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Agnès Buzyn, ministre de la santé et commerciale chez Sanofi envisage d'imposer le vaccin contre la grippe

Publié le par Notre Terre

buzyn-sanofi

Voici un résumé de son interview du 7 février sur Europe 1, elle est à lire en entier. Je fais ici une retranscription d'un mail reçu par Guillaume Chopin de l'association internationale pour une santé naturelle, scientifique et humaniste.

 Interview hallucinante de la ministre Buzyn sur Europe 1
 

Savez-vous qui « tire les ficelles » dans ce gouvernement ? Qui décide vraiment des choix vitaux pour la santé des Français ?

Réponse dans l’interview invraisemblable de la ministre Agnès Buzyn, le 7 février dernier. Préparez-vous à tomber de votre chaise.

Car cette interview montre clairement qu’il y a 2 personnes à l’intérieur du cerveau de Mme Buzyn ! Il y a la médecin et scientifique, bien obligée d’avouer certaines vérités…Et il y a la défenseuse farouche de Sanofi et Big Pharma, qui est prête à dire n’importe quoi !

Vous allez voir, c’en est presque fascinant.

A quelques secondes d’intervalle, sur Europe 1, la ministre Buzyn-Sanofi contredit violemment la ministre Buzyn-médecin !

Mais avant de vous livrer cette pépite, il faut rappeler les liaisons dangereuses entre Mme Buzyn, Sanofi et le vaccin contre la grippe :
Vaccin contre la grippe : petit rappel des épisodes précédents
Déjà en 2017, le journal Le Monde titrait : « La grippe, un bon filon pour Sanofi » - car ce laboratoire est très bien positionné sur les vaccins anti-grippe.

Puis, à l’automne 2018, Agnès Buzyn a accepté un doublement du prix du vaccin anti-grippe. Le vaccin contre la grippe est passé en 2018 de 6,20 euros à 11,13 euros.Cela coûtera donc près du double à la Sécurité sociale… alors que le nouveau vaccin n’apporte quasiment RIEN en termes de santé publique[1] !
Pour Sanofi, en revanche, cela veut dire deux fois plus de rentrées financières. Et enfin, en janvier dernier, Madame Buzyn a fait encore plus fort !
Elle a annoncé qu’à l’automne prochain, toutes les pharmacies de France pourront vacciner tout le monde contre la grippe ! Je dis bien tout le monde, y compris ceux pour lesquels le vaccin n’est pas recommandé, comme les adultes en bonne santé de 18 à 65 ans.
Les recettes financières de Sanofi vont donc être multipliées par 2, 3 ou 4, sans le moindre intérêt pour la santé des Français !
 
Toutes ces décisions sont la preuve de l’influence de Sanofi sur ce gouvernement.
Mais l’interview de Madame Buzyn est peut-être encore plus éclairante :
Elle veut vacciner tout le monde… mais reconnaît que le vaccin ne marche pas !
Car voici comment commence l’entretien :

La journaliste : « l’épidémie de grippe a déjà fait plus de 1 000 morts, combien de victimes précisément ? »

La ministre Agnès Buzyn : « 1 100 en surmortalité par rapport à ce qui est attendu dans un mois normal, et c’est la raison pour laquelle je me bats pour la vaccination des personnes âgées et des soignants ».

Vous voyez : à peine 25 secondes d’interview, la ministre vante déjà le vaccin contre la grippe !

Et pourtant, quelques secondes plus tard, elle avoue que le vaccin est LARGEMENT INEFFICACE !

La ministre : « Sur le virus classique, la souche A, le vaccin couvre à peu près 50 % des gens, et sur l’autre virus qui circule, la couverture est très médiocre, à 20 %, ce qui peut expliquer les mauvais chiffres »

La journaliste : « ah oui, 20 % c’est très bas, donc le vaccin n'est pas vraiment efficace ? »

La ministre : « le vaccin est moyennement efficace, c’est pour ça que les gestes de protection : se laver les mains, tousser dans sa manche, éviter de postillonner, tous ces gestes de barrière qu’on conseille sont vraiment très importants, notamment lorsque le vaccin est très peu efficace ».

Vous voyez la contradiction ?

Mme Buzyn dit dès le début qu’elle se bat pour la vaccination comme réponse fondamentale à l’épidémie de grippe……et 30 secondes plus tard, elle reconnaît que le vaccin est « très peu efficace » et qu’il faut absolument adopter des gestes simples de prévention ! Et ce n’est pas fini… le « meilleur » est à venir :

La journaliste : « il n’y a pas de moyen de faire un vaccin plus efficace ? »

La ministre : « le problème c’est que chaque vaccin est un pari : on est obligé de parier sur les souches qui vont circuler 6 mois avant que le premier virus n’apparaisse.

