Les effets du changement climatique sur l'Autriche

Publié le par Gerome

Les Alpes Autrichiennes

Les résultats de la recherche menée en 2007 dans le cadre du programme autrichien StartClim viennent de paraître, sous forme d'exemples de cas des effets du changement climatique sur l'Autriche (document en allemand).
Depuis 2003, le programme autrichien StartClim offre aux chercheurs un cadre dans lequel étudier, dans une perspective interdisciplinaire, les changements climatiques et leurs effets, en Autriche plus particulièrement. Dans cette optique, le projet StartClim2007 a par exemple porté sur les domaines de la santé, de l'agriculture, de l'industrie forestière, de l'industrie hydraulique, du tourisme et de l'économie.

Les effets sur la santé de la diminution de l'ozone stratosphérique ou encore l'évolution de la population des insectes nuisibles dans l'agriculture biologique ont notamment été étudiés. Dans le cadre d'autres projets, les chercheurs se sont penchés sur l'effet, pour les centrales de production d'électricité à accumulation, de l'évolution des débits d'eau des bassins versants soumis à un régime glaciaire, mais aussi sur les répercussions du changement climatique pour le tourisme estival. Un modèle visant à permettre de mesurer l'impact économique de ce changement a également été mis au point. StartClim2008 met l'accent sur les adaptations que demande le changement climatique en Autriche.

Le rapport en allemand avec résumé en anglais est téléchargeable à
l'adresse: http://www.austroclim.at/index.php?id=45.

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Noël en quelques citations

Publié le par Gerome

Ca y est la fièvre de noël est passée, on peut enfin reprendre une activité normale. Pour mettre un point final à cette fête christiano-commerciale j'ai sélectionné quelques citations qui, certes n'iront pas dans le sens moral de noël mais que je trouve de très bon ton et pertinentes :

Celui qui a inventé la Noël, c'est un mec qui devait tenir un magasin.
Jean Marie Gourio

D'un point de vue purement commercial, si Noël n'existait pas il faudrait l'inventer.
Katharine Whitehorn

Il y a quatre âges dans la vie de l'homme : - celui où il croit au père Noël ; - celui où il ne croit plus au père Noël ; - celui où il est le père Noël ; - celui où il ressemble au père Noël.
Anonyme

Je terminerai par un texte que j'ai écrit l'an dernier et dont je me fais une joie malicieuse de vous le resservir... C'est récurrent mais c'est si bon!


Qui a dit que le père noël était gentil?

La fête de noël prend des tournures qui me semblent franchement mauvaises. Comme tout le monde le sait, noël tire ses origines du christianisme. En effet, pour célébrer la naissance du Christ les rois-mages lui firent des offrandes.
Plus de 2000 ans plus tard, tout n'est que gaspillage, surconsommation, gavage de canards, illuminations excessives qui font augmenter un peu plus la facture énérgétique.
Noël s'est déshinumaniser, noël s'est prostitué sur le trottoir du capitalisme et du matérialisme. Et les maqueraux de la publicité et de l'industrie nous offre du "bonheur acheté" en codes barres servi sur l'autel de la consommation.

Toutes ces faux sentiments mielleux que l'on nous sert une fois par an, cette pseudo morale religieuse qui nous dit d'être bon et serviable à l'égard de son prochain alors que le reste de l'année on nous apprend à le dominer ne sont qu'une belle mascarade de faux-culs.
A l'heure où l'on nous parle du grenelle de l'environnement, de la conférence de Bali sur le réchauffement climatique, des menaces qui pèsent sur l'humanité à cause de notre surconsommation, noël s'illustre comme le parfait paradoxe. D'un côté le gouvernement appuyé par les médias nous chantent en boucle le même refrain sur la maîtrise de notre énergie et de nos déchets et de l'autre on fête noël de la manière la plus détestable qui soit.

Toutes ces villes illuminées, tous ces balcons éclairés, ces millions de sapins que l'on coupe et que l'on affuble de boules, ces magasins surchargés à en faire péter les présentoirs dégueulant le matérialisme prouvent à quel point nous sommes en contradiction.
Le père noël est une véritable ordure qui s'est fourvoyé et qui a troqué son beau costume vert contre un costume rouge et blanc aux couleurs de coca-cola.
A t-on besoin de noël pour faire plaisir à nos proches? Le cadeau spontané que l'on fait lorsque on se promène en ville en se disant "tiens ça va lui plaire, et si je lui achetais" n'a t'il pas plus de valeur que les cadeaux qu'on nous impose de faire....
Combien de fois ai-je entendu les gens se plaindre de faire des cadeaux. Comme s'ils avaient un couteau sous la gorge et qu'on leur obligeait d'acheter et d'offrir.....
Si en plus le cadeau ne vient pas du coeur, quel est donc l'intérêt de cette fête?

