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Les plantes dépolluantes

Publié le par Gerome

L'intérieur de nos maisons est souvent plus pollué que l'air extérieur; en cause les peintures, les colles de tapisseries et de moquettes, les isolants chimiques, la fumée de cigarettes...
Heureusement la Nature dans sa grande sagesse a crée des plantes aux vertus dépolluantes capables donc d'absorber la pollution intérieure des habitats.
Voici une liste des plantes générallement recommandées pour votre intérieur  :

Le palmier d’arec


Propriétés dépolluantes : Absorbe le formaldéhyde et le xylène !
Atouts : Absorbe les composés organiques volatils (COV) toxiques émanant des désodorisants, fumée de cigarette, fenêtres en PVC, papier peint et de la moquette collée.
Dans quelle pièce ? Toutes, surtout celles fraîchement repeintes.
Besoins : De la luminosité. Arrosez régulièrement et vaporisez le feuillage. La température de la pièce ne doit pas être inférieur à 13°.
Prix : A partir de 30 euros.


La fougère


Propriétés dépolluantes : Absorbe le formaldéhyde et le xylène.
Atouts :Elle absorbe les composés organiques volatils toxiques provenant de meubles, de colles, de la peinture… très efficaces et demande peu d’entretien !
Dans quelle pièce ? Les pièces humides, la chambre à coucher, le salon.
Besoins : La luminosité indirecte. Arrosez-la souvent au printemps et en été, mais en hiver laissez sécher la terre. Dépoussiérez-la. Température idéale entre 10 et 20°.
Prix : Environ 20 euros.


Le pothos


Propriétés dépolluantes : Son efficacité sur le monoxyde de carbone est scientifiquement prouvée. Il absorbe aussi le toluène et benzène.
Atouts : débarrasse des COV toxiques produits par la peinture, la cuisinière, la fumée de cigarette, les détergents…
Dans quelle pièce ? Toutes. Attention sa sève peut irriter la peau.
Besoins :Un endroit ombragé. Taillez-le régulièrement. Température idéale entre 15 et 25°.
Prix : A partir de 5 euros.


Le cactus colonnaire


Le cactus colonnaire absorberait les radiations électromagnétiques produites par les appareils électriques, tels que les ordinateurs, de plus en plus présents dans nos foyers. Certaines personnes ont vu disparaître leurs maux de tête après avoir installé trois petits spécimens de cactus colonnaire sur leur bureau. Celui qu'on appelle également cierge du Pérou prend la forme d'une colonne plus ou moins ramifiée selon son âge ; en été, des fleurs blanches en entonnoir peuvent apparaître. Dans la nature, cette plante peut supporter des variations de température comprises entre 5 et 30°C.

Contre quels polluants : ondes électromagnétiques

Entretien : très facile d'entretien, peu d'eau qui risquerait de le faire pourrir ; lumière très importante

Conseils : le substrat doit être bien drainé (mélange de terreau et petits graviers, par exemple) ; arrosage mensuel en hiver, modérément le reste de l'année


Le dracaena



Propriétés dépolluantes : Absorbe le trichloréthylène, le xylène, le toluène et le monoxyde de carbone !
Atouts : Lutte contre la plupart des composés organiques volatils, fumée de cigarette, peinture, l’encre, le chauffe-eau, les parfums d’ambiance, les matériaux de construction…
Dans quelle pièce ? Chambre, bureau et les pièces où l’on fume !
Besoins : Peu d’eau et de lumière. Vaporisez le pour éviter les acariens. Le jaunissement de ses feuilles est dû au vieillessement.
Prix : Environ 20 euros.


L’anthurium


Propriétés dépolluantes : Une des meilleures plantes selon la NASA pour débarrasser votre intérieur de l’ammoniac !
Atouts : Efficace contre les COV toxiques des produits d’entretien.
Dans quelle pièce ? Là où l’on utilise de l’ammoniac.
Besoins :Endroits ensoleillés pour une longue floraison et beaucoup d’eau. Pas de variations de température, entre 18 et 22°.
Prix : Environ 30 euros.