Le temps de fabriquer un vaccin est de plusieurs mois. Donc les industriels parient sur les mutations qui vont venir. De temps en temps, le pari est gagné, de temps en temps il est moyennement gagné, parfois pas du tout ».Oui, la ministre avoue franchement que le vaccin contre la grippe est un « pari » ! C’est parfaitement exact scientifiquement, car il est impossible de savoir à l’avance quelle souche de la grippe va circuler.

Mais c’est justement pour ça qu’il ne faut PAS TOUT MISER SUR LA VACCINATION ! Si le vaccin est un « pari », qui parfois n’est « pas gagné du tout », il est URGENT de proposer d’autres solutions contre l’épidémie !

Par exemple, pourquoi Mme Buzyn ne parle-t-elle JAMAIS de la vitamine D, dont il est avéré scientifiquement qu’elle prévient toutes les infections hivernales – la grippe et les autres[2] ! Peut-être parce que cela ne ferait pas gagner d’argent à Sanofi ?

Je ne vois pas d’autre explication… surtout vu la suite de l’interview :
Deuxième aveu INCROYABLE de la Ministre
Quelques secondes plus tard, Madame Buzyn-médecin lâche un deuxième pavé dans la marre : « On sait que chez les gens très âgés, le vaccin est très peu efficace parce que leur système immunitaire fonctionne très mal pour répondre à la vaccination ».

C’est exact, et on le sait depuis longtemps : le vaccin contre la grippe ne fonctionne pas chez les personnes les plus à risque !Cela a d’ailleurs été confirmé de façon tragique dans une maison de retraite de Lyon, en 2016. Suite à une épidémie de grippe dans cet établissement, on a déploré 6 morts parmi les résidents parfaitement vaccinés[3] !

Mais c’est encore une preuve qu’il faut arrêter de tout miser sur le vaccin, non ?

Pas du tout, répond Madame Buzyn-Sanofi !

« C’est pour ça que les soignants, dans les hôpitaux, dans les Ehpad, doivent être vaccinés eux-mêmes pour protéger », explique-t-elle !

Et voilà comment la ministre retombe sur sa seringue ! Pourtant, cette « solution » n’est absolument pas efficace, et on le sait très bien ! Voici la conclusion scientifique de la plus sérieuse revue d’étude sur le sujet, réalisée par la Fondation Cochrane :

« Cette revue ne fournit pas de preuves raisonnables pour soutenir la vaccination des professionnels de santé pour prévenir la grippe chez les personnes âgées de 60 ans ou plus résidant dans des établissements de soins »[4] Aucune preuve scientifique de l’intérêt de vacciner les soignants !

Mais ce n’est pas ça qui arrête Madame Buzyn-Sanofi, qui en rajoute même une couche :

« J’ai demandé un effort particulier, notamment à l’ordre des médecins, des infirmiers, des kinésithérapeutes, pour qu’ils fassent une campagne pro-vaccin, je verrai quel sera cette année le taux de couverture des soignants, si vraiment ça ne progresse pas, peut-être que nous en reviendrons à l’obligation ».

Obligation, le mot est lâché !

Après les 11 vaccins obligatoires pour les nourrissons, Mme Buzyn va peut-être obliger les professionnels de santé à se vacciner contre la grippe ! Il est vrai que les médecins et soignants sont à peine 25 % à se vacciner contre la grippe…mais c’est simplement la preuve qu’ils ne croient pas à ce vaccin[5], et ils ont raison.

Troisième aveu : la Ministre elle-même est malade !

Tout au long de l’interview, Mme Buzyn a une voix très éraillée et tousse… Du coup, un des journalistes l’interroge :

Le Journaliste : « Madame la Ministre, vous êtes enrhumée ?

La ministre : « Non j’ai une trachéite, ce n’est pas la grippe, je suis vaccinée »

Précisément, Madame la Ministre !

C’est généralement ce qui arrive quand on mise tout sur le vaccin ! Parce que, voyez-vous, en hiver, on risque d’attraper toutes sortes d’infections qui n’ont rien à voir avec la grippe (trachéites, bronchites, etc..). Et figurez-vous que même les « grippes » sont rarement des grippes !

Car il existe plus de 200 autres virus qui causent les mêmes symptômes que la grippe ! Les scientifiques ont même découvert que, sur 100 grippes « apparentes », seules 14 sont des vraies grippes, soit 1 sur 7 ![6] Donc même si le vaccin contre la grippe était efficace, on aurait tout intérêt à prendre soin de notre système immunitaire pour nous protéger contre toutes les infections !

