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L' écovillage

Publié le par Gerome

Un écovillage (ou éco-village, éco-lieu, éco-hameau), est une agglomération (rurale ou urbaine) visant le plus possible l'autosuffisance et où la priorité est de placer l’Homme et l’environnement au centre de ses intérêts. Le principe de base est de ne pas prendre à la terre plus que ce qu'on peut lui retourner.

Le mot écovillage est né de la fusion des termes écologie et village. Il s'agit d'un terme largement utilisé pour représenter plusieurs modèles de communautés. Ils tentent d'intégrer un environnement social d'entraide ayant un faible impact sur l'écosystème. Pour y arriver, ils intègrent différents aspects comme la permaculture, construction écologique, production verte,énergie renouvelable, agriculture auto suffisante et plus encore.



La difficulté de rassembler les projets vient du fait qu'aucun des écovillages ne fonctionne de la même manière. Certains ont une vocation politique tandis que d'autres s'attachent surtout à la qualité de vie ou développent la création artistique. Les différences sont énormes entre un lieu rural alternatif, composé d'une population jeune et de passage, et une Société Civile Immobilière (SCI) créée par plusieurs couples retraités autour de valeurs écologiques. C'est pourquoi plusieurs adeptes vont parler d'une communauté intentionnelle, plutôt que d'un écovillage. Le point commun de toutes ces initiatives est un lieu de vie collectif (rarement communautaire), écologique et solidaire.

 

Vécus comme des laboratoires d'expérimentations alternatives, les écovillages peuvent accueillir une production potagère, des constructions écologiques, un centre de ressources, un espace d'accueil, ou encore des ateliers artistiques. L'objectif est de créer, ensemble, un mode de vie convivial et juste, avec une empreinte écologique minimale. C'est l'aspect collectif qui constitue la plus grande des difficultés. Décider, construire, avancer ensemble est un véritable défi dans une société où l'individualisme prime. Derrière un projet avorté se trouve généralement un problème de relations humaines. Mais la collectivité est également un atout : échange de connaissances, mutualisation des savoirs, partage d'outils et machines (véhicules ou électroménager par exemple) et surtout, stimulation permanente pour approfondir sa démarche.


L'expression écovillage a vu le jour lors du Sommet de la Terre à Rio de Janiero au Brésil en 1992. Suite au rapport Brundtland de la Commission mondiale sur l'environnement produit en 1987 faisant le constat alarmant du réchauffement de la planète, de la raréfaction de l'eau, d'espèces vivantes et de l'accroissement de la pauvreté dans le monde, les dirigeants de 178 pays se sont réunis à Rio pour discuter de l'avenir de la planète.

S'en est suivi le fastidieux Agenda 21 fixant des objectifs ambitieux à atteindre. Parmi ceux-ci, Gaia Trust et Global Ecovillage Network (GEN) ont proposé "La Terre est notre habitat" afin de supporter financièrement les projets d'écohabitats comme exemples vivants de communautés viables pouvant résoudre la multitude et variété des problèmes complexes soulevés par le rapport Brundtland. Ils pourraient servir de champs expérimentaux reproductibles autant en zone urbaine que rurale, à travers le monde, dans divers types d'habitats, de climats, de cultures où une volonté et des habiletés de développer un mode de vie durable ont déjà été démontrées.

 


 

Sans doute à cause de leur longue expérience dans les communautés de cohabitation (cohousing), les Danois étaient prêts en 1993 à créer la première association de communautés viables. Par la suite, Gaia Trust ciblait ainsi 20 projets d'écohabitats à travers le monde qui pourraient devenir des projets d'écovillages puisqu'ils avaient déjà développé plusieurs facettes du concept global d'écovillage par leur culture et leur mode de vie différent de ceux des sociétés dites modernes.

Dès 1994, la stratégie de GEN devient plus claire et un réseau est mis sur pied ayant pour objectifs l'échange d'idées, de technologies, le développement culturel et éducatif dans le but de développer et démontrer des modes de vie respectueux de l'environnement et durables pour les générations futures.

 

À la conférence internationale des Nations Unies Habitat II de 1996 à Istanbul, le GEN présentait les écovillages comme des modèles positifs vivants de principes de développement durable alliant l'usage de technologies avancées et une spiritualité satisfaisante, tout en vivant harmonieusement avec la nature.

Les 20 écovillages désignés par Gaia Trust y ont présenté leurs réalisations et le GEN et Gaia Trust demandèrent 100 millions pour supporter la mise en place du programme «La Terre est notre habitat».

