Les peuples autochtones d'Amazonie

Publié le par Gerome

Les forêts tropicales abritent parmi les dernières tribus indigènes du globe. En coupant les arbres, nous détruisons ces peuples et en même temps leur culture, leurs connaissances, leur science. L’humanité prend le risque de se priver de ce savoir.Plus de 1 000 tribus vivent dans les forêts vierges tropicales. La majeure partie d’entre elles est en voie d’extinction, luttant contre les envahisseurs qui pénètrent sur leurs terres illégalement. Leur disparition provoquerait la perte de tout leur patrimoine culturel mais aussi d’un savoir-faire dont le monde moderne a encore besoin aujourd’hui.

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La faune et la flore comestibles sont rares dans la forêt amazonienne. Cependant, les Indiens ont su s’adapter à cet univers complexe et tirer parti de sa diversité. Ils se déplacent en fonction des ressources forestières et s’adaptent aux capacités de régénérescence du lieu où ils s’installent. Ils subsistent principalement grâce à la chasse, la pêche et la cueillette. Dans les sociétés traditionnelles, les Indiens dépendent entièrement, beaucoup, peu ou à peine de leurs cultures.

 

Certains cultivateurs itinérants plantent des semences qu’ils laissent se développer seules et reviennent quelques mois plus tard pour la récolte. D’autres cultivateurs sont plus sédentaires. « Les Indiens d’Amazonie pratiquent la culture sur terres déboisées et brûlées depuis des millénaires. Conscients de la fragilité de leur environnement, les parcelles qu’ils laissent en jachère sont suffisamment petites pour que la jungle se reconstitue d’elle-même. » On a pu remarquer que les jardins abandonnés par les Indiens depuis plus de quarante ans sont deux fois plus riches en espèces que les terrains environnants.

 

Les pratiques de gestion traditionnelle permettraient donc aux ressources de se renouveler tout en satisfaisant les besoins des Indiens. Au contraire, les défrichements massifs voués aux plantations et aux pâturages ne permettent pas à la forêt de se régénérer. « Les habitants de la forêt vierge la considèrent comme une terre nourricière, et non comme une menace. »


La Fondation nationale de l’Indien, la Funai, prétend que les intérêts des Indiens passent par leur intégration socioculturelle dans la société moderne. La population non indienne établie en Amazonie a augmenté de 1 000 % entre le milieu des années 1950 et aujourd’hui. Toutes les activités qui font venir des hommes en Amazonie apportent aussi des maladies contre lesquelles les Indiens ne sont pas immunisés, et l’alcool, qu’ils ne supportent pas. Malgré les promesses d’action, le gouvernement tarde à expulser les chercheurs d’or, mineurs et autres occupants illégaux des territoires indiens.

 

 


Publié dans Nature

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Aspartame : ses risques font à nouveau débat

Publié le par Gerome

Mercredi, le Réseau environnement santé a tiré la sonnette d'alarme concernant les risques que présente l'aspartame pour la santé, particulièrement chez les femmes enceintes. Il demande une réévaluation de la dose journalière admissible.

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"Un grave dysfonctionnement du système de sécurité sanitaire" : c'est ce qu'ont dénoncé mercredi au cours d'une conférence de presse, plusieurs membres du Réseau environnement santé (RES) accompagnés de médecins et de scientifiques. Ils accusent les autorités sanitaires de nier les résultats de plusieurs études scientifiques qui démontrent les risques de
l'aspartame sur la santé. Pour l'instant, ces travaux n'ont été réalisés que chez l'animal, mais ils semblent indiquer que l'édulcorant présenteraient à long terme des risques pour la santé tels que des cancers.


Plus inquiétant, l'une des études révèle un risque accru de naissance prématurée en cas de consommation de soda light durant la grossesse. Estimant qu'il existe un risque potentiel, les médecins et sage-femmes ont donc lancé un appel à déconseiller aux femmes enceintes de consommer quotidiennement des édulcorants comme l'aspartame présent dans près de 6.000 produits.


Diminuer la dose limite


Par ailleurs, l'association a demandé une baisse drastique de la Dose journalière admissible (DJA), aujourd'hui fixée à 40 milligrammes par kilogramme. Une dose qui ne respecte pas le principe de précaution selon le RES. "La DJA fixée est basée sur une ancienne étude scientifique peu fiable et dont les données sont introuvables alors que des études récentes ont été faites dans de bonnes conditions", ont argumenté les spécialistes qui souhaitent qu'elle soit abaissée à 20 microgrammes par kilogramme, soit 2.000 fois moins.

Face à ces interpellations, la Commission européenne a demandé à l'Agence européenne de sécurité alimentaire (EFSA) une réévaluation complète des risques de l'aspartame dont les résultats devraient être livrés en juillet 2012.

