Un scandale! L'Union européenne autorise la commercialisation de 19 OGM

Publié le par Notre Terre

Voilà l'homme qui prend des décisions pour 500 millions d'habitants. Si ça c'est pas de la dictature

Voilà l'homme qui prend des décisions pour 500 millions d'habitants. Si ça c'est pas de la dictature

 

Evidemment, Monsanto fait partie du lot. L'Union européenne a autorisé ce vendredi l'importation et la commercialisation de dix-neuf OGM, deux jours après avoir proposé aux Etats membres une réforme leur permettant d'interdire leur utilisation sur leur territoire.

 

Onze produits de la multinationale américaine Monsanto -plusieurs variétés de soja, maïs, colza et coton- figurent au nombre des OGM autorisés, a précisé la Commission dans un communiqué. Les huit autres sont des produits de la firme américaine Dupont et des groupes allemands Bayer et BASF. Dix-sept de ces OGM sont destinés à l'alimentation animale et humaine, deux sont des fleurs coupées.

 

Autorisation pour dix ans

 

Ces autorisations «étaient en suspens», car les Etats membres ne sont pas parvenus à constituer une majorité pour ou contre leur commercialisation. L'autorisation est immédiate et vaut pour dix ans. Si les gouvernements européens approuvent la réforme présentée mercredi, ils pourront interdire l'utilisation des OGM sur leur territoire.

 

Dans le cas contraire, les règles applicables seront celles qui ont conduit la Commission européenne à autoriser la commercialisation des OGM ne présentant aucun risque pour la santé animale et humaine dans l'ensemble de l'UE, solution réclamée par les grands groupes.

 

Greenpeace a accusé le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, «de ne pas avoir l'intention de rapprocher l'Europe des citoyens, comme il l'a promis, et d'agir en faveur des intérêts des Etats-Unis et de Monsanto».

 

Partager cet article

Le Salvador bannit le Roundup de Monsanto et connaît des récoltes records

Publié le par Notre Terre

Le Salvador bannit le Roundup de Monsanto et connaît des récoltes records

Le Salvador a tourné le dos aux grandes multinationales semencières et aux phytosanitaires pour favoriser la culture de graines locales. Depuis, le système agricole du pays aurait gagné en durabilité et en productivité.

En septembre 2013, le Salvador votait l’interdiction de 53 produits phytosanitaires à usage agricole. Parmi eux, ce grand pays producteur de café, coton, maïs et canne à sucre retirait du marché le Roundup (glyphosate), désherbant vedette de Monsanto, récemment classé “cancérogène probable” par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Pour protéger le patrimoine semencier salvadorien et assurer la production agricole, le gouvernement de l’ancien président Mauricio Funes lançait en 2011 le Plan pour l’agriculture familiale (FAP). À destination de quelque 400 000 familles d’exploitants, ce plan visait à revaloriser les semences locales et émanciper les petits producteurs des industriels des biotechnologies et de leurs OGM.

En crise, le système agricole était majoritairement dépendant des semences hybrides commercialisées par Monsanto, Pioneer et consort. Avant la mise en œuvre du FAP, 75 % du maïs et 85 % des haricots étaient importés selon le site d’information The Seattle GlobalistEt les plantes cultivées sur le territoire étaient majoritairement issues de graines OGM stériles, non adaptées aux territoires et à leurs particularités, forçant le recours aux intrants chimiques. Réaffirmant sa souveraineté alimentaire, le gouvernement a donc décidé de rompre avec les industries semencières internationales pour favoriser les graines locales.

L’État a alors investit plus de 18 millions de dollars afin de livrer 400 000 exploitants en maïs H-29, développé par le Centre national de la technologie agricole et forestière (CENTA). Le maïs présente l’avantage d’être une variété locale, mieux adaptée aux terres salvadoriennes et plus résistantes à la sécheresse.

Selon le site Natural Society, l’agriculture du Salvador serait en pleine expansion. Le pays aurait connu des récoltes records depuis qu’il a banni certains phytosanitaires.
Si le Salvador s’est détourné des grands groupes internationaux spécialisés dans les biotechnologies, des questions demeurent quant à la pérennité du Plan agricole du pays. Car le maïs H-29, bien que produit localement, est une variété hybride. Il a beau être mieux adapté au territoire du Salvador et nécessiter l’usage de moins d’intrant, il n’en est pas moins stérile.

https://www.youtube.com/watch?v=lxuwdh0Zk20

Auteur : Manon Laplace Bio à la Une

 

Partager cet article

83% des Français refusent de sacrifier la nature au profit du développement économique

Publié le par Notre Terre

83% des Français refusent de sacrifier la nature au profit du développement économique

 

 

Selon un sondage réalisé par OpinionWay pour la Fête de la Nature, 83% des Français privilégient la protection de l'environnement au développement économique.

