L'Allemagne championne du monde de l'efficacité énergétique

Publié le par Notre Terre

L'Allemagne championne du monde de l'efficacité énergétique

L'Allemagne, devant le couple Italie/ Japon (ex-aequo) puis la France. Ce podium n'est pas celui des Mondiaux d'athlétisme mais celui des pays les plus "vertueux" en termes d'efficacité énergétique. C'est une ONG américaine, l'American council for an Energy-Efficent Economy (ACEEE), qui a annoncé ses résultats en publiant la troisième édition de son "International Energy Efficiency Scorecard".

 

Ce rapport (voir ci-dessous) passe en revue les performances de 23 pays développés les plus "énergivores" de la planète. Ils représentent effet à eux seuls 75% de l'énergie consommée sur la planète et plus de 80% du produit intérieur brut (PIB) mondial en 2013.

Comment l'ACEEE procède-t-elle pour parvenir à ce classement ? Chaque pays est évalué sur la base de 35 items ventilés dans quatre grandes catégories: bâtiment, industrie, transports et politique énergétique nationale. Dans chacune des ces catégories il est possible d'acquérir 25 points. Il suffit ensuite d'additionner les points pour délivrer à chaque pays une note sur 100 (cliquez sur le tweet ci-dessous).

 

https://twitter.com/hashtag/energyefficiency?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw

 
Résultat : "L'Allemagne a décroché la première place dans notre classement cette année avec un score de 73,5 / 100, tandis que l'Italie et le Japon sont à égalité pour la deuxième place avec un score de 68,5", note l'ONG. La France est 4e avec 67,5 points, la Chine 6e (64 points), les Etats-Unis (61,5 pts) pointent à la 9e place.
 

"Nous sommes heureux que l'ACEEE reconnaisse nos efforts. Nous continuerons à les intensifier car il reste un long chemin à parcourir avant d'atteindre l'objectif que nous nous sommes fixé : réduire la demande énergétique de 50 % d'ici à en 2050", a réagi Georg Maue au nom du ministère allemand de l'Energie.

 

Le moyen le moins coûteux de répondre à la demande

 

"Nous sommes fiers d'avoir conservé la deuxième position dans le Scorecard 2016. Cette "médaille d'argent" gagnée par l'Italie est une reconnaissance des efforts déployés pour promouvoir l'efficacité énergétique et accélérer la transition vers une économie sobre en carbone", s'est félicité Mauro Mallone, en charge de l'Efficacité énergétique et des économies d'énergie au sein du ministère du Développement économique. Une distinction d'autant appréciée, ajoute-t-il qu'elle émane "d'une évaluation indépendante, fondée sur un ensemble complexe de mesures de politique et de la performance".

 

Juste sous la moyenne des 50 points, figure l'Inde. Puis par ordre décroissant : la Turquie, l'Australie, la Russie, l'Indonésie, le Mexique. Et enfin, aux deux dernières places, le Brésil et l'Arabie saoudite.

"L'efficacité énergétique est souvent le moyen le moins coûteux de satisfaire la nouvelle demande d'énergie. Les gouvernements qui encouragent de tels investissements permettent non seulement d'économiser l'argent des citoyens mais ils réduisent aussi la pollution et la dépendance vis-à-vis des importations," a commenté de son côté Steven Nadel, le directeur exécutif d'ACEEE.

source : les échos

Partager cet article

Des moines bouddhistes achètent et relâchent des centaines de homards

Publié le par Notre Terre

Des moines bouddhistes achètent et relâchent des centaines de homards

 

 

Des moines de l’institution bouddhistes du Grand Eveil installés sur l’Ile du Prince Edouard (Canada) ont passé plusieurs journées à acheter aux pêcheurs locaux leurs cargaisons de homards avant de relâcher les animaux dans l’océan Atlantique, samedi dernier. Des centaines de crustacés (270 kilos précisément) ont ainsi recouvré la liberté.

