Environnement : quel impact des décisions de Trump sur le reste du monde ?

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Environnement : quel impact des décisions de Trump sur le reste du monde ?

Malgré les décisions de Trump, l'Accord de Paris n'est pas en péril selon Pierre Radanne, expert des questions énergétiques et écologiques, ancien Président de l'Ademe.

 

Il y a des décisions de Donald Trump qui ne concernent que les Américains et celles qui potentiellement nous concernent nous aussi. Dans cette deuxième catégorie, les décrets et annonces de mardi sur l'environnement pourraient impacter le monde entier.

Trump veut revenir sur les mesures prises par Obama en matière de protection de l'environnement et en particulier de lutte contre les émissions de dioxyde de carbone. Il veut un réexamen du plan qui imposait des normes plus strictes aux centrales à charbon. Donald Trump a affirmé :

"Mon administration met fin à la guerre contre le charbon !"

 

De son coté, Pierre Radanne, expert des questions énergétiques et écologiques, ancien Président de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) et président de 4D, association spécialisée dans la transition énergétique,invité du journal de 13 heures de France Inter ce mercredi. Selon lui, il y a de quoi s'inquiéter mais pas de quoi s'affoler...

 

Selon lui, cet accord a été signé par tous les pays de la planète pour développer les énergies renouvelables, économiser l'énergie, mieux construire, protéger l'agriculture etc. Donc pour les industriels et les financiers, le signal est très clair et très fort. Et donc, les entreprises, notamment les grandes entreprises américaines, ne veulent pas louper l'occasion des financements et des marchés qui seront libérés grâce à cet accord. Une fracture existe dans la société américaine, avec des Etats plutôt démocrates (comme la Californie) qui refusent d'appliquer les décisions de Trump, et des multinationales américaines qui refusent de sortir de l'Accord de Paris.

 

La relance des centrales à charbon pourrait ne pas avoir lieu

 

Si relance du charbon il y a, Donald Trump va très vite se retrouver avec des problèmes de pollution de l'air et des associations qui vont aller devant les tribunaux pour protester contre cette pollution. Et en dehors de quelques entreprises, peu vont se lancer dans le charbon, selon Pierre Radanne. Par exemple, une entreprise spécialisée dans la centrale au charbon prendrait de trop gros risques à construire de nouvelles centrales alors que l'on ignore l'avenir de l'administration Trump dans quatre ans, et qu'il y a peu de chance qu'une autre administration suive la même voie que Trump.

 

 

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Limiter la charcuterie, éviter les pesticides : de nouveaux repères alimentaires

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Limiter la charcuterie, éviter les pesticides : de nouveaux repères alimentaires

Le Haut Conseil pour la santé publique a actualisé ses repères alimentaires destinés aux adultes, qui ne doivent pas être pris pour des "injonctions moralisatrices".

Limiter la charcuterie, manger des légumes secs au moins deux fois par semaine, et privilégier les produits les moins exposés aux pesticides font partie des nouveaux repères alimentaires pour adultes, diffusés par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP). Le Haut Conseil a actualisé ses repères, qui ne doivent pas être pris pour des "injonctions moralisatrices" souligne-t-il, pour le futur Programme national de nutrition santé (PNNS 2017-2021). 

 

  • 80 à 100 g par portion sont préconisés pour les "au moins cinq" fruits et légumes par jour ou une "petite poignée par jour" (sauf cas d'allergies) pour les "fruits à coque sans sel ajoutés" (amandes, noix, noisettes, pistaches). Autre conseil : pas plus d'un jus de fruit par jour, de préférence pressé. Ce dernier peut alors compter pour une portion de fruit, selon le HCSP.

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  • Il est recommandé de privilégier les aliments cultivés "selon des modes de production diminuant l'exposition aux pesticides pour les fruits et légumes, les légumineuses, les produits céréaliers complets, et de varier les espèces et les lieux d'approvisionnement pour les poissons" (à cause de la présence possible de métaux lourds).

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  • Pour la viande rouge, le conseil est de se limiter - pour les amateurs - à 500 grammes au maximum par semaine.  