Depuis ce temps, les 3 réseaux régionaux ont le vent dans les voiles. À ce jour, on peut dénombrer 243 membres du Réseau mondial. Certains membres sont des écovillages, alors que d'autres sont des associations d'écovillages tels que le Réseau français des Écovillages qui regroupe 34 projets d'écovillages. De plus, on doit tenir compte du fait que ne sont listés sur les sites Internet que les membres des associations et réseaux. Il n'y as aucune vérification fiable pour valider les inscriptions dans les réseaux sur internet, car il n'y as aucun suivie en règle qui prouvent leurs existances réelles.

 

De nos jours , le mot écovillage est galvodé par des projets qui s'approprie le nom pour la valeur rajouter du terme écologique, sans nécéssairement l'être, plutôt quelques personnes qui non aucune infrastructure exsistante viable pour un communauté ou qui sont plus axé sur une commune intentionnel qui est centré sur l'humain et s'inscrit dans les réseaux comme le GEN qui n'as aucune règle fiable établie mondialement dans la pertinence de ce que c'est une écovillage et se fausse par des inscriptions sur internet sans vérification dans les lieux et gonfle la réalité des écovillages réelles. Les médias s'approprient le thème écovillage dans des reportages sans vraiment faire une étude approfondie sur les lieux qui se disent écovillages et donne l'impression qu'il y as de centaines d'écovillages dans le monde à tord.

 


 

Le modèle de l'écovillage tente le plus possible d'intégrer l'habitat humain dans l'écosystème naturel, par l'intégration de communautés viables basées sur le développement durable. Le modèle est déjà appliqué dans plusieurs pays et met l'emphase sur :

Pour l'environnement

  • Maintenir la biodiversité
  • Protéger et restaurer les habitats naturels
  • Développer un modèle d'agriculture et de gestion forestière
  • Utiliser de façon efficace l'énergie, l'eau et les matériaux
  • Promouvoir un mode de vie écologique basé sur le développement durable
  • Valoriser une meilleure utilisation des ressources naturelles par la réduction, la récupération et la réutilisation

Pour l'humain

  • Fournir une meilleure qualité de vie basée sur la satisfaction des besoins fondamentaux
  • Créer un environnement propice à l'épanouissement intellectuel, affectif, et spirituel
  • Procurer un sentiment d'appartenance et de sécurité favorisant une participation active à l'effort collectif
  • Diminuer la charge de travail individuel
  • Réduire les dépenses, accordant à l'individu plus de temps pour ses loisirs et ses rapports sociaux
  • Améliorer la santé physique et mentale grâce à un mode de vie sain
  • Participer activement à la vie sociale et économique de la communauté

Pour la communauté

  • Une façon efficace de ramener les jeunes en région
  • Stimuler l'économie rurale
  • Développer la vie culturelle dans nos campagnes
  • Permettre la recherche et le développement sur les collectivités viables sous la forme d'un modèle nouveau.
Entité légale civile

Implanter un écovillage constitue pour une municipalité "un État dans l'État". Les lois et règlements municipaux en vigueur ne se prêtent pas nécessairement à la constitution de ce genre d'entité et aux activités qu'elle risque de générer. Au contraire, avec les années, les municipalités ont plutôt eu tendance à se protéger de toutes sortes de regroupements en s'équipant de règlements municipaux qui peuvent être de sérieux freins aux écovillages.

 

 

 

 

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Masdar City, la ville de tous les espoirs

Publié le par Gerome

UN AUTRE MONDE EST POSSIBLE

C'est l'homme qui détermine sa vie. C'est lui qui décide de vivre dans un enfer ou bien de créer un paradis. Le paradis terrestre en a fait fantasmer plus d'un, aujourd'hui grâce à nos extraordinaires avancées technologiques nous sommes capables de créer un tel paradis. La technologie si elle est bien utilisée peut devenir une aide précieuse pour l'humanité....Dans cette période troublée de guerres, de pollution, de catastrophes naturelles, une lueur d'espoir brille du côté d'Abou Dhabi dans les Emirats Arabes Unis.