Et ces repas, Grands Dieux! Ces repas interminables où l'on se retrouve avec la famille à déguster des mêts de noël, à couper la dinde, à se goinfrer de fois gras, à manger du chocolat à s'en boucher le cul, à bouffer jusqu'à l'écoeurement.......quelle horreur. Et pendant ce temps là où on a la bouche pleine et des cadeaux tout le tour du ventre qui a une pensée envers l'éthiopien où le malien? pour ne citer qu'eux. Qui a une pensée pour la Terre à qui on lui fait subir une nouvelle fête encore plus gourmande en énergie et en CO2 que les précedentes?

Le matériel n'est pas la clé du bonheur, je préfererais vivre dans un ashram au Tibet et être heureux plutôt que de croire en cette vie matérielle et dépourvue de sens.


Publié dans Divers (Hors sujet)

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Lente progression du plan d'action climatique de la Convention alpine

Publié le par Gerome

Les ministres de l'Environnement des Etats alpins et de l'UE devaient adopter un plan d'action pertinent sur le climat... en mars dernier. Le Comité permanent de la Conférence alpine n'est toujours pas satisfait des propositions soumises.
Le 38ème Comité permanent de la Conférence alpine s'est réuni du 19 au 21 novembre à Innsbruck/A. Principal thème abordé : le 2ème Rapport sur l'état des Alpes que la Convention alpine a dédié à l'eau. Pour approfondir la thématique, la Convention alpine doit à présent créer une plate-forme Eau.

L'un des points essentiels de l'ordre du jour était la proposition de la présidence française de la Convention alpine en faveur d'un plan d'action climatique pour les Alpes. De nombreux Etats et observateurs le considèrent comme encore trop abstrait. L'initiative de ce plan d'action émane de la CIPRA et a été approuvé par les ministres en novembre 2006. Dès le printemps 2008, la CIPRA a élaboré une proposition de plan d'action tout à fait concrète. Elle va maintenant faire pression pour que des actions concrètes soient réellement décidées lors de la conférence interministérielle de 2009.

Les propositions en faveur d'un règlement relatif au personnel et d'un règlement financier pour le " Task Force Espace protégés " (réseau des espaces protégés alpins) ont fait des vagues. De l'avis de la CIPRA, elles allaient dans une mauvaise direction et étaient diamétralement opposées au désir de grande indépendance du réseau. Ces règlements n'ont pas été adoptés par le Comité permanent, les parties contractantes et les observateurs doivent désormais faire part de leurs propositions pour clarifier la situation du réseau.
A titre de manifestation cadre, la présidence française de la Convention alpine avait organisé un après-midi d'information sur les bonnes pratiques du tourisme durable.





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Coup d'arrêt au développement de l'hydroélectricité sur des sites vierges !

Publié le par Gerome

communiqué de presse

mercredi 17 décembre 2008


 

Coup d'arrêt au développement de l'hydroélectricité sur des sites vierges !
 

Par jugement du 16 décembre 2008, le Tribunal administratif de Clermont-Ferrand a annulé l'autorisation du Préfet du Cantal permettant l'aménagement d'une centrale hydroélectrique sur une des dernières rivières sauvages du haut bassin de la Dordogne. A l’initiative de cette annulation, des citoyens membres de l’association Dordogne Vivante, rejoints par la Fédération de pêche du Cantal et France Nature Environnement (FNE).

Cette décision de justice constitue un symbole fort, à l’heure où certains voudraient voir la moindre rivière de France équipée et exploitée in fine. Il constitue un utile rappel à l’ordre pour l’Etat, toujours enclin à laisser se développer des activités productives en contradiction avec ses engagements communautaires environnementaux.

En l’occurrence, le préfet du Cantal avait autorisé fin 2007 l'équipement d'une des dernières rivières sauvages en bon état écologique du bassin de la Dordogne, la Santoire, située au coeur du Parc Naturel Régional des volcans d'Auvergne, et abritant de nombreuses espèces protégées telles que la Loutre. Ce projet (non réalisé) justifiait l’aménagement d’un barrage de 3,80 mètres de haut, court-circuitant 2,8 km de cours d'eau dans un site pittoresque constitué de gorges profondes. Il ne pouvait manquer de conduire à « la dégradation objective de la masse d'eau », en contradiction avec la directive cadre sur l’eau, comme l’avait d’ailleurs indiqué l'Agence de l'Eau Adour-Garonne lors de l’instruction administrative.

