L'empreinte légère des nouvelles maisons écologiques

Publié le par Gerome



Dans l’architecture écologique, la dernière tendance, c’est l’habitat quasi-nomade, ou en tout cas très léger, facile à monter et économe en matériaux autant qu’en énergie. Consacrée par un récent article du monde, cette tendance en phase avec les nouvelles mobilités façon GPS et MP3 a pour cible les "nonos" (contraction de nouveau-nomade) - une clientèle nantie de "Touaregs des villes" écumant les capitales. C'est pour eux, en tout cas, que l'architecte allemand Werner Aisslinger a imaginé son "Loft Cube", une structure sur pilotis de 39 ou 56 m2 en Corian (minéraux naturels, résine acrylique et pigments alimentaires) capable de s'amarrer sur le toit d'un immeuble : habitable, transportable (par hélicoptère ou démonté en deux containers), entièrement écologique et recyclable, avec terrasse, jacuzzi et piscine en option... (et achetable à partir de 109 000 euros).

C'est pour eux aussi qu’ont été imaginées la cabane en bois "Suite Home", aux grandes baies vitrées (60 000 euros), et le chalet refuge "Joshua Tree" (70 000 euros) dessinés par les Italiens de Hangar Design. Aux Etats-Unis, certains fabricants de maisons individuelles sont d'ores et déjà spécialisés sur ce créneau, comme Blu Homes, et les étudiants de l’école d’architecture Frank Lloyd Wright  ont conçu Mod.Fab, un prototype d’habitat léger écologique, compact et prêt-à-commercialiser, avec panneaux solaires et récupération d’eau de pluie.
 En France, le bureau d'étude Ecop Habitat, spécialisé dans la conception d'habitat écologique, propose de son côté, pour un coût relativement modeste (de 42 000 à 88 000 euros), le "Mini-Loft 36" - un mini loft transportable d'une surface de 36 m2 (24 m2 au rez-de-chaussée et 12 m2 à l'étage), entièrement autonome en énergie grâce à son éolienne, ses panneaux photovoltaïques (solaires), son récupérateur d'eau de pluie et ses toilettes sèches avec compost.

Mais ces éco-cabanes  d’un genre nouveau ont plus que la légèreté à leur actif : non seulement elles sont moins gourmandes en matériaux mais en plus la préfabrication permet de préparer les modules en usine, plutôt que sur le chantier, et d’assembler la maison en quelques jours à peine, ce qui limite les déchets et les risques d’accidents sur le chantier. Idéal pour alléger l'empreinte écologique de nos maisons…

Source : mescoursespourlaplanète

Publié dans Habitat

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