 

Au moment où la loi pour la reconquête de la Biodiversité, de la Nature et des Paysages est examinée au Sénat, les enjeux de la nature en France font aujourd'hui partie des débats politiques et sociétaux. L'impérieuse nécessité d'impliquer et de sensibiliser le citoyen dans sa protection n'est plus à démontrer. A un mois de l'évènement la Fête de la Nature - qui se déroulera partout en France du 20 au 24 mai 2015, une enquête intitulée " Le rapport des Français à la nature ", publié en avril 2015, vient de révéler que les Français refusent de sacrifier la nature au profit du développement économique.

 

 

Voici les chiffres clés de l'étude :

 

  • 83% des Français souhaitent que la protection de la nature prime sur le développement économique et des transports dans leur région.
  • 66% des habitants de Paris et 44% des habitants des villes de plus de 100 000 habitants estiment que la nature n'est pas assez présente dans leur quotidien.
  • 9 Français sur 10 estiment que la disparition d'espèces animales et végétales menace notre survie.
  • Les 25-34 ans sont les plus sensibles à la nature, à sa présence et aux risques qui peuvent la menacer. Contre toute attente, ce sont les générations les plus âgées les moins touchées par les enjeux liés à la nature.

 

La nature, avant tout un lieu de ressourcement et de loisirs mais qui manque au quotidien des Français

Ressourcement et loisirs font l'unanimité : bien que 13% des personnes interrogées déclarent s'y ennuyer, les Français partagent globalement le même avis sur ce qu'est la nature : 96% d'entre eux la considèrent avant tout comme un lieu de bien-être et de ressourcement mais aussi comme un espace de loisirs (89%). Cependant, leurs avis sur l'usage qui peut être fait des ressources naturelles divergent : la moitié d'entre eux (51% dont 16% de très convaincus) considèrent que l'homme peut les exploiter pour son profit ; l'autre moitié y est réfractaire (46% dont 18% de très convaincus).


Au quotidien, 1/3 des habitants de l'agglomération parisienne estiment toutefois que la nature n'est pas suffisamment présente. De fortes disparités s'observent selon le lieu de résidence des sondés. Ainsi, 44% des habitants de villes de plus de 100 000 et 66% des habitants de l'agglomération parisienne la jugent insuffisamment présente.



Malgré la crise, retour en force des préoccupations environnementales !

Longtemps perçue comme un élément principalement menacé au-delà de nos frontières et de notre quotidien, la nature est de toute évidence aujourd'hui pour les Français, un élément à protéger, y compris au niveau local. Malgré le contexte économique actuel, 83% estiment que la préservation de la nature doit primer, quitte à freiner le développement économique et des transports dans leur région. Ce sont les personnes âgées de moins de 35 ans (87%) et celles résidant en dehors de l'Île-de-France (84%) qui sont les plus nombreuses à donner la priorité à la préservation de la nature.



Disparition de la faune et de la flore : des menaces bien identifiées mais des causes encore trop peu connues des Français

Si seulement 1/3 des Français a le sentiment de connaître la faune et la flore française et leurs rôles dans l'environnement, ils sont en revanche conscients des conséquences de la disparition d'espèces animales et végétales et de notre dépendance vis-à-vis d'elles : 92% y voient ainsi une menace importante pour la survie de l'homme et 89% pour la production de nourriture.


Toutefois, les causes de disparition des espèces sont moins bien identifiées : alors que la diminution des espaces naturels est une des raisons majeure, moins d'un Français sur deux (49%) la désigne comme l'une des causes. Même chose pour le changement climatique et l'agriculture : seuls 40% et 20% des Français interrogés les citent comme causes.



Protection de la nature : des Français engagés ?

Au quotidien, les Français déclarent protéger la nature de différentes manières : le tri des déchets est la première action menée par les Français (82%), suivi d'un usage limité des produits chimiques (64%) et d'une 
consommation de produits bio et/ou locaux (33%). Par ailleurs, 60% des parents ayant des enfants de moins de 18 ans au sein de leur foyer déclarent les éduquer à la protection de la nature. Les associations ou les fondations de protection de la nature sont par ailleurs un domaine peu investi par les Français, avec 12% s'étant déjà engagés auprès de ce type d'organisation



Les 25-34 ans : avertis et investis

Massivement diplômée (44% possèdent un diplôme supérieur à Bac+2, contre 26% pour l'ensemble des Français), la génération des 25-34 ans est née à l'heure d'interrogations grandissantes sur le changement climatique et la perte de la biodiversité. Elle est devenue adulte dans une société qui cherche à réinventer ses modèles économiques : agriculture biologique, économie circulaire, etc.