Ce type de projet entraîne nécessairement une dégradation de la rivière : « La modification de l'hydromorphologie apparaît comme un facteur de dégradation au moins équivalent à celui de la pollution », explique Jacques Pulou de FNE. Il ajoute : « La petite hydroélectricité endommage les milieux aquatiques, et présente un intérêt énergétique très marginal, qui remet en cause la légitimité de tels investissements. La priorité est à la sobriété énergétique, et aux développements de l’énergie solaire et éolienne ».

Ce jugement alimente les critiques associatives à l’encontre du « plan national de développement des énergies renouvelables », présenté par le ministre d'Etat le 17 novembre dernier. Ce plan flatte les appétits de tous les lobbys de l’énergie, en intégrant notamment le développement d’« une hydroélectricité durable, plus performante en termes énergétiques et exemplaire en matière d'insertion environnementale ». Si la modernisation et l’optimisation du parc hydroélectrique actuel est un objectif écologiquement acceptable, dès lors qu’il s’accompagne d'une diminution rapide des impacts du parc actuel sur nos cours d'eau (qui exige le démantèlement de certains ouvrages/barrages très perturbateurs sur des axes migrateurs), l’équipement de nouvelles rivières jusqu’ici préservées n’est pas conforme à nos engagements écologiques européens.

Pour la Fédération Nationale de Pêche et France Nature Environnement, qui avaient déjà fait part au ministère chargé de l’écologie de cette position légitime et raisonnable lors du Grenelle de l’environnement, c’est seulement sur cette base que le plan gouvernemental peut satisfaire nos engagements communautaires et notre ambition commune de restauration de rivières vivantes pour tous. Le Plan national de développement de l'hydroélectricité doit aujourd'hui en tirer les conséquences.




Publié dans Les bonnes nouvelles

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Biographie de Pierre Rabhi

Publié le par Gerome



Pierre Rabhi (Kenadsa, Algérie 1938) est un agriculteur, homme politique, écrivain et penseur français d'origine algérienne, inventeur du concept « Oasis en tous lieux ».

Il défend un mode de société plus respectueux des populations et de la terre et soutient le développement de pratiques agricoles respectueuses de l'environnement et préservant les ressources naturelles, notamment dans les pays arides.

Pierre Rabhi est né en 1938 à Kenadsa près de Béchar, une oasis dans le sud de l'Algérie dans une famille musulmane. Sa mère meurt alors qu'il est âgé de 4 ans.

Son père qui était forgeron, musicien et poète, fait la connaissance d'un couple de français, un ingénieur et une institutrice, venus travailler à la Compagnie des Houillères de son village natal colonisé. Comme ce couple ne peut avoir d'enfant et que le père du jeune Pierre se préoccupe de son avenir, il accepte que ce couple élève son fils à condition qu'il reste un bon musulman. Plus tard, ce père biologique sera contraint de fermer son atelier et de travailler à la mine, ce qui marqua la réflexion et la pensée de son fils.

Ainsi, Pierre Rabhi a partagé son enfance entre la France et l'Algérie, le monde catholique et le monde musulman, jusqu'à l'âge de 14 ans. À l'âge de 16 ans, il choisit de se convertir au christianisme. Il réalise deux années d'études secondaires puis doit arrêter car sa famille ne peut plus l'assumer financièrement.

Lorsque la guerre d'Algérie éclate en 1954, il se trouve dans une situation de double exclusion, rejeté par son père pour s'être converti et par son père d'adoption qui l'avait mis à la porte suite à un conflit, juste au début de la guerre.

Il décide de partir s'installer en France à Paris.
Non diplômé, il trouve un poste d'ouvrier spécialisé. Dans l'entreprise où il travaille, il rencontre Michèle avec qui plus tard il se mariera.

Tout deux nourrissent le rêve de s'extraire de cette vie urbaine et pensent à l'agriculture. Il rencontre le docteur Pierre Richard, un médecin, écologiste et visionnaire qui s'occupait à l'époque de la création du Parc national des Cévennes, et qui les encourage dans leur démarche.

Ils décident alors de débarquer en Ardèche pour y rester définitivement en 1960. Décision originale pour l'époque puisqu'elle précède largement le mouvement néorural de la fin des années 60.
En arrivant, ils se marient à Thines. Pierre Rabhi devient père et, n'ayant aucune connaissance agricole, s'inscrit dans une Maison familiale rurale et obtient un diplôme.