Le problème, c’est que les remèdes les plus efficaces sont « naturels » (vitamine D, vitamine E, propolis, échinacée, etc.)… et qu’ils ne rapportent rien à Big Pharma ! Voilà sans doute pourquoi Madame Buzyn-Sanofi ne parle pas de ces remèdes… et voilà pourquoi elle tombe malade en hiver !


Sources

[1] http://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr/extrait.php?specid=62464573
 
[2] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16959053

[3] https://www.la-croix.com/Sciences/Sante/Grippe-meurtriere-dans-maison-retraite-Lyon-2017-01-08-1200815569

[4] https://www.cochrane.org/fr/CD005187/la-vaccination-antigrippale-des-professionnels-de-sante-qui-soccupent-de-personnes-agees-de-60-ans

[5] https://www.huffingtonpost.fr/2017/01/17/pourquoi-seuls-25-a-30-des-medecins-infirmiers-et-aide-soignan_a_21655995/

[6] 2008–2009 Influenza Season Week 15 ending April 18, 2009». FluView: A Weekly Influenza Surveillance Report Prepared by the Influenza Division (Centers for Disease Control and Prevention). 24 April 2009

Publié dans Nutrition & Santé

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Emmanuel Macron renonce à sa promesse d’interdire le glyphosate en 2021

Publié le par Notre Terre

épandage glyphosate

En affirmant, jeudi, que l’objectif de sortie d’ici à trois ans n’était « pas faisable », le chef de l’Etat a fait un geste en direction de la FNSEA.
En quelques mots prononcés lors d’un débat citoyen auquel il s’était invité, Emmanuel Macron a rouvert le délicat dossier de l’interdiction du glyphosate. Jeudi 24 janvier, en fin de journée, à Bourg-de-Péage (Drôme), le président de la République a déclaré que la France ne parviendrait pas à se passer totalement de cet herbicide controversé d’ici trois ans, un engagement qu’il avait pris personnellement.

« Je sais qu’il y en a qui voudraient qu’on interdise tout du jour au lendemain. Je vous dis : un, pas faisable, et ça tuerait notre agriculture. Et même en trois ans on ne fera pas 100 %, on n’y arrivera, je pense, pas », a-t-il déclaré, tout en encourageant les « productions alternatives » pour ne plus utiliser cet herbicide. Répondant à l’interrogation d’un apiculteur qui évoquait la mort de ses abeilles, M. Macron a rappelé que la France s’était battue pour que l’homologation de cet herbicide, commercialisé en particulier par la firme Monsanto avec le Roundup, ne soit renouvelée que pour cinq ans, quand l’Union européenne en proposait quinze.
Indiquant que certains « ne voulaient pas bouger du tout », le chef de l’Etat a rappelé qu’un « contrat de confiance » allait être signé et qu’il fallait « aider ceux qui bougent ». « Il a été montré qu’il y avait des doutes. Il n’y a aucun rapport indépendant ou pas indépendant qui a montré que c’était mortel », a-t-il aussi déclaré.

Alors que cette substance avait été jugée « probablement » cancérigène par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui dépend de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en juillet 2015, l’OMS et la FAO (l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) concluaient, un an plus tard : « Le glyphosate est peu susceptible de présenter un risque cancérogène pour l’homme à travers le régime alimentaire. »

Avec ces déclarations, Emmanuel Macron fait un geste en direction de ceux qui critiquaient la future interdiction de l’herbicide – la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) en particulier. Profitant de la crise des « gilets jaunes », le principal syndicat agricole avait dénoncé, le 23 novembre 2018, « l’agribashing ». Dans un communiqué commun avec les Jeunes Agriculteurs, la FNSEA avait alors remis en question « l’augmentation de la redevance pollution diffuse, les charges supplémentaires induites par la séparation du conseil et de la vente des produits phytosanitaires, les interdictions de produits de traitements sans solutions ni alternatives ».


« Renoncement »

glyphosate monsanto

C’est « le “L’environnement, ça commence à bien faire” d’Emmanuel Macron », a commenté sur Twitter l’eurodéputé écologiste Yannick Jadot, en référence à la phrase prononcée par l’ancien président Nicolas Sarkozy au Salon de l’agriculture en 2011, remettant en cause les objectifs de réduction de consommation des pesticides décidés lors du Grenelle de l’environnement.
En 2018, le débat parlementaire autour du glyphosate, dans le cadre de la discussion de la loi agriculture et alimentation, avait été tendu. Certains députés, y compris LRM, comme Matthieu Orphelin (Maine-et-Loire), s’étaient battus, en vain, pour que l’objectif de l’interdiction du glyphosate soit inscrit dans la loi. Le gouvernement et sa majorité parlementaire avaient rejeté l’amendement, arguant que l’objectif de sortie d’ici à 2021, affirmé par le chef de l’Etat, était clair et qu’il n’était nul besoin de l’inscrire dans un texte.

