Les nouvelles piles Igo, bonnes pour l'environnement

Publié le par Gerome

iGo propose à la vente des piles alcalines rechargeables qui respectent l'environnement. Elles n'embarquent pas de métaux lourds et se déchargent moins vite.

La marque iGo dévoile, sous sa gamme Green, des piles alcalines rechargeables conçues avec comme ligne directrice le respect de l'environnement. Elles n'embarquent pas de métaux lourds comme le cadmium, le nickel ou le mercure par exemple, présents tout de même sous forme de traces explique Clubic.

 

 

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Elles seraient également capables de garder leur charge plusieurs années, là où des piles classiques perdent leur énergie au fil du temps par décharge passive. Une économie pour l'usager et une bonne nouvelle pour l'environnement. Enfin une solution propre et durable pour toutes les télécommandes, manettes et périphériques informatiques sans fil que nous possédons tous.


Ce modèle de piles se montre sur le papier aussi performant que des alcalines classiques. Leur cycle de vie est entre 100 et 500 charges et elles affichent une capacité de 2000 mAh. Elles seront vendues prochainement en Europe dans les réseaux de la grande distribution avec différents packs. Comptez 7,99 euros pour 4 piles, 12,99 euros pour 8. Les prix seront respectivement de 12,99 et 16,99 euros si vous souhaitez avoir également le chargeur.

 

 

 

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Qualité de l'eau : un rapport accablant

Publié le par Gerome

La qualité de l'eau est mauvaise et sa surveillance scientifique son inadaptée. Voilà globalement ce qui ressort d'un rapport réalisé par le WWF et Anne Spiteri, créatrice du site Eau-Évolution. Elle explique à Futura-Sciences les conclusions de ce rapport.



« Il faudrait pratiquement tout remettre à plat dans le domaine de l’eau. Et de façon urgente. » Ces mots d’Anne Spiteri, résument bien le portrait qu’elle vient de dresser de l’état de l’eau en France. Cette scientifique, ancienne polytechnicienne et ayant travaillé dans divers organismes dont le Cemagref, a été chargée par le WWF de réaliser un rapport synthétisant les données brutes publiques (présentées et résumées sur son site Eau-Évolution) concernant la pollution de l’eau (nappes et rivières). Un rapport accablant, mettant en évidence les failles du système français de surveillance de l’eau.



Le premier reproche fait par Anne Spiteri, c’est que la Directive-cadre sur l’eau (DCE), qui harmonise la réglementation relative à la qualité de l’eau à l’échelle européenne, ne tient pas compte de l’état patrimonial de l’eau et ne surveille son état chimique qu'à minima. « L'état patrimonial correspond à l'état réel. L'état chimique de la Directive-cadre n'est qu'un point de vue réglementaire sur cet état réel », explique Anne Spiteri qui précise dans son rapport que « l'eau mérite une surveillance et une évaluation de son état patrimonial, c'est-à-dire qui permettent d'apprécier son niveau de dégradation indépendamment de toute référence à un quelconque usage anthropocentrique et qui respectent du mieux possible le principe de précaution ».

 

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Les pesticides dans les cours d'eau. Les points noirs correspondent à des prélèvements contenant au moins six pesticides différents. © Eau-Évolution, source Agences de l'eau-OIEau

 

État patrimonial Vs. état chimique

En d’autres termes, l’état patrimonial tient compte de toute la pollution chimique, quelle qu’en soit l’importance et sous tous ses aspects, tandis que l’état chimique de la DCE se contente de fixer un seuil de pollution à ne pas dépasser pour un nombre réduit de substances considérées chacune de façon isolée.

Ces seuils imposés par la DCE sont d’ailleurs trop hauts selon le rapport. Et les méthodes de calculs pour évaluer la pollution sont inadaptées. En effet, « l’état chimique de la DCE ne tient pas compte des cumuls de contaminations et ne prend en compte qu'un très petit nombre de substances avec en plus une méthode d'évaluation simpliste », rappelle Anne Spiteri dans son rapport.