Energie solaire pour tout le monde, bâtiments soigneusement étudiés pour réduire le besoin en climatisation, recyclage de l'eau, aucune voiture mais des transports en commun : Masdar City sera une ville à « zéro émission », de gaz carbonique s'entend (du moins si l'on exclut la respiration des habitants...). Ce projet ambitieux a été lancé en 2006 par l'émirat d'Abou Dhabi, le plus riche des Emirats arabes unis. Depuis longtemps, le prince héritier, le cheikh Khalifa bin Zayid Al Nahyan (qui est également président de la fédération des émirats), pense à l'après-pétrole. La diversification de l'économie est au programme avec une priorité pour le développement des énergies renouvelables. L'émirat lui a consacré 15 milliards de dollars dans l'emblématique projet Masdar Initiative (masdar signifiant source).

Le gouvernement d’Abou Dhabi espère attirer 50.000 habitants et 1.500 entreprises à Masdar à l’horizon 2016, lorsque la ville sera complètement terminée.

La construction de la cité, qui s'étendra sur 6 kilomètres carrés, tout près de la ville d'Abou Dhabi, a officiellement été inaugurée le 9 février 2008 mais les véritables travaux viennent seulement de commencer. Le budget annoncé atteint 22 milliards de dollars pour cette infrastructure aux technologies sophistiquées. L'énergie solaire sera récupérée par des capteurs intégrés aux bâtiments eux-mêmes. Masdar City utilisera aussi l'énergie éolienne et les détritus organiques serviront à fournir un supplément d'énergie.

Trois quarts d'énergie en moins, promet-on

Les habitants n'auront pas à renoncer à la climatisation mais elle ne sera pas assurée par les habituels compresseurs. La ville elle-même sera conçue pour minimiser la dépense énergétique : orientation des bâtiments, zones ombragées, espaces de verdure et forçage de la circulation d'air naturelle. Les conditionneurs d'air eux-mêmes fonctionneront directement à l'énergie solaire.

Les transports seront assurés par un système de véhicules électriques autonomes, sur rails ou glissant par sustentation électromagnétique, dont on promet qu'ils permettront le voyage quasiment porte à porte. C'est du moins la demande du cahier des charges, pour lequel des candidats se sont déjà fait connaître.

En marge du projet Masdar, le gouvernement d’Abou Dhabi a annoncé la création du prix Zayed future energy, qui récompensera de 2 millions de dollars chaque année des individus ou organisations pour leur excellence dans l’innovation des énergies renouvelables.

La consommation sera, assurent les promoteurs du projet, inférieure de 75% à celle d'une ville moderne du même type. Pour l'instant, ces chiffres et les techniques à utiliser restent du domaine de la prévision ou du vœu pieux. Mais le projet a bel et bien démarré et la ville pourra accueillir 50.000 personnes et 1.500 entreprises en 2015.

Le projet prévoit la création d'une université pour des études sur les énergies d'avenir en collaboration avec le Massachusetts institute of technology (MIT).

Source : futura-sciences

Quelques photos en plus pour vous faire rêver....



Une centrale solaire de 100 mégawatts devrait ensuite passer à 500 mégawatts, pour 350 millions de dollars.

Ces images de synthèse ont été réalisées par le cabinet d'étude britannique chargé de l'architecture de la ville. © Foster+Partners/Masdar Initiative

CONCLUSION DE CETTE HISTOIRE : les américains ont eux aussi crée une ville en plein désert, elle s'appelle Las Vegas, une des villes les plus gourmandes en eau et en énergie au monde. Les Arabes vont créer  Masdar City, un exemple environnemental que tout le monde devrait suivre. Alors entre les Arabes et les américains c'est qui les plus sages? Hein?




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Les 55 maisons durables de Bourges

Publié le par Gerome

Voici sûrement une double réponse à la crise écologique et à la crise du logement.
A Bourges, un architecte a réussi le pari difficile de créer des logements HLM avec des matériaux écologiques et qui surtout (fait rarissime) coûtent moins chers qu'un logement classique: 820 euro le mètre carré soit 20% de moins que le traditionnel.

