Comment réduire sa consommation de plastique ?
Omniprésent dans notre quotidien, le plastique n’en a pas moins de graves conséquences écologiques et sanitaires, ce tout au long de son cycle de vie. Selon une étude menée par l’expédition MED, 250 milliards de micro-fragments polluants auraient investi le fond de la Méditerranée depuis le début de l’année. Un chiffre catastrophique qui démontre que l’utilisation irraisonnée de plastique – à l’échelle industrielle et domestique dans les pays occidentaux – est devenue un véritable problème de santé publique. Difficile à recycler, absorbé par la faune et la flore, il se retrouve aussi, entre autres, dans nos assiettes, nos sacs, nos bouteilles et nos vêtements.
Cette situation n’est cependant pas une fatalité et, dans l’attente d’une législation plus contraignante, il existe des alternatives et des éco-gestes pour le quidam aspirant à un avenir moins… « plastiqué ». Il faut encourager celui-ci à :
- privilégier les sacs en tissus et en jute pour les courses et le shopping. La plupart de ceux distribués à la sortie des caisses finissent en effet leur vie dans la nature au détriment des écosystèmes ;
- s’équiper de bouteilles, d’ustensiles de cuisine et de contenants en acier inoxydable. Les aliments stockés dans les boîtes en plastique peuvent être eux aussi contaminés (on pense ici notamment au Bisphénol-A), tandis que l’utilisation abusive de couverts, de verres, de bouteilles et d’autres produits jetables entraîne une accumulation de déchets ;
- bouder les produits aux emballages superflus dans les supermarchés. On le sait : les sachets individuels, certains gâteaux, yaourts et autres lessives affichent des packaging superflus. Sitôt retirés, ils finissent à la poubelle ;
- éviter les meubles en plastique pour aménager son intérieur. Le bois, parce qu’il affiche entre autres un bilan carbone imbattable, est un matériau renouvelable comme il y’en a peu… à condition bien sûr que les forêts soient gérées durablement ;
- d’une manière générale, arrêter de prendre à tort un produit pour un déchet. L’occasion a parfois et même souvent du bon et le neuf n’est pas toujours nécessaire. Ne perdons pas non plus de vue que « le meilleur déchet est celui que l’on n’a pas produit ».
Pour compléter votre lecture :
https://www.nappilla.lu/fr/blog/9-conseils-supplementaires-pour-vivre-avec-moins-de-plastique-n169