  • Pour les fruits et légumes (frais, surgelés ou en conserve), il recommande d'"augmenter sa consommation quelque soit son niveau initial". Pour les fruits en conserve, il s'agit de privilégier ceux au sirop léger et de ne pas consommer le sirop.

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  • Pour rappel, il est conseillé de limiter le sel, le gras et le sucré (desserts et boissons comprises), et en autres d'éviter les céréales du petit-déjeuner grasses et sucrées au profit des céréales complètes non sucrées. Avis aux distraits : "un produit gras et/ou sucré même bio, reste un produit gras et/ou sucré", rappelle le HCSP.

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  • Deux produits laitiers restent conseillés par jour, avec des portions de 150 ml pour le lait, 125 g pour le yaourt et "30 grammes" de fromage.

  • Pâtes, riz, pain et autres produits céréaliers complets ou peu raffinés font partie de l'alimentation quotidienne.

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  • Concernant l'alcool, le repère de consommation sera défini par l'agence sanitaire Santé publique France au 2e trimestre 2017. Au final, cette agence devra tenir compte de la "notion de plaisir" et des "importantes difficultés économiques" d'une partie de la population dans ses messages alimentaires.

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Heureuse nouvelle : le nouveau solaire est deux fois moins cher que l'EPR

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Heureuse nouvelle : le nouveau solaire est deux fois moins cher que l'EPR

 

 

À 62,50 euros le mégawattheure, le solaire distance désormais sensiblement l'éolien, dont le coût est estimé en moyenne à 80 euros.

Les gains de compétitivité du solaire ne sont pas un vain mot. Jeudi, les résultats du quatrième appel d'offres photovoltaïque lancé par la Commission de régulation de l'énergie (CRE) se sont soldés par un prix moyen de rachat de l'électricité - il correspond au seuil de rentabilité des installations - autour de 62,50 euros le mégawattheure (MWh), soit deux fois moins que l'EPR de Flamanville (Manche). La production du réacteur nucléaire de nouvelle génération actuellement en chantier devrait «sortir» aux environs de 120 euros le MWh.

 

Fort de ce prix de 62,50 euros, le solaire distance désormais sensiblement l'éolien, dont le coût est estimé en moyenne à 80 euros. Même si les partisans respectifs de chaque énergie prennent bien soin de ne pas les opposer, force est de constater que le solaire prend de plus en plus le leadership des énergies renouvelables, à la fois en France et dans le monde. Même si, à l'échelle de la planète, les deux énergies sont aujourd'hui au coude-à-coude avec environ 70 gigawatts (GW) de puissance installée.

 

«Dans le solaire, nous assistons à un autre phénomène intéressant, à savoir que les centrales photovoltaïques vieillissent mieux que prévu, poursuit Xavier Barbaro, dans la plupart des cas, elles vont pouvoir tourner pendant 30 ans alors que les contrats initiaux partaient sur des durées de 20 ou 25 ans.»

 

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Un apiculteur basque a trouvé l'arme ultime pour lutter contre le frelon asiatique

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Alors que toutes les méthodes plus ou moins naturelles ont échoué a réguler la prolifération du frelon asiatique en Aquitaine, c’est au Pays basque que la solution est née :

 

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Maroc : Lancement de la police de l’environnement

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Maroc : Lancement de la police de l’environnement

 

La police de l'environnement vient d'être officiellement lancée au Maroc et la première promotion d'inspecteurs, composée de 40 membres, a été ainsi installée.

 

Cet organe se charge de la prévention, du contrôle, de l’inspection, de la recherche, de l’investigation, de la constatation des infractions et de la verbalisation prévus par les dispositions des lois relatives à l'environnement, a indiqué la ministre déléguée chargée de l’Environnement, Mme Hakima El Haité à cette occasion.

Les policiers de l’environnement ont été recrutés et formés pour enquêter et dresser des procès-verbaux. Ils sont présents sur chacune des 12 régions du pays, partout où le ministère dispose d’une direction régionale extérieure.

 

Ces policiers de l’environnement sont équipés en matériel professionnel et en véhicules légers et camionnettes pour réaliser leur travail.

Une fois l’infraction constatée par l’inspecteur de l’environnement, les sanctions pourront varier entre 100.000 DH à 2 millions de DH allant même jusqu’à la prison ferme.

 

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