La possibilité que cet engagement ne soit finalement pas respecté est un « renoncement », a réagi l’association de défense de l’environnement Générations Futures dans un communiqué publié dans la soirée : « Après le refus de l’interdiction dans la loi, cette déclaration sonne comme un renoncement à un réel objectif de sortie du glyphosate qui n’est pas acceptable. »

« Un rapport de l’INRA, en novembre 2017, indiquait que des alternatives au glyphosate existent déjà pour 90 % des surfaces agricoles. Dans ces conditions, il est bizarre d’affirmer, trois ans avant l’objectif, qu’on ne pourra pas l’atteindre », explique François Veillerette, le directeur de l’association.

Les propos d’Emmanuel Macron sont d’autant plus incompréhensibles, selon lui, que le tribunal administratif de Lyon vient d’annuler, le 15 janvier, en application du principe de précaution, la décision d’autorisation de mise sur le marché du Roundup Pro 360, prise en mars 2017 par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). « Le président de la République doit revenir sur ses déclarations et réaffirmer l’importance de l’objectif de sortie du glyphosate », conclut M. Veillerette.

Rémi Barroux. Le monde.fr

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Pour les fêtes, ayez du cœur, dites NON au foie gras !

Publié le par Notre Terre

canard gavé

Il y a quelques jours, l’association Animal Cross a lancé la campagne « Ayez du coeur, dites non au foie gras« . Vous vous en doutez, cette campagne vise à dénoncer le gavage et les atrocités qu’il engendre. L’association a décidé de demander à quelques personnalités et artistes de servir de porte-paroles de ce mouvement, c’est pourquoi on a pu voir récemment ce genre de photos sur les réseaux sociaux :

campagne non au foie gras

 

Aujourd’hui, le foie gras est assez controversé. La consommation de foie gras reste une tradition, notamment pendant les fêtes de fin d’année et, pourtant, beaucoup reconnaissent le gavage comme étant une pratique contraire à l’éthique. Les chiffres sont d’ailleurs un parfait exemple de ce paradoxe. En 2012, 72% des français ont déclaré aimer le foie gras (source : TNS 2012). En 2009 (veuillez m’excuser, je n’ai pas trouvé des chiffres de la même année, mais vous le verrez par la suite, l’ordre d’idée aurait été le même), d’après un sondage CSA/SNDA (Société nationale pour la défense des animaux), 44% des français étaient contre le gavage des oies et des canards et 63,2% pensaient que cette pratique était/est cause de souffrance pour les animaux concernés. On se retrouve donc avec beaucoup de personnes qui apprécient le goût du foie gras et également beaucoup de personnes qui sont contre l’élevage et qui reconnaissent que le gavage est une source de souffrance.

Ces chiffres sont malgré tout logiques. Beaucoup de gens savent que le gavage provoque de la souffrance mais il n’y en a pas autant qui sont contre le gavage justement parce que beaucoup apprécie le goût. La question est donc la suivante : le plaisir gustatif vaut-il la souffrance engendrée ?

Inutile de préciser que l’on parle d’un plaisir gustatif de quelques minutes seulement et d’une souffrance de plusieurs jours. Je n’ai pas envie de dire que la question précédente reviendrait à la suivante : « à quel point suis-je égoïste?« … mais presque.

Le goût serait alors l’argument principal qui nous pousserait à continuer à manger du foie gras. Cependant, il n’est pas le seul. D’autres arguments sont avancés :

  • la tradition : le foie gras serait une tradition en France. Déjà, pour ceux qui assimileraient le foie gras à la France, sachez qu’on y est pour rien du tout dans l’invention du foie gras puisque la pratique du gavage des oies remonterait à l’Egypte Ancienne. Ensuite, et quand bien même le foie gras serait une tradition, on peut légitimement se demander si toutes les traditions doivent être conservées. Faut-il rendre l’excision légitime dans les sociétés où elle est considérée comme traditionnelle ? Et oui, on parle bien de tradition et non de religion quand cette pratique précède les religions. Aurait-on dû garder les traditions françaises de torture sur la place publique et ainsi continuer à punir les gens en leur coupant les mains, la tête, la langue et en exhibant, bien évidemment, ces pratiques devant un public ? Parce qu’il me semble que ces pratiques existent toujours et qu’elles nous choquent particulièrement quand on en découvre les vidéos sur Internet…

 