Et de conclure sur le manque de pertinence de cette évaluation chimique : « ce n'est pas parce que l'état chimique des rivières sera "bon" que les espèces aquatiques ne continueront pas à se féminiser ni que les sédiments ne seront plus contaminés ».



« Tout remettre à plat dans le domaine de l'eau »



Mais alors que faire ? « Tout remettre à plat », préconise Anne Spiteri. D’abord, « mettre en place une information environnementale indépendante, pertinente, consistante et réactive ». Cela implique donc des analyses plus fréquentes, réalisées par des organismes qui ne dépendent pas de l’État. Pour l’instant, « ces évaluations ne sont malheureusement pas faites par des scientifiques, qui hurleraient à cause des données ni fiables ni comparables, mais par les agents du SOES (Service de l’observation et des statistiques, NDLR) dont le niveau lamentable des méthodes statistiques et des publications est vivement critiquable et même irresponsable face à la gravité de la pollution chimique ».



En outre, Anne Spiteri propose la mise en place « d’une police de l’eau et de l’environnement réellement indépendante, qui soit très présente sur le terrain et qui ait des vrais moyens financiers, en expertise écologique et en contrôle ». Une demande appuyée par le WWF qui souhaite la création d’un observatoire indépendant sur les modèles du Cniid ou de la Criirad.



Enfin, concernant les méthodes d’analyses qu’elle juge obsolètes, la scientifique suggère de « revoir l’ensemble de nos modèles en profondeur, en toute indépendance et avec les bases scientifiques écologiques sérieuses qui n'existaient pas à l’époque où on les a conçus. »

Des techniques désuètes, des analyses biaisées, une surveillance insuffisante : autant de faiblesses qui mèneraient selon à une sous-estimation de la pollution des cours d'eau en France. Une douche froide !

 

 


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La France aime toujours autant les pesticides

Publié le par Gerome

Selon le ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire, le secteur agricole français doit faire mieux pour réduire l'utilisation des pesticides.

 

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Le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a déclaré hier lors d'un point d'étape du plan Ecophyto, que le secteur agricole devait faire des efforts pour réduire l’utilisation des pesticides. Ce plan, lancé en 2008 dans le cadre du Grenelle de l'Environnement a pour objectif de réduire de moitié, si possible, l'usage des pesticides d'ici 2018, tout en s'assurant de la viabilité économique des exploitations agricoles.


Au cours de la période 2008-2010, 1.200 exploitations agricoles se sont mises en réseau pour étudier la réduction des pesticides. De plus, 800 autres fermes "Dephy" devraient les rejoindre en 2012. Le ministre s'est d’ailleurs déjà félicité des "excellents résultats" dus à la baisse très nette (-87 %) des ventes des substances les plus dangereuses et du recours plus important (+65 %) à des méthodes alternatives comme l'utilisation de coccinelles pour lutter contre les pucerons.


"Il faut continuer à mettre la pression suffisante pour que les choses progressent", a ajouté le ministre. Il a également souligné que "ce n'est pas uniquement les agriculteurs qui doivent faire des efforts", rapporte TV5monde. Le ministre souhaite notamment que les industriels dans le secteur des pesticides participent à la mise au point de nouvelles substances, plus respectueuses de l'environnement.


Une formation sur les pesticides bientôt obligatoire ? 


Parallèlement, un réseau d'épidémiosurveillance composé de 3.000 observateurs (sur 10.000 parcelles) a été créé pour aider les agriculteurs à mieux connaître l'état de santé de leurs plantes et leur permettre de mieux cibler leurs interventions. L'information est diffusée via des "bulletins de santé du végétal", accessibles gratuitement par l'internet.


Le plan Ecophyto 2018 prévoit également de rendre obligatoire à partir de 2014 une formation sur les pesticides. Si plus de 800.000 professionnels sont concernés (140.000 d’entre eux ont déjà décroché leur certificat, baptisé Certiphyto), les 17 millions de jardiniers amateurs le sont également. Un site internet est à leur disposition : www.jardiner-autrement.fr

 

 


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Pierre Rabhi: «Vivre, ce n'est pas passer sa vie à faire augmenter le PIB»

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En 2002, il appelait à une «insurrection des consciences». Aujourd'hui, il appelle tous les citoyens à être candidats... au changement. Pierre Rabhi nous explique pourquoi cet appel à être «Tous candidats» en 2012...

