L'Inde va construire la plus grande centrale solaire du monde
Développée conjointement par le gouvernement et des entreprises publiques, la nouvelle centrale sera installée au cœur du Rajasthan et produire 4.000 MW d’énergie propre pour l’ouest du pays.
Dans sa première phase, qui verra le jour en 2016, la centrale génèrera déjà 1.000 MW, soit déjà dix fois plus que les centrales solaires présentes jusqu’à présent dans le pays. Aux côtés du gouvernement, cinq sociétés nationales sont impliquées dans le projet : BHEL, Powergrid Corporation, Solar Energy Corporationof India, Hindustan Salts et Rajasthan Electronics & Instruments Limited.
Ce projet est annoncé peu de temps après celui du conglomérat Tata qui a de son côté prévu de construire une centrale à charbon d’une capacité similaire. Contrairement à cette dernière, la centrale solaire se nourrit d’une énergie naturelle et renouvelable et ne devra pas importer du charbon, particulièrement polluant pour fonctionner. Quoiqu’il en soit, il est nécessaire pour l’Inde de s’équiper de centrales électriques pour satisfaire les besoins d’une population qui croit à un rythme toujours très rapide. C’est une bonne nouvelle que le gouvernement s’engage dans des projets comme celui-ci.
En parallèle l'Inde a testé au mois d'août dernier sa première centrale solaire flottante.
L’Inde, qui compte plus d’un milliard d’habitants, assure 81,2% de sa production d’électricité grâce aux énergies fossiles qui sont la source principale des émissions mondiales de CO2. Selon l’Observatoire des Energies renouvelables, l’Observ’ER, la production indienne de charbon a été multipliée par 4.8 depuis les années 1980. Mais le gouvernement indien s’engage en faveur des énergies renouvelables.
Ainsi, dans l’optique de développer la part de l’énergie d’origine photovoltaïque, des universitaires de Calcutta ont mis au point un prototype de centrale solaire flottante. Cette solution innovante, déjà utilisée dans le monde et qui est en Inde encore en phase de recherche, apporte notamment des solutions face au manque d’espace terrestre pour implanter les panneaux solaires dans certaines régions.