Le gerbera


Propriétés dépolluantes : Absorbe le benzène, le trichloréthylène, le formaldéhyde et le toluène.
Atouts :Absorbe presque tous les COV toxiques existants, huiles essentielles, les parfums d’ambiance et l’encens.
Dans quelle pièce ? Partout.
Besoins : Grand besoin en lumière et de terreau légèrement humide. Attention aux parasites : traitez-la à l’extérieur et de préférence avec des produits naturels.
Prix : A partir de 5 euros.


Le philodendron rouge


Propriétés dépolluantes : Absorbe le formaldéhyde le plus efficace selon la Nasa.
Atouts : Facile à cultiver, filtre les COV toxiques des isolants, colle à moquette, papier peint ou la fumée de cigarette.
Dans quelle pièce ? Le salon ou la salle de bains.
Besoins : Pas trop de lumière. N’arrosez pas plus l’été que l’hiver et à température entre 15 et 25°.
Prix : Environ 25 euros.


Le chlorophytum


Propriétés dépolluantes : Efficace contre le monoxyde de carbone, le toluène et le benzène.
Atouts : Très efficace contre le monoxyde de carbone dégagé par les chauffages d’appoint au gaz, les gazinières et les chauffe-eau…
Dans quelle pièce ? Dans le salon ou la salle de bains.
Besoins : Lumière vive, pas de soleil direct. Arrosage généreux l’été et laissez sécher le terreau en hiver. Température autour de 18°et peut résister jusqu’à 8°.
Prix : A partir de 5 euros.


Le lierre


Propriétés dépolluantes :Filtre le formaldéhyde.
Atouts : Facile à cultiver, solide et efficace. Il débarrasse des COV toxiques de la fumée cigarette ou des solvants et des feutres…
Dans quelle pièce ? Toutes les pièces.
Besoins : Peu de lumière et d’eau. Mais pas d’excès. Température idéale entre 15 et 22°. Vaporiser-le contre les attaques d’acariens.
Prix : Entre 15 et 25 euros.


Le chrysanthème


Propriétés dépolluantes : Absorbe le benzène, le formaldéhyde et l’ammoniac.
Atouts : dépollue les hydrocarbures dégagés par des huiles essentielles, les parfums d’ambiance et l’encens.
Dans quelle pièce ? Dans la journée, sur n’importe quel rebord de fenêtre. La nuit, laissez-le dehors (en hiver : rentrez-le s’il gèle).
Besoins : Lumière vive. Arrosage régulier et abondant.
Prix : A partir de 3 euros.


Le palmier nain


Propriétés dépolluantes : Absorbe l’ammoniac, le xylène et le formaldéhyde (démontré par la Nasa).
Atouts : Peinture, parfum d’ambiance, produits d’entretien, et même vernis à ongles… Il filtre très bien l’air pour assainir votre intérieur.
Dans quelle pièce ? Dans la salle de bains ou la cuisine.
Besoins : Faible luminosité et humidité. En hiver, laissez sécher la surface de sa terre. Température idéale entre 10 et 20°.
Prix : Entre 15 et 20 euros.


L’aglaonema


Propriétés dépolluantes : Efficace contre le formaldéhyde et le benzène.
Atouts : Filtre les COV toxiques provenant de la peinture, des produits parfumés. Facile à cultiver et son besoin en lumière est faible.
Dans quelle pièce ?Le bureau, le salon ou la salle de bains.
Besoins :Pénombre et atmosphère chaude (entre 15 et 25°) et humide. Il faut l’arroser régulièrement mais de façon modéré.
Prix : Environ 30 euros.