 

C'est donc naturellement qu'elle apparaît comme la plus sensible à la nature, à sa présence et aux risques qui peuvent la menacer : les 25-34 ans sont ainsi les premiers à revendiquer que l'homme ne peut pas l'exploiter à son profit (58%, soit 10 points de plus que la moyenne) et 48% d'entre eux à estimer qu'elle n'est pas suffisamment présente dans leur quotidien, soit +16 points par rapport à la moyenne.
Malgré les préoccupations des générations futures, les générations les plus âgées ans sont quant à elles les moins impliquées et sensibles à la protection de la nature.



Le paradoxe francilien ?

Bien que 2/3 des Franciliens estiment que la nature n'est pas suffisamment présente dans leur quotidien, ils sont les moins nombreux à souhaiter freiner le développement économique de leur région au profit de sa préservation : -6 points par rapport à la moyenne, soit 77%.

" Majoritairement urbains, nous sommes également de plus en plus connectés aux outils technologiques mais déconnectés de la nature dans notre quotidien. Le déclin de la biodiversité ne concerne pas seulement les contrées lointaines. Il se déroule aussi sous nos yeux, à deux pas chez nous.

 

Pourtant, contrairement au changement climatique, de simples actions à l'échelle locale peuvent redonner à la nature toute sa place ! C'est pourquoi nous organisons depuis 9 ans maintenant la Fête de la Nature. Un seul but : reconnecter l'homme à la nature, faire connaître, de manière ludique pour petits et grands, les richesses insoupçonnées naturelles qui nous entourent " commente François Letourneux, Président de la Fête de la Nature.

 

La Fête de la Nature a lieu du 20 au 24 mai 2015 partout en France. Pour retrouver l'ensemble des animations gratuites (visites de réserves naturelles, randonnées, jeux de piste, chasses au trésor, pique-niques nature) près de chez vous, rendez-vous sur le site www.fetedelanature.com.
 
Source : bioaddict.fr
Partager cet article

Record de déchets électroniques dans le monde en 2014

Publié le par Notre Terre

Record de déchets électroniques dans le monde en 2014
 
 
Les déchets électriques et électroniques ont pesé l'année dernière le chiffre record de 41,8 millions de tonnes selon un rapport de l'Université des Nations unies publié ce dimanche.
 

C'est un record. Le poids des déchets électriques et électroniques, ou "e-déchets", dans le monde en 2014 est de 41,8 millions de tonnes, contre 39,8 millions en 2013, selon un rapport de l'Université des Nations unies (UNU) publié ce dimanche. 

 

Près de 60% de ces produits étaient des équipements de cuisine, de salle de bain ou de buanderie, précise l'UNU dans cette étude. Quelque 7% étaient des téléphones portables, des calculatrices, des ordinateurs portables ou encore des imprimantes. 

 

La France 8e plus gros producteur

Selon l'étude, la Norvège est le pays qui produit la plus grande quantité de e-déchets par habitant, avec 28,4 kg, devant la Suisse (26,3 kg) et l'Islande (26,1 kg). La France arrive en 8e position, avec 22,2 kg par habitant. La région qui en génère le moins est l'Afrique, avec un rejet estimé à 1,7 kg par habitant. Au total, le continent a produit 1,9 millions de tonnes de ces déchets. 

Mais en termes de volume cette fois-ci, ce sont les Etats-Unis et la Chine qui arrivent en tête, totalisant tous deux 32% de la part mondiale de e-déchets, suivis par le Japon, l'Allemagne et l'Inde. 

