Nouveau coup de force du gouvernement pour obliger les français à produire et consommer des OGM contre leur gré !

Publié le par Gerome

Le gouvernement vient d’envoyer pour avis à la Commission européenne un projet de décret autorisant la commercialisation sans aucun étiquetage de semences de maïs contenant jusqu’à 0,1% d’OGM, alors qu’actuellement la règlementation européenne refuse la moindre contamination OGM des semences conventionnelles dès le seuil de détection. Avec de telles semences, il deviendra impossible de produire des récoltes « sans OGM » ne dépassant pas le même seuil de 0,1% de présence fortuite d’OGM fixé par arrêté en janvier dernier.

 

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En effet, les agriculteurs constatent régulièrement des taux de contaminations de leurs récoltes supérieurs à ceux des semences, même en l’absence de toute culture OGM à proximité de leurs champs. De plus, le taux d’OGM de semences contaminées s’additionnerait inévitablement aux contaminations des cultures non OGM par les cultures OGM voisines si elles étaient à nouveaux autorisées.

 

À la veille des élections, le gouvernement tente ainsi de satisfaire clandestinement les appétits de l’industrie semencière qui veut priver la population française de tout produit « sans OGM ». En effet, ni le Haut Conseil des Biotechnologies, ni les agriculteurs, ni les consommateurs, n’ont été consultés ou informés de cette initiative découverte sur le site de la Commission Européenne par l’association Inf’ogm.

 

La liberté de cultiver et de consommer sans OGM est une liberté fondamentale inscrite dans la loi française depuis 2008. Elle ne pourra jamais être respectée si les semences sont déjà contaminées. La Confédération Paysanne appelle la Commission européenne à refuser ce coup de force du gouvernement français destiné à rompre avec la sagesse de la réglementation européenne actuelle La Confédération Paysanne appelle le prochain gouvernement quel qu’il soit à respecter la volonté des français en refusant ce projet de décret.

 

 

 

 

Publié dans OGM j'en veux pas!

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RDC: Okapis et gorilles feront-ils le poids face aux pétroliers?

Publié le par Gerome

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Des permis d'exploration pétrolière ont été attribués par le gouvernement congolais dans un parc national classé au patrimoine mondial...

Eléphants, lions, okapis et gorilles: la riche biodiversité du parc national de Virunga, en République démocratique du Congo (RDC) risque de ne pas faire le poids face aux pétrodollars. Dans ce parc national, classé au patrimoine mondial de l’Unesco et listé dans les zones humides Ramsar, les puits de pétrole pourraient bientôt remplacer les lacs et la forêt tropicale. Des concessions pétrolières ont été attribuées en juin 2010 par le gouvernement congolais sur 85% de la surface du parc. Déjà, Total et le Britannique Soco se préparent à exploiter l’or noir du Virunga.

Corruption et milices

Alerté par les ONG présentes sur place et par l’Unesco, le gouvernement congolais a demandé en mars 2011 qu’une étude soit réalisée avant de procéder à toute exploration. Mais selon le WWF, qui lance une campagne contre les pétroliers concernés, cela n’a pas empêché les entreprises de pénétrer dans le parc, escortées par les miliciens. «La loi congolaise  interdit toute activité minière ou pétrolière dans le parc, souligne Jean-Baptiste Roelens, chargé de programme Forêts tropicales et climat au WWF France. Mais le gouvernement a accordé ces concessions, convoitées depuis que la zone est un peu moins agitée par les luttes armées.»


«La corruption est forte dans cette région, reconnaît Anneke Galama, coordinatrice internationale de la campagne du WWF sur le parc de Virunga. Soco paye la milice pour l’accompagner dans le parc et les perspectives financières semblent plus importantes aux yeux du gouvernement que les impacts sur la population et la nature.» Des habitants de la région, où les rebelles et les réfugiés rwandais sont nombreux, ont même reçu des menaces de mort après s’être exprimés publiquement contre les pétroliers, ajoute Anneke Galama.


«Plus un endroit sur la planète qui soit encore à l’abri»


Le WWF espère aujourd’hui pouvoir peser sur les gouvernements des pays dont les pétroliers sont originaires: la Grande-Bretagne pour Soco et la France pour Total. «Nous avons interpellé le ministère de l’Environnement, mais nous n’avons pas eu de réponse», déplore Jean-Baptiste Roelens. Pas mieux côté anglais: «Nous estimons que les gouvernements sont responsables des agissements des entreprises nationales, pense Anneke Galama. La Grande-Bretagne ne peut pas autoriser Soco à faire des choses illégales. Mais les intérêts économiques sont immenses…»


L’Unesco et l’Union européenne suivent aussi le dossier et participent, aux côtés du WWF, à la rédaction de l’étude préalable commandée par le gouvernement congolais. Qui en fera ce qu’il veut, quitte à perdre le statut de patrimoine mondial et les revenus générés par l’éco-tourisme dans le parc. «Ce parc, créé en 1925, est le plus vieux d’Afrique et abrite 200 espèces de mammifères sur plus de 8.000km², notamment un tiers des derniers gorilles de montagne au monde et des okapis qu’on ne trouve que là, détaille Jean-Baptiste Roelens. Si l’exploitation pétrolière se fait là, c’est qu’il n’y a plus un endroit sur la planète qui soit encore à l’abri.»

 

 


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Maîtriser la démographie, la clé pour sauver l'environnement?