La fleur de lune


Propriétés dépolluantes : Absorbe le trichloréthylène, le benzène, l’ammoniac, le xylène et le formaldéhyde !
Atouts : Grande capacité à filtrer l’air : mastics, colles, vernis, peinture, produits d’entretien, meubles cirés, papiers imprimés, fumée de cigarette… Facile d’entretien.
Dans quelle pièce ?Partout.
Besoins :Peu de lumière, beaucoup d’humidité (sans eau dans la soucoupe !). Température idéale entre 18 et 22°.
Prix : Environ 20 euros.


 

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TOUR ELITHIS : ENERGIE POSITIVE ET INNOVATIONS MULTIPLES

Publié le par Gerome


D’abord simple bureau d’étude, fondé en 1973, Elithis est devenue une société d’ingénierie en plein essor.

Son domaine de prédilection, les fluides techniques du bâtiment (génie climatique et électrique) est en effet dans l’air du temps. Elithis qui prévoit de passer de 60 à 100 salariés, s’est engagée dans la construction d’un nouveau siège. Pour ses dirigeants, c’est l’occasion idéale pour faire la preuve du savoir-faire de l’entreprise et de montrer l’exemple. Bref, la tour Elithis sera à énergie positive. L’une des premières en France. Rien d’étonnant à ce que la ville de Dijon ait immédiatement apporté son soutien au projet. Notamment en lui réservant un terrain très bien situé, au coeur de la cité des affaires. La tour Elithis, avec ses 32 mètres de hauteur, sur 10 niveaux, et ses 5000 m2 de bureaux, y sera en excellente compagnie, à proximité de l’auditorium et de la Chambre de Commerce et d’Industrie.


Un architecte et des contraintes.

Les compétences nécessaires pour donner forme à un tel projet, Elithis n’a pas eu à les chercher loin. Ce sont ses propres équipes qu’elle a mobilisées. Encore fallait-il dénicher un architecte qui comprenne et accepte les contraintes que représentent un tel défi. C’est exactement le cas de Jean-Marie Charpentier, convaincu que son art ne consiste pas seulement à faire du beau et du fonctionnel. Sans hésitation, il a accepté de se plier aux contraintes de l’exercice qui lui était proposé.

Pour économiser l’énergie et limiter les rejets des gaz à effets de serre, aucun détail ne doit être négligé. L’utilisation de composants d’isolation recyclés comme la ouate de cellulose, le recours à des vitrages adaptés aux conditions climatiques et d’ensoleillement du site, la préférence donnée à l’aluminium matériau plus durable demandant peu d’entretien.

Ainsi, chaque problème est l’occasion d’initier une solution originale. Le soleil produit de la lumière et de la chaleur, salutaires mais parfois inconfortables ? La tour Etlithis n’aura pas recours à une climatisation énergivorace mais disposera d’un bouclier solaire aux formes asymétriques, conjuguant esthétisme et fonctionnalité. Les utilisateurs seront protégés. De plus, ils bénéficieront d’un champ de vision variable allant jusqu’à 95% de transparence, puisque tous les bureaux de la tour auront un accès direct à la lumière naturelle, ce qui est encore le meilleur moyen de limiter les éclairages artificiels.


Pour assurer, à moindre frais, une température idéale en toutes saison, les ingénieurs d’Elithis ont également inventé un système hybride de ventilation double flux, épaulé par un système innovant de ventilation naturelle contrôlée. Une simple chaudière biomasse, équivalente à celle d’un grand pavillon de banlieue, fera l’affaire, puisque l’immeuble disposera d’une centrale de production solaire photovoltaïque.

Changer les comportements.

Thierry Bièvre, directeur général d’Elithis, adresse déjà ce message aux futurs occupants de la tour : Si la réponse technique et technologique est indispensable, l’une des priorités consiste à convaincre l’ensemble des acteurs et usagers des avantages d’une démarche dictée et guidée par un comportement éco-citoyen.