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Le toit végétal

Publié le par Gerome

Le toit vert (toit végétal, ou encore toiture végétalisée) est un concept de toiture utilisant de la terre et des végétaux en remplacement de l'ardoise, la tuile... Historiquement, la construction de toitures végétales se fait de manière traditionnelle dans plusieurs pays scandinaves et européens. Le mélange de terre et de végétaux enracinés sur les toits permettait de réaliser des toitures relativement bien isolées, étanches à l'air et à l'eau, résistantes au vent et au feu. Le tout se faisant avec des matériaux facilement disponibles.
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    * En Allemagne, durant les 10 dernières années, 10 % des toits ont été végétalisés. Un système de points accorde une réduction de taxe environnementale aux promoteurs immobiliers qui utilisent les toits végétaux. A Berlin, par exemple, la ville prend à sa charge 60 % des dépenses liées aux toitures végétalisées et à l’installation de traitement de l’eau de pluie.
    * Au Japon, la ville de Tokyo exige que toute construction occupant plus de 10 000 pieds carrés (929m2) de terrain soit couverte de végétaux sur 20 % de sa surface.
    * Aux États-Unis, les toitures vertes ont longtemps été associées à des concepts marginaux d'architecture bio-climatique, enfouie et recouverte de terre. Cette architecture d'abri anti-atomique n'a pas connu une grande popularité. La venue de nouveaux systèmes de culture plus légers et les nouveaux enjeux environnementaux ont relancé l'intérêt pour ces toitures. On parle maintenant de toitures durables qui ajoutent une qualité de vie aux immeubles résidentiels urbains.

    * Au Canada, les projets commerciaux et résidentiels incluant des toits végétaux sont encore peu nombreux (une vingtaine au Québec), mais les produits et l'expertise sont maintenant disponibles et de nombreux baby-boomers se mettent à rêver de toits-jardins et de prés fleuris pour leur condo ou leur appartement de ville.
    * En France, le concept est quasiment inconnu.

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Un architecte autrichien vivant en Nouvelle-Zélande, Hundertwasser, a développé cette idée dans certaines de ses constructions.
Avantages :

    * Environnementaux : En absorbant la chaleur, les toits verts réduisent la charge des appareils de refroidissement des bâtiments, en plus de filtrer l'air ambiant, éliminant les particules en suspension dans l'air et le dioxyde de carbone. Pendant les épisodes de fortes pluies, les villes ont souvent du mal à évacuer l'eau. Une superficie suffisante de jardins suspendus accroîtrait considérablement l’absorption de l’eau de pluie, ce qui soulagerait le réseau d'égouts. De plus, à l'échelle d'une ville, ces toits végétaux peuvent réduire l'effet d'îlot thermique, réduisant considérablement la température de la ville en été.

    * Économiques : Une simple diminution de 1°C de la température de surface supprime 5 % de la demande en électricité pour la climatisation et la réfrigération. Selon l’expérience européenne, les toits verts durent deux fois plus longtemps que les toits ordinaires. Ils peuvent également servir à des fins agricoles. Ainsi, l'hôtel Fairmount Waterfront (Toronto, Canada) cultive des herbes, des fleurs et des légumes sur son toit jardin et économise ainsi environ 30 000$ CAN par an en achats de denrées.
La mise en oeuvre est assez simple dans l'ensemble, et l'entretien varie selon les plantations. Ces toits végétalisés jouent le rôle d'isolant.

    * Sociaux : Les toits verts offrent une bonne isolation acoustique ainsi qu’une oasis de verdure. La technologie offre aussi des possibilités d'agriculture en milieu urbain que l'on pourrait exploiter pour aider à nourrir les familles plus démunies.

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Toit de terre

Beaucoup de gens mélangent le concept de toit de terre avec le toit végétal. Le toit de terre est "littéralement" couvert de terre et généralement d'herbe et/ou d'arbustes. Un toit de terre est pesant : de 75 à 100 livres au pied cube (de 1150 à 1500 kg au m3), ce qui revient à dire qu'un toit de 1200 pi2 (111m2) de surface avec un recouvrement de 12 pouces (30 cm) de sol (en général on en met au moins 6 pouces et jusqu'à plusieurs pieds) pèserait de 45 à 60 tonnes !

Un toit de terre doit conséquemment être porté par un jeu de structures très puissant et une couverture de toiture solide et étanche. Il n'est pas question de structures traditionnelles pour un tel poids. N'oubliez pas de penser au poids additionnel de la neige (jusqu'à 60 livres au pied carré ; 300 kg au m2)!

Le toit de terre doit être isolé (sous la terre) et une attention particulière doit être apportée au drainage, car un tel toit, déjà pesant, ne pourrait tolérer une surcharge d'eau ou de glace.

Certaines de ces maisons seront carrément sous la ligne de sol dans leur entité, alors que d'autres seront remblayées au nord jusqu'au toit laissant la moitié Sud de la maison ouverte à la lumière. La maison souterraine est un phénomène généralement associé aux régions arides ou semi-arides. Généralement, plus on va vers le Nord, plus on doit délaisser la maison sous terre et plus on va vers la maison dotée d'un toit de terre seulement.