  • l’économie : la France est le premier producteur mondial de foie gras. En effet, 75% du foie gras mondial est produit par la France. Evidemment, cette production engendre des revenus, pour les producteurs évidemment mais pas que. On peut facilement penser aux effets positifs sur le PIB. Cependant, la notion de richesse et de revenus liée au PIB est de plus en plus controversée quand on sait que la guerre, les catastrophes naturelles, la pollution (etc…) ont un effet positif sur le PIB et sont créateurs de richesse, tout comme le foie gras… En effet, ce qui est assimilée comme une richesse au niveau du PIB ne l’est pas forcément pour une société donnée. Le PIB n’a absolument rien à voir avec le bien être, l’éducation, la liberté… qui sont maintenant des éléments très importants pour analyser la vraie richesse d’un pays.

 

  • la nature : certains avancent un argument qui peut tout d’abord être séduisant pour défendre la production de foie gras et le gavage des oies mais qui se laisse vite démonter dès lors que l’on réfléchit 2 secondes. Pour ces personnes, les oies se gaveraient elles-même, naturellement, notamment juste avant la période de migration. Je ne peux pas vous en dire beaucoup plus sur leur argumentation car elle n’est généralement pas plus développée que ça. En plus d’être peu développé, cet argument est facilement contestable. Il est vrai que lorsque l’on pense au gavage, on pense souvent aux oies. Cependant, pour produire le foie gras, ce sont presque exclusivement des canards mâles (appelés « mulards« ) et non des oies qui sont utilisés car leur gavage est plus rapide. Et, ces mulards sont des croisements entre une cane domestique et un canard de Barbarie qui est un animal non migrateur. Le canard que l’on gave pour le foie gras n’a donc pas du tout le besoin de se gaver comme le prétende certains. Et encore une fois, quand bien même on accorderait une once de crédibilité à cette thèse, rappelons que les canards gavés pour le foie gras finissent dans un si mauvais état physique qu’ils ont des difficultés respiratoires (car les poumons sont compressés par un foie 10 fois trop gros) et ont de grosses difficultés pour marcher. Donc, les canards migrateurs ne se gaveraient de toute façon pas de cette manière naturellement puisque sinon ils ne pourraient pas faire d’efforts, pourraient à peine bouger et donc ne pourraient pas migrer…

Et puis, il est inutile de comparer un canard dont le foie se retrouvera dans une assiette et un canard migrateur tant les conditions de vie sont différentes. Pendant la période du gavage, la période qui précède donc la mise à mort, « la majorité des canards (87%) sont maintenus dans une cage en plastique ou métallique de 20 cm de large, 50 cm de long et d’une trentaine de centimètres de hauteur, soit un peu moins de la surface d’une feuille A3. Les canards ne peuvent pas se retourner, ni étendre leurs ailes. Leur tête dépasse de la cage pour permettre le gavage. Les 13% de canards restants sont maintenus dans des enclos généralement de 3 m2 pour une quinzaine d’animaux. Les oies sont enfermées dans des cages collectives de 1 m par 1 m pour 3 animaux ou bien en enclos de 3 m par 1 m pour 9 animaux. » (source : Rapport du comité scientifique sur la santé le bien-être). Si vous n’arrivez pas à visualiser, voici un petit aperçu :

gavage canard

(Je vous épargne les vidéos car je comprends très bien que l’on ait pas envie de voir de telles horreurs, même si ca aide parfois à ouvrir les yeux…)

Evidemment, les conditions sont telles que le taux de mortalité explose. En période de gavage, il est multiplié par un nombre compris entre 10 et 20… D’ailleurs, c’est pour cette raison que la période de gavage ne dure pas plus de 15 jours, sinon il y aurait beaucoup trop d’animaux morts et donc de pertes. Parce que oui, les canards gavés sont malades.

Enfin, pour les personnes qui penseraient que les canards/oies aimeraient être gavé(e)s (parce que oui, certains semblent le penser), sachez qu’on en sait désormais un petit peu plus à ce sujet et que les études ne vous donnent pas raison (ca parait logique d’un côté…). Selon le Rapport du Comité scientifique de la Commission Européenne sur la santé et le bien-être des animaux, « les membres du Comité ont observé qu’avant une séance de gavage, les canards et les oies font preuve d’un comportement d’évitement qui indique de l’aversion envers la personne qui les nourrit et la procédure de gavage. Après une courte période, les oiseaux qui peuvent le faire [c’est-à-dire ceux qui ne sont pas cloîtrés dans une cage] s’éloignent de la personne qui les a gavés ». Voilà…