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L'Empire State Building va devenir un gratte-ciel écologique

Publié le par Gerome

L'Empire State Building entend devenir un gratte-ciel modèle en termes d'économies d'énergie, puisque lorsque sa rénovation sera achevée, celles-ci s'élèveront à 4,4 millions de dollars par an.

Achevé en 1931, le gratte-ciel art déco immortalisé par le film "King Kong", qui se dresse en plein Manhattan, subit actuellement une rénovation d'un montant de 500 millions de dollars (dont un cinquième pour permettre les économies d'énergie).

L'organisation Clinton Climate Initiative fournit 20 millions de dollars pour les cinq premières phases d'un projet d'un montant de 100 millions de dollars visant à faire du gratte-ciel, qui fut un temps le plus élevé au monde, un modèle en termes d'économies d'énergie et de préservation de l'environnement. La Clinton Climate Initiative, créée par l'ancien président Bill Clinton, oeuvre de concert avec des villes à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Le projet permettra à l'Empire State Building de réduire de 38% sa consommation d'énergie.

 

 

 

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Les puits de lumière

Publié le par Gerome

Connaissez-vous les puits de lumière ?

On en entend de plus en en plus parler depuis quelques temps. Il faut dire que cela semble un système intéressant puisqu’il permet d’apporter de la lumière chez vous sans installer une lampe ou de plus grandes fenêtres. Et comme la lumière est importante pour notre bien-être général, ces puits de lumière semblent être promis à un bel avenir. L’efficacité de ces puits n’est plus à prouver. Ils ont fait leurs preuves en Australie et aux Etats-Unis.

Mais, c’est quoi au fait un puits de lumière ?
C’est un procédé qui permet d’aller chercher la lumière de l’extérieur à l’aide d’un puits fait d’un tube en aluminium contenant de petits miroirs agencés de manière spécifique. Généralement placés sur le toit de la maison ou même en façade (avec un solin qui garantit l’étanchéité de l’installation), la lumière est captée grâce à un capteur et progresse peu à peu grâce aux miroirs jusque la pièce à éclairer (en son centre, par exemple) à l’intérieur de laquelle elle se diffuse grâce à un diffuseur ou dôme.




Leur avantage principal est qu’ils peuvent être installés dans toutes les constructions et n’importe où : pas besoin que la pièce à éclairer soit directement sous le toit. Une pièce sombre retrouvera immédiatement de la lumière grâce à ces puits. La lumière vient à vous quelles que soient l’agencement de votre maison.
L’installation paraît assez simple (quelques heures suffisent) mais si vous n’êtes pas un super bricoleur, il vaut mieux faire appel à un spécialiste pour évite les risques d’inondations si vous percez votre toit sans soigner l’étanchéité de l’installation. Vous n’avez pas besoin de modifier votre charpente et de demander un permis de construire ou de faire une demande de travaux.

Il existe plusieurs types de puits de lumière. A vous de choisir le plus performant. Selon les spécialistes, il est préférable d’en choisir un dont le capteur et le diffuseur sont fabriqués en acrylique (99 % de la lumière passe) plus performant et plus résistant que le polycarbonate (seulement 70 % de la lumière passe).
Après, suivant les pièces à éclairer et l’usage que vous voulez en faire, les tubes en aluminium sont de longueur et de diamètre différents. En guise d’exemple, un tube de 25 cm de diamètre permet d’éclairer une pièce de 10 m². Pour ne pas vous tromper dans vos choix, faites-vous conseiller par un fabricant.



Aux puits de lumière peuvent s’ajouter des accessoires, comme des volets pour ne plus faire entrer la lumière, des ventilateurs pour faire circuler l’air en même temps que la lumière, des lampes pour qu’à la tombée de la nuit, votre pièce ne se retrouve pas totalement dans le noir.

Quant à leur coût, les puits de lumière restent abordables mais encore un peu cher. Vous pouvez en trouver à partir de 650 euros jusque 19000 euros. L’installation par un spécialiste vous reviendra à peu près à 200 euros.