Après trois ans comme ouvrier agricole, en 1963, il devient lui même paysan dans les Cévennes ardéchoises et se lance dans l'élevage caprin avec l'intention de ne pas reproduire les mêmes modèles de productivisme.

En 1978, il est chargé de formation à l'agro-écologie par le CEFRA (Centre d'études et de formation rurales appliquées).

À partir de 1981, il se rend au Burkina Faso en tant que « paysan sans frontière » à la demande du gouvernement de ce pays et avec le soutien du CRIAD (Centre de relations internationales entre agriculteurs pour le développement).

En 1985, il créé un centre de formation à l'agroécologie à Gorom-Gorom, avec l'appui de l'association Le Point-Mulhouse.

En 1988, il fonde le CIEPAD (Carrefour international d'échanges de pratiques appliquées au développement) avec l'appui du Conseil général de l'Hérault. Il met en place un « module optimisé d'installation agricole », de programmes de sensibilisation et de formation, et le lancement de nombreuses actions de développement à l'étranger (Maroc, Palestine, Algérie, Tunisie, Sénégal, Togo, Bénin, Mauritanie, Pologne, Ukraine...)

En 1992, il lance le programme de réhabilitation de l'oasis de Chenini-Gabès en Tunisie.

Depuis 1994, il anime le mouvement « Oasis en tous lieux », visant à promouvoir le retour à une terre nourricière et la reconstitution du lien social.

En 1997 et 1998, il intervient à la demande de l'ONU dans le cadre de l'élaboration de la Convention de lutte contre la désertification (CCD) et est appelé à formuler des propositions concrètes pour son application.

De 1999 à 2001, il lance de nouvelles actions de développement au Niger (région d'Agadez) et au Mali (région de Gao).

En 2002 il fait une pré-campagne présidentielle où il obtient 184 parrainages d'élus et qui donne naissance au Mouvement Appel Pour une Insurrection des Consciences (MAPIC)

Il anime régulièrement des conférences ou des ateliers sur les thèmes de la simplicité volontaire et de la décroissance. Considéré comme artisan de l'altermondialisme, il fut invité lors du Forum social européen, et a intitulé un de ses exposés « Donner une âme à la mondialisation ». Il crée en 2007 le « mouvement international pour la terre et l'humanisme »

Il est président d'honneur de l'association Terre et Humanisme, il a fait partie du comité éditorial du mensuel français La Décroissance et est vice-président de l'association Kokopelli qui oeuvre à la protection de la biodiversité ( à la production et distribution de semences issues de l'agriculture biologique et biodynamique..) et à la régénération des sols cultivés.

Bibliographie

    * Du Sahara aux Cévennes ou la reconquête du songe (autobiographie), Éditions de Candide, Lavilledieu, 1983, rééd. Albin Michel, Paris, 1995, rééd sous le titre Du Sahara aux Cévennes :itinéraire d'un homme au service de la Terre-Mère, Albin Michel, Paris, 2002.
    * Le Gardien du Feu (roman), Éditions de Candide, Lavilledieu, 1986, Éditions Albin Michel, Paris, 2003.
    * L'Offrande au crépuscule (Prix des sciences sociales agricoles du ministère de l'Agriculture), Éditions de Candide, Lavilledieu, 1989, rééd. aux éditions L'Harmattan 2001.
    * Le Recours à la terre (recueil d'articles), Éditions Terre du Ciel, Lyon, 1995, nouvelle éd. augm. 1999.
    * Parole de Terre : une iniciation africaine, Éditions Albin Michel, Paris, 1996 (préface de Yehudi Menuhin).
    * Manifeste pour des Oasis en tous lieux, ouvrage collectif sous la direction de Pierre Rabhi, 1997.
    * Le Chant de la Terre interview par Jean-Pierre et Rachel Cartier, Editions La Table Ronde, Paris, 2002
    * Graines de possibles, regards croisés sur l'écologie avec Nicolas Hulot, Ed Calmann-Lévy, Paris, 2005. ISBN 2702135897
    * Conscience et environnement, Éditions du Relié, Gordes, 2006.
    * La part du colibri, l'espèce humaine face à son devenir, Editions de l'aube, 2006 (témoignage au festival du livre de Mouans-Sartoux en 2005).
    * Terre-Mère, Homicide volontaire ? Entretiens avec Jacques Olivier Durand, Le Navire en pleine ville, 2007.
    * Manifeste pour la Terre et l'Humanisme, Pour une insurrection des consciences, Actes Sud, 2008.

Source : Wikipedia

LE BLOG DE PIERRE RABHI : link




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