Après les longues heures de recherche que j’ai pu effectuer pour en savoir plus sur le foie gras, les conditions de gavage et les conditions de vie des canards et oies gavés, il ne me reste plus qu’un seul argument qui tienne debout : le plaisir gustatif. Tous les autres arguments sont facilement réfutables. J’en reviens donc à la question : A quel point suis-je égoïste ? Maintenant, je laisse chacun répondre à cette question…

Je voudrais juste préciser qu’on peut totalement commencer par arrêter le foie gras sans arrêter la viande (dans un premier temps, ou pas). Je peux comprendre qu’arrêter la viande soit un peu plus compliqué car cela entraîne de changer un peu ses habitudes mais, honnêtement, pensez-vous vraiment qu’arrêter le foie gras change les habitudes ? Non. Ca ne coûte donc pas grand chose d’arrêter. Ca ne changera pas les habitudes alimentaires puisque l’on en consomme finalement assez peu souvent. Par contre soyez sûrs que chaque fois que vous direz non au foie gras c’est à au moins un animal que vous accorderez le droit de vivre. C’est donc un tout petit geste mais un grand pas. Si vous décidez alors d’arrêter de consommer du foie gras, vous pouvez vous aussi participer à la campagne « Ayez du coeur, dites non au foie gras ». Pour cela, c’est très simple, il suffit de se prendre en photo et faire un coeur avec ses doigts, au niveau du foie. Ensuite, vous n’avez plus qu’à partager votre photo sur les réseaux sociaux avec le #nonaufoiegras ! 🙂 Voilà un petit exemple de ma soeur qui a rejoins la campagne.

Source : laparenthèsebeauté

Publié dans Nature, Nutrition & Santé

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Macron a déclaré la guerre contre les médecines naturelles

Publié le par Notre Terre

9 juillet 2018 : journée noire pour la santé des Français

 

 Le 9 juillet 2018, Emmanuel Macron a participé à un dîner secret avec le « Club Dolder ».

Cette puissante organisation internationale manœuvre en coulisses depuis 40 ans en vue d'établir un monopole total de Big Pharma sur la santé des Français…

 

https://ecp.yusercontent.com/mail?url=http%3A%2F%2Fimg.mailing.association-sante-naturelle.info%2F807exw6ftre.jpg&t=1544984359&ymreqid=06766c87-d772-447e-1c7e-6f000101bc00&sig=UrvP6VoKXgMyW2nqVub.tQ--~C

 

URGENCE ABSOLUE : en 2018, Emmanuel Macron a déclaré la guerre contre les médecines naturelles et il a bafoué comme jamais votre droit à vous soigner librement. En 2019, il a décidé de porter l’estocade contre l’homéopathie, et menace dangereusement les huiles essentielles et les plantes médicinales !

 

MOBILISEZ-VOUS ! SIGNEZ ICI la pétition de l’AIDMN contre la mise à mort des médecines naturelles. Faites respecter votre droit à vous soigner librement !

 Emmanuel Macron pourrait bien être le Président le plus corrompu de la Vème République française.


Le 9 juillet 2018, alors que tous les médias étaient tournés vers la coupe du monde de football, le Président Macron a rencontré les membres du Club Dolder lors d’un dîner ultra-secret.

Seuls quelques journalistes bien introduits ont eu connaissance de cette rencontre et ont publié l’information [1].


Je m’appelle Jacques Legrand et je vous écris au nom de l’association « Alliance Internationale pour la Défense des Médecines Naturelles » (AIDMN).
Vous n’avez probablement jamais entendu parler du Club Dolder et ce n’est pas un hasard.


Les membres du Club Dolder sont les patrons des 25 plus grands laboratoires pharmaceutiques mondiaux

 

 

 

Le Club Dolder tire son nom d'un grand hôtel de Zurich, le Dolder Grand, une sorte de château alpin avec des tourelles semblant tout droit sorti d'un film de James Bond.

 

https://ecp.yusercontent.com/mail?url=http%3A%2F%2Fimg.mailing.association-sante-naturelle.info%2F807fqc6ftre.jpg&t=1544984359&ymreqid=06766c87-d772-447e-1c7e-6f000101bc00&sig=dgxowagY.OyDjfQikc39cA--~C

 
 

C’est là, à l’abri des regards indiscrets, que ce cercle de patrons puissants et richissimes s'est réuni pour la première fois dans les années 1970.

Depuis, les membres du Club Dolder se réunissent secrètement chaque année.

Encore aujourd’hui, le Club Dolder n’a pas de site officiel. Aucune mention du Club Dolder ne figure sur le site de la fédération internationale des fabricants pharmaceutiques (IFPMA), basée à Genève. Et vous allez maintenant comprendre pourquoi.