Toutefois, comme ils vous font économiser de l’électricité, ils semblent rentables au bout de quelques années. Leur côté écologique n’est pas à négliger non plus. Et, cerise sur le gâteau, n’est-il pas préférable de se trouver dans une pièce éclairée par de la lumière naturelle plutôt que par une lumière artificielle ?

Petit bémol, les puits de lumières ne remplaceront jamais nos bonnes vieilles fenêtres mais ils sont d’une efficacité redoutable pour les endroits où vous ne pouvez pas, justement, installer des fenêtres. En outre, si le soleil ne brille pas trop dehors, la lumière diffusée dans votre pièce grâce au puits sera moins forte, évidemment. C’est d’ailleurs le même principe que pour les fenêtres.

Alors, plutôt que d’installer des lampes partout, optez pour les puits de lumière plus écologiques et plus soucieux de votre bien-être.

Co-auteurs : BRUNET Isabelle (spécialiste en développement personnel) et GAWELIK Katy (Docteur en droit, spécialiste en bien-être et en épanouissement personnel)

N’hésitez pas à visiter le site Abond@nce Editions http://www.abondance-editions.com et à télécharger les ouvrages et les audios gratuits.

"Vous êtes autorisé à publier cet article sur votre site à la seule condition de garder le contenu intact, d’indiquer le nom des auteurs et de maintenir les liens cliquables".

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La maison autonome

Publié le par Gerome

La maison autonome qui vous donne et vous rapporte 1000 euros par mois

de part son auto-organisation écologique, sociale et artistique, amortissable en 1 an !

 

La planète va mal. Les espèces qui l’habitent ont de plus en plus de difficultés pour vivre.

Devant cette situation, quelles actions chacun(e) peut entreprendre pour lui, pour elle et pour la Terre.



Face à la menace climatique


Voici la présentation d’une maison en ossature bois simple avec les bio matériaux: paille lavande, tournesol, papier, fougères, par contre le chanvre, excellent matériau a été récupéré par le système marchand ce qui fait que le m² de biomaison revient à 1300 euros au lieu de 45 à 120 euros pour la construction et l’isolation écologique par la carbonatation de la chaux et la fixation du carbone dans la matière organique. Pour répondre aux émissions du secteur de l’industrie manufacturière, 3ème émetteur de gaz à effet de serre en France (21 %).

Cette bio maison de 100 m², revenant en auto construction entre 4500 et 12 000 euros, sans étage, avec une toiture prairie et serre jardin potager autour, peut stocker 37 tonnes de C02 au lieu d’en produire 44 tonnes pour une maison en parpaings ( même aspect extérieur).

 

Si nous décidons de faire ces biomaisons de 100 m²  à la place des maisons actuelles, il faudrait 173 millions de bio maisons construites mondialement par an pour bloquer les 3,8 milliard de tonnes de carbone excédentaires qui accélèrent le basculement climatique (1 tonne de carbone égale 3,7 tonnes de C02). En France, avec 10 000 km²  de toiture qu’on pourrait végétaliser, 240 millions de tonnes de carbone serait bloquées: 1 hectare de prairie, c’est 240 tonnes de carbone; 1 hectare de forêt, 160 tonnes de carbone, 1 hectare de terres cultivées, 80 tonnes de carbone, cela avec un gain important dans l’isolation, la climatisation des maisons, et dans la récupération de l’eau sur toiture. Même on peut mettre des plantes médicinales sur sa propre toiture.

 

Face à l’insécurité et la glaciation sociale

 

Les loyers augmentent sans cesse. A cause de la spéculation que les dominants provoquent en concentrant sur 6% du territoire la population. Dans les villes 85% des gens sont stockés en France et 3 milliards dans le monde. Les conséquences en sont de multiples conflits et pollutions. Les campagnes ou l’agriculture industrielle stérilise les sols de plus en plus puisque 30 % des terres en France sont au seuil de stérilité (pesticides, insecticides, engrais chimiques).