Publié le par Gerome

Des scientifiques britanniques publient un rapport sur les liens entre population mondiale et préservation de l'environnement...

 

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Démographie et environnement ne pouvent être considérés comme deux problèmes séparés, estiment des scientifiques britanniques de la Royal society. Selon eux, la croissance de la population mondiale est un sujet à aborder lors de réunions internationales comme la conférence des Nations-Unies Rio+20 sur le développement durable, en juin, où l'on peut «recadrer la relation entre les gens et la planète».


Dans un rapport qui sera présenté à Londres jeudi, l'académie britannique des sciences, estime que «le XXIème siècle est une période critique». Elle rappelle que la population mondiale, de 7 milliards aujourd'hui, devrait atteindre 8 à 11 milliards d'ici à 2050. Pour les scientifiques, la démographie doit être stabilisée par des méthodes «volontaires», où l'éducation peut jouer «un rôle important». En parallèle les pays développés et émergents doivent réduire leurs niveaux de consommation pour permettre aux plus pauvres de consommer plus et d'échapper à la pauvreté absolue, qui concerne 1,3 milliard de personnes vivant avec moins de un euro par jour.


Vers un avenir «inéquitable et inhospitalier»


«Le monde est face aujourd'hui à un choix très clair», affirme Sir John Sulston (Université de Manchester), qui a conduit le travail sur ce rapport. «Nous pouvons choisir de rééquilibrer l'utilisation des ressources selon un schéma de consommation plus égalitaire, recadrer nos valeurs économiques pour refléter vraiment ce que notre consommation signifie pour notre planète, et aider les individus dans le monde entier à faire des choix de reproduction informés et libres», dit-il. «Ou bien nous pouvons choisir de ne rien faire et nous laisser entraîner dans un tourbillon de maux économiques, socio-politiques et environnementaux, conduisant à un avenir plus inéquitable et inhospitalier».


«La capacité de la Terre à répondre aux besoins des hommes est limitée», rappelle le rapport, qui relève les niveaux de consommation très élevés dans les pays riches, où un enfant utilise 30 à 50 fois plus d'eau que celui d'un pays en développement. Des pratiques qui se répandent dans les pays émergents très peuplés. Le rapport avance plusieurs recommandations: réduire l'extrême pauvreté, mettre en place des programmes volontaires de planning familial dans les pays pauvres, réduire la consommation de biens matériels dans les pays les plus développés et les pays émergents -réduction des déchets, investissements dans les ressources renouvelables...

 

«Nous appelons les gouvernements à s'intéresser soigneusement au problème démographique à la conférence Rio+20, et à s'engager à un avenir plus juste, basé non pas sur une croissance de la consommation matérielle mais sur les besoins présents et futurs de la communauté globale», souligne Sir Sulston.

 

 


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Brésil : bataille autour de la forêt amazonienne

Publié le par Gerome

Alors que le Sénat a adopté en décembre dernier une loi assouplissant la protection de la forêt amazonienne, le Congrès a préféré repoussé son vote sur la question face aux réactions outrées des écologistes.

 

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Le Congrès brésilien a préféré ne pas trancher... En décembre dernier, le Sénat du pays avait provoqué la colère des écologistes en adoptant une loi assouplissant la protection des forêts.

Depuis 1965, les propriétaires de forêt devaient en effet préserver une partie de celle-ci, jusqu'à 80% en Amazonie, par rapport aux exploitations agricoles. Un assouplissement dénoncé par de nombreux défenseurs de l'environnement qui y voyaient l'ombre du lobby de l'agroalimentaire, très puissant au Brésil.


Ce dernier veut en effet avoir accès à de nombreuses berges fertiles le long des fleuves et rivières de cette région. Mais alors que le Congrès devait lui aussi ratifier cette loi hier, les députés ont préféré repousser son examen.

Il faut dire que l'enjeu est d'importance : la forêt amazonienne étant considérée comme l'un des principaux poumons de la planète.  

 

 


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Ecologue: Un ange-gardien des bêtes et des fleurs

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Sauvegarder la faune et la flore francilienne en danger. Voilà la mission de Florent Yvert, écologue de profession. Son métier, apparu il y a une dizaine d'années, consiste à conseiller les collectivités territoriales pour que leurs projets d'aménagement respectent la biodiversité. «Je suis ornithologue de formation et avec mon collègue entomologiste, nous avons monté notre entreprise, Biodiversita, en 2000, à une époque où ce métier était très peu connu et où ce genre de structure se comptait sur les doigts d'une main. Depuis 2005 et notamment le Grenelle de l'environnement, les formations professionnelles se sont multipliées.»


Quand d'autres écologues cherchent des solutions pour faire des économies d'énergie, Florent Yvert donne des idées pour préserver l'existant et même créer un milieu naturel favorable à des espèces menacées, dans des éco-quartiers par exemple. «Cinquante ans après la construction rapide d'immeubles, beaucoup d'espèces ont décliné car leur milieu naturel a disparu, notamment les criquets et sauterelles, la chevêche d'Athéna - une petite chouette - ou même le moineau. Dans les années 1980, on a planté beaucoup d'arbres aux papillons, mais ils prennent la place d'espèces indigènes.»


S'il n'est pas toujours évident de faire passer au public l'importance d'avoir une friche ou un marais dans un parc, lui se dit confiant: «Les jardins “naturels” ont clairement une morphologie différente, mais le public est demandeur.»

 

 

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