 

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Pierre Rabhi a tout du vieux sage. Une allure hors du temps, une voix douce, une vie au contact de la terre et des éléments. Retiré en Ardèche dans les années 1960, il y a développé l’agro-écologie et écrit plusieurs ouvrages remettant en question notre société de production et de consommation de masse. Pierre Rabhi lance aujourd’hui, avec son mouvement Colibris, une campagne «alternative» baptisée «Tous candidats».  


En appelant tous les citoyens à devenir candidats pour 2012, est-ce que vous rejetez la politique «traditionnelle»?


Aujourd’hui, la société est dans l’impasse. La politique n’est plus du tout en phase avec la réalité du monde. En revanche, énormément de gens dans la société civile oeuvrent pour le changement social, que ce soit dans le domaine de l’agriculture, de l’énergie, de l’éducation… La société civile est fertile en initiatives dispersées qu’il faut rassembler. Mais nous ne voulons pas entrer en compétition avec le politique, il n’y a pas d’idée de pression, d’antagonisme ou de rivalité. Nous sommes dans la suggestion.


Pourquoi le changement pourrait-il venir de la société civile?


Beaucoup d’artisans du changement ne sont pas dans la vision classique de la croissance économique. Ils sont prêts à renoncer à l’excès d’«avoir» pour «être» un peu plus. Nous sommes dans une société de tristesse et de souffrance, dans une frénésie et une consommation effrénée pour remplir le vide en nous. Ce n’est pas ça vivre, on ne peut passer sa vie à augmenter le PIB.


Vous pensez que les gens sont prêts à changer de mode de vie?


En 2002, on m’a poussé à me présenter et le résultat, 184 signatures collectées en un peu plus de deux mois et 96 comités de citoyens créés, nous a incités à entreprendre cette campagne aujourd’hui sous une forme mobilisatrice. Nous voulons porter les valeurs occultées par le politique, comme le féminin ou l’éducation de la complémentarité et de la solidarité, et incarner l’utopie. Je récuse la société actuelle dans ses excès et la priorité donnée à l’argent mais personne ne peut se dire totalement innocent. Moi-même je suis écologiste, mais j’ai une voiture. Nous ne sommes pas des «purs» qui disent aux «impurs» ce qu’il faut faire. Nous invitons les gens qui adhèrent à nos idées à s’inscrire sur le site Web et à se déclarer candidat.

 

 


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Face à la menace climatique, la France va planter des arbres en Islande

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Pour conserver l'ADN d'espèces d'arbres français menacées par le réchauffement climatique, la France envisage d'en planter en Islande, selon le département forestier de cette île située à la limite du cercle polaire. «Le principal objectif est de rechercher et trouver des moyens pour protéger et préserver l'ADN de ces arbres», a précisé Adalsteinn Sigurgeirsson du Service forestier islandais.

 

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Préserver l'ADN des forêts


La collaboration entre l'Office national français des forêts (ONF) et son homologue islandais vise particulièrement des espèces provenant des massifs montagneux alpin et pyrénéen comme le hêtre. «Nous allons spécialement étudier les espèces qui sont les plus menacées en France par le réchauffement climatique», explique à l'AFP ce chef du département des recherches du Service forestier islandais.


Avec la hausse des températures sur la planète, le climat plus froid de l'Islande pourrait permettre de préserver des espèces de France lorsque leur habitat deviendra trop chaud, dit-il. «Tout indique que les conditions de l'Islande seront très favorables dans un demi-siècle ou un siècle pour le hêtre, par exemple», ajoute Adalsteinn Sigurgeirsson. Le but n'est pas de «créer une nouvelle forêt mais de préserver l'ADN des forêts», selon lui. Il précise que ce projet n'en est qu'à un stade initial «mais qu'il y a un véritable intérêt des deux côtés pour le développer plus avant».

 

 

 

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