 

Une valeur de 48 milliards d'euros

 

Moins d'un sixième de ces déchets ont été correctement recyclés, souligne aussi l'UNU. Or ils renferment de précieuses ressources comme le fer, le cuivre, ou l'or: ces déchets avaient ainsi pour 2014 une valeur estimée à 48 milliards d'euros. "Une précieuse 'mine urbaine'" souligne David Malone, sous-secrétaire général des Nations-Unies et recteur de l'UNU, qui évoque "un large réservoir potentiel de matériaux recyclables" 


 

 
Partager cet article

Les riches californiens gaspillent l'eau alors que l'état connait une sécheresse historique

Publié le par Notre Terre

Les riches californiens gaspillent l'eau alors que l'état connait une sécheresse historique

 

 

Lorsque l'on se promène dans la municipalité aisée de Beverly Hills, qui jouxte Los Angeles, il n'est pas rare de voir en pleine journée des systèmes d'arrosage marcher à plein régime alors que le soleil est à son zénith, déversant la moitié de l'eau dans le caniveau.

C'est encore plus frappant au milieu du désert californien, dans les municipalités fortunées de Palm Springs ou Palm Desert, où se succèdent golfs, vastes pelouses verdoyantes et propriétés cossues, dont les arrosages en plein soleil forment des arcs-en-ciel avec l'évaporation.

 

Stephanie Pincetl, enseignante en Sciences de l'environnement à l'université UCLA, est co-auteure d'une étude montrant que les quartiers les plus riches consomment le plus d'eau par tête, «notamment parce que les propriétés sont plus grandes» et comportent le plus de grandes pelouses décoratives.

Pour la chercheuse, cela pose une question morale: «Juste parce que vous possédez plus de terrain, cela vous donne-t-il le droit d'utiliser plus d'eau? Parce que l'eau avec laquelle ils arrosent les plantes c'est autant qu'aucun de nous ne pourra boire dans les mois à venir», souligne-t-elle.

 

Face à l'épuisement rapide des réserves d'eau de la Californie, le gouverneur Jerry Brown vient d'annoncer pour la première fois dans l'histoire de cet Etat de l'ouest américain des restrictions de consommation d'environ 25% en moyenne.

Les résidents de municipalités très gourmandes en eau comme Beverly Hills, surnommée la «ville jardin», pourraient se voir imposer de couper 35% de leur consommation.

 

- Tarification par paliers -

 

«35% c'est vraiment beaucoup, et je m'inquiète de savoir quelles mesures nous allons devoir appliquer pour y parvenir», fait valoir Trish Ray, assistante du directeur des grands travaux à Beverly Hills.

Elle assure que la municipalité a déjà réduit sa consommation d'eau de «14% en cinq ans» et que «les citoyens comprennent que les choses ont changé» par rapport à l'époque où l'eau coulait à flots.

Pour Stephanie Pincetl, il va falloir avant tout revoir les systèmes de tarification, en faisant payer plus cher l'eau utilisée «dehors», pour arroser les jardins et remplir les piscines, par rapport à l'eau utilisée «dedans», pour se laver ou cuisiner.

 

Une autre solution serait une tarification progressive: plus on utilise d'eau plus elle devient chère, par paliers: «les gens les plus riches peuvent payer plus car ils consomment plus», estime cette chercheuse.

Il sera difficile cela dit de contrôler véritablement ce que font les gens: «c'est comme pour les limitations de vitesse. S'il n'y a pas un agent derrière vous, c'est à vous que revient la responsabilité de les observer», remarque-t-elle.

 

Il sera donc très important d'expliquer à la fois pourquoi ces mesures sont imposées et comment les appliquer: «les gens ne savent pas combien ils utilisent d'eau. Nous devons leur expliquer clairement quand ils peuvent arroser, combien de temps etc».

Elle souligne qu'il est plus facile de mettre les villes à contribution par rapport à des secteurs comme l'agriculture, qui consomme de loin le plus d'eau en Californie, mais dont dépendent de très nombreux emplois et l'approvisionnement bon marché de tout le pays en fruits et légumes frais.

Elle note toutefois que l'industrie pétrolière, très gourmande en eau pour la fracturation hydraulique, pourrait être mise à contribution.

Au quotidien, tout Californien peut prendre de petites mesures qui peuvent sur le grand nombre changer les choses: «prendre une douche plus courte, ça ne va pas vous gâcher la journée», sourit-elle.

 

Onésimo Jáuregui, jardinier, détaille lui la façon dont de petits changements techniques peuvent faire la différence: «il vaut mieux programmer les systèmes d'arrosage automatique pour 3 ou 4 heures du matin, chaque horloge peut-être minutée précisément».

Quant au choix des plantes, il recommande de dire adieu aux pelouses et fleurs pour adopter les plantes du désert: cactus, succulentes et autres agaves, dont les formes organiques et les couleurs allant du vert pale au violet en passant par le gris bleuté s'accordent avec le ciel azur de la Californie.

Partager cet article

1 2 > >>