 

La démarche des religieux vise à cultiver « la compassion à l’égard de tous les êtres vivants », qu’ils soient des animaux ou des humains, ont-ils expliqué aux médias locaux.

Les homards ont ainsi été bénis et leur remise à l’eau a été accompagnée de prières et de chants. Des pêcheurs ont indiqué aux moines où relâcher les animaux en minimisant le risque qu’ils soient à nouveau attrapés, rapporte le site de CBC.

 

Un restaurant tenu par un Bouddhiste vandalisé

 

« Nous espérons que cet acte de compassion et de bonté n’a pas provoqué de débats émotionnels superflus et qu’il permettra humblement de motiver de bonnes pensées et de bonnes actions », a déclaré Geoffrey Yang, un porte-parole du monastère du Grand Eveil, cité par  CTVNews.

Les vœux du moine n’ont pourtant pas été exaucés. Quelques heures après la cérémonie de libération des homards, un restaurant tenu par un bouddhiste a été vandalisé.

 

 

Partager cet article

La couche d'ozone va mieux !

Publié le par Notre Terre

La couche d'ozone va mieux !

 

 

Bonne nouvelle ! Une étude américaine, publiée jeudi 30 juin dans la revue américaine Sciences, révèle que le trou de la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique se résorbe. Selon les scientifiques, il a diminué en seize ans de plus de 4 millions de km2, soit environ la moitié de la superficie des Etats-Unis.

 

Quelles sont les causes de l’apparition d’un trou dans la couche d’ozone ?

 

La diminution de l’épaisseur de la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique, plus connu sous l’appellation de «trou de la couche d’ozone», a été causée par l’émission de chlorofluorocarbures (CFC). Derrière ce terme barbare se cachent des gaz artificiels, inventés par l’ingénieur américain Thomas Midgley en 1928, et qui ont trouvé dans les années 60 beaucoup d’applications : systèmes de climatisation, réfrigérateurs, extincteurs ou encore aérosols. Problème : «Ils ont été développés sans qu’on ait réfléchi à leur cycle complet, explique Slimane Bekki, directeur de recherche au CNRS. Les CFC sont émis à la surface mais ils ne sont pas éliminés dans la basse atmosphère. Ils sont transportés par les vents dans les hautes altitudes où ils se dissocient et relâchent du chlore et du brome qui détruisent la couche d’ozone.» 

 

Quels ont été les moyens mis en œuvre pour rétablir la couche d’ozone ? 

 

Ce n’est qu’en 1985 que les scientifiques découvrent l’existence au-dessus de l’Antarctique de ce trou dans la couche d’ozone. Le lien de cause à effet avec les CFC est très vite établi par les chercheurs. En 1987, le protocole de Montréal, signé par la Communauté économique européenne (CEE) et 24 autres pays, acte l’élimination progressive de l’utilisation et de la production des substances qui appauvrissent la couche d’ozone, CFC en tête. Ratifié entre-temps par l’ensemble des pays du monde, ce traité est un succès. «Les composés CFC ne sont plus émis depuis 1997 dans les pays développés et depuis 2010 dans les pays en développement», note Sophie Godin-Beekmann, directrice de recherche au CNRS. Seule ombre au tableau, «les CFC ont de très longues durées de vie, entre cinquante et cent ans, leur concentration diminue donc doucement dans l’atmosphère, révèle Slimane Bekki, il faudra attendre la fin du siècle pour retrouver des niveaux de chlore et de brome qui correspondent aux années 50.»  

 

En quoi la couche d’ozone nous protège-t-elle ? 

 

La couche d’ozone filtre les rayons ultraviolets du soleil nocifs pour les êtres vivants et les végétaux. Un pare-soleil primordial : «D’ici à 2030, le protocole de Montréal aura évité deux millions de cancers de la peau par an, des dégâts oculaires et immunitaires sur les humains, et aura aussi protégé la faune et l’agriculture», estime le Programme des Nations unies pour l’environnement. Selon les prévisions, une résorbation complète de la couche d’ozone est prévue avant 2050. 

 

Partager cet article