 

 


Publié dans Nutrition & Santé

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Des fourmis et des hommes

Publié le par Gerome

Texte à lire avant de tuer des fourmis :

 

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On ne mesure pas la suprématie d'une espèce à son niveau technologique mais plutôt à la durée de sa présence sur terre...

Les parasites ne sont pas ceux qu'on croit.

Les fourmis sont présentes sur terre depuis 80 ou 90 millions d'années, nous, nous sommes des homo sapiens depuis 40.000 ans tout au plus et nous sommes en train de nous exterminer.

La vraie preuve d'intelligence d'une espèce est sa longévité, les fourmis ont tout vécu, des pires catastrophes climatiques, aux incendies, aux glaciations et j'en passe................et elles sont toujours là.

Elles sont les véritables témoins de l'intelligence de survie!!!

Alors avant de les exterminer, regardez plutot les singes que nous sommes!!!!!!!!!!!!!!!

Elles ont tout inventé et bien avant nous : l'agriculture, le mercenariat, l'esclavagisme, l'utilisation des drogues, des mégapoles surpuissantes et ultra-hiérarchisées....

En bons singes imitateurs nous avons simplement copié ce qui existait déjà dans la nature.

J'ai un immense respect pour les espèces animales plus vieilles que nous, car envoyer des sondes dans l'espace ne relève pas de l'intelligence mais plutôt d'un délire mégalomaniaque. On mesure l'intelligence d'une espèce à sa longue présence dans le temps et dans l'espace!!!

 

 


Publié dans Nature

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Petit guide du bio-jardinage

Publié le par Gerome

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Vous adorez jardiner mais vous redoutez l'effet de certains produits chimiques? Afin de vous aider à préserver votre santé et la planète, les médecins de l'Association Santé Environnement France, les membres des associations BBvert et la Ligue Roc vous proposent quelques conseils dans un guide du bio-jardinage...

 «La biodiversité c’est l’ensemble des espèces vivantes, des milieux où elles vivent et des relations qui s’établissent entre elles et avec ces milieux. […] Le jardinier est l’actif gardien de ces trésors ajoutés par ou pour ses prédécesseurs», introduit Hubert Reeves, Président de la Ligue Roc/ Humanité & biodiversité dans le petit guide vert du bio-jardinage.


Les pesticides, engrais et désherbants peuvent avoir un impact sur l’environnement et la santé. De nombreuses études ont fait le lien entre ces produits toxiques et certaines pathologies. L’utilisation des pesticides est de plus en plus contrôlée dans le secteur professionnel, mais pas chez les particuliers. Les produits utilisés par les jardiniers sont suspectés de provoquer des cancers, des troubles de la fertilité ou du système nerveux. Il a été démontré que les femmes enceintes qui se servent des pesticides lorsqu’elles jardinent augmentent les risques de pathologies graves chez l’enfant.


L’Association Santé Environnement France, qui réunit près de 2 500 médecins, l’association BBvert et la Ligue Roc, ont donc décidé d’éditer un petit guide vert du bio-jardinage pour des conseils simples et pratiques. L’objectif est de montrer qu’il est possible de respecter l’environnement et de préserver sa santé tout en jardinant. «Il faut arrêter d’utiliser des produits toxiques dont on connaît les impacts sur la santé et revenir à des fondamentaux. Il ne vous viendrait pas à l’idée d’éliminer vos souris avec une bombe. Pour le jardinage c’est la même chose, inutile d’utiliser des produits toxiques pour éliminer quelques mauvaises herbes!», explique le Dr Patrice Halimi, Secrétaire Général de l’ASEF dans ce guide.


Le guide est organisé de manière à ce que toutes les questions que vous vous posez sur le bio-jardinage soient traitées: questions sur le lien santé-biodiversité, sur la pollution, la santé…

Voici quelques conseils présents dans le guide: avec quoi peut-on faire du compost?


• Avec les déchets de la cuisine: épluchures et restes de fruits et de légumes, restes alimentaires n’étant pas à base de viande, coquilles d’oeuf, coquilles de fruits de mer, coquilles de fruits secs, sachets de thé, marc de café

• Avec les déchets du jardin: fleurs et feuilles mortes, tontes de gazon, mauvaises herbes, terre et terreau issus des fonds de bacs à fleurs

• Avec les déchets de la maison: cendres de bois, les sciures et copeaux de bois, certains cartons légers et non imprimés (boîtes à oeufs, rouleaux d’essuie-tout ou de papier toilette).

Vous pouvez télécharger ce livret gratuitement en cliquant ici.

 

 


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