets." Dans l’article cité plus haut, il estime que descendre à 7 cents ne sera pas difficile dans un avenir proche.

Treize cents, même si c’est bien, c’est encore cher. Les centrales solaires pourraient encore baisser leurs coûts en augmentant leur taille, en se groupant pour partager les infrastructures de contrôle et de distribution de l’électricité. D’un autre côté, il est probable qu’à terme les centrales conventionnelles devront acquitter une taxe CO2. Alors les centrales solaires, comme les centrales éoliennes qui le sont déjà, deviendront réellement compétitives. Pour l’heure, les deux ont quand même un bel avenir devant elles, car de plus en plus d’Etats exigent des utilities qu’elles fournissent un certain pourcentage d’électricité d’origine renouvelable. Au Nevada, le pourcentage est carrément de 20 %. Pas la peine de faire un dessin : le solaire thermique a de l’avenir dans ces régions.
Source: rue 89

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