 

 Cette organisation fantôme manipule les politiques de santé depuis 40 ans

 Chaque année, les membres du Club Dolder prennent, dans le plus grand secret, des décisions qui MENACENT directement votre santé ou celle de l'un de vos proches.

 

 Les membres du Club Dolder sont soupçonnés de :

  • s’accorder pour vendre les médicaments à des prix choisis pour « tondre la Sécu », ce qui est parfaitement illégal : le fameux « trou de la sécu », ce sont eux qui le creusent, pas les malades ;
  • organiser les pénuries de médicaments afin de faire encore grimper les prix de leurs molécules brevetées ;
  • cacher la vérité sur l’existence de remèdes naturels efficaces contre les maladies afin de maintenir les ventes de leurs médicaments.

C’est grâce à ces méthodes mafieuses que les laboratoires pharmaceutiques sont devenus, en quelques années à peine, l’industrie la plus rentable au monde. Elle est même plus rentable que les secteurs du luxe, du pétrole, de la banque et… du crime organisé !

 

En tout, ce sont 826 MILLIARDS d’euros de chiffre d’affaires qui se sont assis à table avec le Président Macron le 9 juillet 2018 [2].Qu’est-ce que les membres du Club Dolder ont-ils demandé à Emmanuel Macron ? Qu’est-ce qu’Emmanuel Macron leur a-t-il promis ?

 Et surtout…

 Pourquoi cette rencontre fait peser une menace gravissime sur votre santé ?

 

Malgré le secret qui règne autour du Club Dolder, les noms de certains membres actuels ont fuité.

 Et vous allez voir qu’il existe des liens d’intérêt flagrants entre Emmanuel Macron et certains de ces puissants patrons :

  • Olivier Brandicourt, directeur de Sanofi, le géant pharmaceutique français dont le PDG est Serge Weinberg, un ami et soutien d’Emmanuel Macron depuis 2007, lorsqu’ils ont tous les deux collaboré dans le cadre de la commission Attali [3];
  •  Ian Read, PDG du géant pharmaceutique américain Pfizer, pour qui Emmanuel Macron, alors jeune banquier chez Rothschild, a réalisé une transaction financière de 9 MILLIARDS d’euros. Emmanuel Macron avait alors touché une commission rondelette de 2 MILLIONS d’euros ! [4];
  • Et la liste continue avec : Kenneth Frazier, PDG de Merck, l’autre géant américain du médicament ; Emma Walmsley, PDG de GSK, le monstre pharmaceutique britannique ; Lars Fruergaard Jørgensen, PDG de Novo Nordisk, laboratoire n°1 mondial dans le traitement du diabète ; Stefan Oschmann, PDG de Merck en Europe ; David Ricks, PDG du laboratoire Eli Lilly, mastodonte américain du médicament ; Kåre Schultz, PDG de Teva Pharmaceutical Industries, le n°1 mondial des médicaments génériques ; Pascal Soriot PDG français de AstraZeneca, géant pharmaceutique anglo-suédois ; Michel Vounatsos, PDG de Biogen, leader mondial dans les biotechnologies ; Christophe Weber, PDG français de Takeda, le géant pharmaceutique japonais.

 

Aucune information officielle n’a filtré suite à cette rencontre entre Emmanuel Macron et les géants de l’industrie pharmaceutique. Pourtant, les décisions prises dès le lendemain de ce dîner ne laissent place à aucun doute…

 … Emmanuel Macron a promis aux puissants patrons de ces laboratoires pharmaceutiques un monopole TOTAL sur votre santé, leur assurant ainsi des MILLIARDS de profits pour les années à venir !

 PREUVE : le lendemain de ce dîner, le Président Macron a fait sauter des procédures de contrôle sur les nouveaux médicaments ! [5]

 Il sacrifie publiquement la santé des Français au profit des laboratoires pharmaceutiques alors que Big Pharma a réalisé, tenez-vous bien, 71,5 MILLIARDS de dollars de profits en 2017 [6] !

 Pourtant, malgré la gravité de cette mesure pour votre santé, le pire est à venir. Car Emmanuel Macron prépare un coup de force inédit contre la santé des Français : il veut mettre à genoux les médecines naturelles afin d’offrir à Big Pharma le contrôle TOTAL sur VOTRE santé.

La mafia du médicament dîne avec Macron et c’est vous qui payez l’addition !

 

Mais si nous sommes des centaines de milliers à dire que NOUS REFUSONS le diktat de Big Pharma sur notre santé, Emmanuel Macron sera obligé de nous entendre. C’est MAINTENANT que cela se joue. Sinon, les lobbyistes de l’industrie du médicament décideront à votre place.