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Toit vert :

Le toit végétal, ou vivant, est une variation nordique du toit de terre. Attention, car la terre n'est pas réellement un isolant ; elle protège par sa masse, mais n'isole pas. Le toit végétal, par sa légèreté et l'air qui s'y trouve, est, quant à lui, plus isolant.

Au lieu de la terre, on utilise, généralement un compost léger dont l'élément principal est de l'écorce, du foin ou de la paille mélangé à du terreau et/ou de la terre pauvre. Cela réduit le poids du toit de 80 % en comparaison avec un toit de terre et la pauvreté du compost empêche la croissance de plantes autres que très résistantes (qui meurent à la 1ère sécheresse).
Techniques :
Technique ancienne :

À l’origine, les toits verts sont nés d’une simple question pratique. On étendait de la terre ou des mottes de gazon sur l’écorce de bouleau posée sur le toit. L’écorce tenait le rôle de barrière imperméable tandis que la terre n’avait pour seul but que de retenir cette écorce. Quelle belle alternative en est-il résulté !

Techniques contemporaines

Un toit vert ou végétal se compose essentiellement de quatre composantes. En partant du support de toit, on trouve :

    * une membrane d'étanchéité : bitume, caoutchouc, polyoléfine / TPO / FPO (cartouche éthylène propylène + polypropylène) ou PVC.
    * une couche de drainage et de filtration : granulats d'argile expansée, cailloux, graviers, plaques de polystyrène alvéolées et nervurées.
    * un substrat de croissance : terre végétale, terreau, compost.
    * une couche végétale : le sedum

Le type extensif

Particulièrement adaptés aux bâtiments de grandes superficies, toits inclinés ou habitations déjà existantes, pour leur faible épaisseur de substrat (3 à 15 cm environ), leur poids de surcharge compris entre 30 et 100 kg/m² (à capacité maximale en eau), leur entretien restreint (arrosage uniquement en cas de sécheresse prolongée) et leur végétation colonisatrice et très résistante (mousses et sédums, graminées, plantes grasses). La hauteur de ces végétaux ne dépasse pas 25 cm maximum et le mixage de plusieurs variétés leur donne un aspect multicolore variant au gré des saisons. Seul inconvénient, ce type de toiture n'est pas praticable (ne peut être ni cultivé ni piétiné).

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Le type intensif

Le type "intensif" ou "semi-intensif" (appelé aussi jardin suspendu). Préconisé pour les petites et moyennes surfaces. L'épaisseur du substrat est plus importante (15 à 30 cm environ) pour un poids de surcharge compris entre 120 et 350 kg/m² (à capacité maximale en eau). Permettant d'accueillir une végétation à fort développement racinaire et aérien de type horticole tel que graminées, gazons, plantes vivaces ou arbustes.

Un entretien modéré et un arrosage régulier sont nécessaires. Comparable aux jardins ordinaires, il est possible de semer ou de cultiver toute sorte de végétaux. Du fait de sa charge importante, la construction doit être adaptée. Il est préférable de s'adresser à des professionnels pour vérifier la capacité des structures du bâtiment avant toute intervention. 

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Hypergreen, la tour du futur

Publié le par Gerome

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Cette tour n'existe pas. Il s'agit d'un nouveau concept de tour écologique, conçue par l'architecte français Jacques Ferrier, en partenariat avec le leader de matériaux de construction Lafarge. Le concept "Hypergreen" a été présenté, en images, en mars dernier au MIPIM (Marché international de professionnels de l'immobilier). Il est aujourd'hui réalisable techniquement (avec les bétons de construction ultra performants existants et l'utilisation des énergies renouvelables).

Imaginé pour faire face à l'urbanisation toujours croissante des mégalopoles et à la pollution environnementale générée par les bâtiments de construction classique, le concept "Hypergreen" constitue une réponse originale, "propre" et durable.
Haut de 246 m, ce gratte-ciel possède une enveloppe en résille de béton à ultra hautes performances, le Ductal®. Ce matériau durable est une véritable "peau" qui fait respirer le bâtiment. Orientée en fonction de l'ensoleillement, du vent et du climat, cette résille laisse passer le soleil au nord, mais protège de la surchauffe au sud. Elle canalise la circulation de l'air vers les éoliennes situées sur le toit et optimise la ventilation de l'édifice.

"Hypergreen" produit 70 % de l'énergie nécessaire à sa consommation, en ayant recours aux énergies renouvelables (puits canadiens, pompes à chaleur géothermiques, serres tempérées…).

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