 Il faut frapper un GRAND COUP.

 Signez maintenant notre grande pétition nationale contre le diktat des laboratoires pharmaceutiques sur notre santé.

 

Transférez-la au maximum de personnes autour de vous afin que nous soyons des centaines de milliers à la signer. Gagnons ENSEMBLE cette bataille cruciale pour notre santé, celle de nos proches et celle des générations à venir.

 Vous avez le pouvoir de changer les choses :

https://www.sante-alerte.fr/macron-signature

Sources :
 
1] https://www.la-croix.com/Economie/Le-Dolder-club-ultra-discret-big-pharma-rendez-vous-lundi-Paris-2018-07-08-1300953430
[2] http://www.rfi.fr/economie/20180708-france-rencontre-secrete-patrons-industriepharmaceutique
[3] https://www.franceinter.fr/politique/emmanuel-macron-les-coulisses-d-une-ambition
[4] https://www.franceinter.fr/politique/emmanuel-macron-les-coulisses-d-une-ambition
[5] https://www.francetvinfo.fr/sante/politique-de-sante/le-gouvernement-cede-t-il-a-l-industriepharmaceutique_2845553.html
[6] https://www.bastamag.net/Les-Pharma-Papers-tout-ce-que-les-labos-pharmaceutiques-voudraient-vous-cacher
[7] http://www.ansm.sante.fr/var/ansm_site/storage/original/application/db0566e3b2a9ab8aac2a545f190d2795.pdf
[8] http://www.leparisien.fr/societe/sante/homeopathie-74-des-francais-veulent-le-maintien-du-remboursement-08-11-2018-7938603.php
[9] http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2018/08/23/97002-20180823FILWWW00266-remboursement-de-l-homeopathie-reponses-en-fevrier.php
[10] https://www.bastamag.net/webdocs/pharmapapers/l-argent-de-l-influence/lobbying-a-parisbruxelles-et-washington-l-enorme-puissance-de-feu-des-labos/
[11] https://leprixdelavie.medecinsdumonde.org/fr-FR/#know-more
[12] https://www.bastamag.net/Les-Pharma-Papers-tout-ce-que-les-labos-pharmaceutiques-voudraient-vous-cacher
[13] https://www.bastamag.net/webdocs/pharmapapers/l-argent-de-l-influence/entre-les-labos-pharmaceutiques-et-les-medecins-14-millions-de-conflits-d-interets-potentiels/
[14] https://www.bastamag.net/webdocs/pharmapapers/l-argent-de-l-influence/entre-les-labos-pharmaceutiques-et-les-medecins-14-millions-de-conflits-d-interets-potentiels/
 

 

Publié dans Nutrition & Santé

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Le désastre écologique de la production de viande

Publié le par Notre Terre

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Il faut 16 kilos de protéines végétales pour obtenir 1 kilo de protéines de bœuf. Il faut 7 kilos de protéines végétales pour obtenir 1 kilo de protéines de porc. Il faut 5 kilos de protéines végétales pour obtenir 1 kilo de protéines de poulet. Il faut 5 kilos de protéines végétales pour obtenir 1 kilo de protéines d’œuf.

56% de la production mondiale des protéines végétales est utilisée pour le bétail.
Aux Etats-Unis, les animaux mangent 70% des céréales pour produire du lait, des œufs et de la viande. En Europe, ils en mangent environ 60%. En Inde, seulement 2%.

 

En France, au moins la moitié des terres agricoles est utilisée à grand renfort de produits chimiques de synthèse dans le but de produire des végétaux pour les élevages. 80% des productions de soja, maïs, pois sont destinées à nourrir le bétail.

Lorsqu’on abat un bœuf, il fournit juste 200 kilos de viande pour la consommation des humains, soit 1500 repas, mais avec les céréales qu’on lui a donné, on aurait pu servir 18000 repas.

production-viande-déforestation

Si l’on voulait satisfaire les 6 milliards d’humains sur terre avec une alimentation à l’américaine (ou à l’européenne), il faudrait 2 à 2,5 fois plus de céréales que le monde entier n’en produit actuellement. Et toutes les réserves actuelles de pétrole seraient épuisées en moins de 50 années.

L’agriculture est le secteur d’activité qui utilise le plus d’eau de captage. Ainsi, la production d’un kilo de viande nécessite entre 10 000 et 24 000 litres d’eau, tandis que la production d’un kilo de céréales, par exemple, n’en demande que 250 à 1 200 litres. Cette contribution peut donc devenir des dizaines de fois moins lourde si on arrête le gaspillage consistant à transformer de la nourriture végétale en produit animal.

Publié dans Nutrition & Santé, Nature

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