 

La répression sur l’espace engendrée par le plan d’occupation des sols ou « plan local d’urbanisme» (PLU) décidée par les mêmes, puisque le permis de construire n’a que 80 ans leurs permet de multiplier le prix des terrains en ville par 1000 et par 100 à la campagne. Nous le voyons même où les gens du pays ne peuvent plus acheter de terrain et construire.


Tout ceci fait que les individus de plus en plus pressurés avalent 600 tonnes de tranquillisants par an ou se retrouvent dans la rue et s’alcoolisent. Il y a 150 000 tentatives de suicide par an. Il y a 700 mille sans domicile fixe alors qu’il y a 2,5 millions de logements vides, ce qui fait que la loi de réquisition d’après guerre n’est jamais appliquée. Laminés psychologiquement par toutes ces difficultés qui vont encore s’aggraver avec la concurrence européenne et mondiale, les individus n’ont plus le temps de développer une démarche de vie intérieure et extérieure, c’est la survie, c’est à dire: la vie réduite à ces impératifs économiques.

 

Alors que proposer ?

Sécuriser les individus par un espace de vie en bio matériaux, démontables, garantissant l’auto garantie des nécessités vitales (se loger, se soigner, manger, ne pas polluer, s’aimer, aimer et se transporter gratuitement). L’objectif est d’être solidaire de la planète dans les faits, et de nous même puisque nous sommes la conscience de la nature en mouvement, pas de séparation. En comptant un budget de 1000 euros: le loyer 450 euros, l’eau à 30 euros, l’électricité et chauffage à 140 euros, la nourriture à 200 euros, la santé à 30 euros et le transport à 150 euros avec bio-carburant par filtration d’huile de friture usagée (cf. atelier n°3), l’auto-organisation de cette maison vous les garantis dans les faits.

 

Pratiquement

 

Implantation de la façade sud avec la boussole et regarder à 17° d’est en ouest s’il n’y a pas un obstacle topographique (ce que les doctes constructeurs ne font pas dans les villes en construisant n’importe comment).

 

Fondations: 60 cm de large en pierres du lieu et 20 cm de hauteur. Couler un lit de mortier de 5 cm avec 3 tiges de bambous filants de 20 mm de diamètre espacées de 10 cm reliées entre elles par des morceaux de bambous chaque 40 cm.

 

Les Murs: Ils se construisent avec des chevrons de bois, 6 cm par 8 cm et de longueur variable peints à la chaux blanche St Astier. Cette chaux est composée de 50% d’argile blanche et de 50 % de carbonate de calcium, bien neutralisée aux usages.

Les murs sont composés de deux chevrons verticaux, reliés entre eux par 4 morceaux de chevrons de 20 cm horizontaux et cloués chaque 50 cm, ce qui permet de déterminer l’âme isolante qu’on veut, ils sont disposés chaque 50 cm à l’axe vertical et maintenu par des sabots aux pieds.


Ces 6 chevrons sont reliés par un bardage oblique de bois de type palettes (voliges de 18 mm écartées de 5 cm entre elles) en bas et en haut une planche horizontale intérieure-extérieure permet d’aligner le mur. De chaque coté des murs, les planches obliques sont à 45 degrés dans un sens et dans l’autre.

L’ensemble de 6 chevrons de 2,60 m de haut permet de faire un panneau que nous bourrerons de biomatériaux saupoudrés de chaux St Astier. Le mur fini, cela fait 24 cm d’isolant, c’est le double d’un isolant classique mais 10 fois moins cher.

 

Sur les voliges, clouer des vieux clous de 3 cm sur 3 cm pour permettre l’accrochage du mortier fait avec de la chaux hydraulique grise, hydrofugée à l’extérieure puisqu’elle contient 80% d’argile et 20% de carbonate de calcium qui donne sa dureté. Dessus, un enduit de 1 cm avec du sable fin (3 seaux) et de la chaux St Astier (1 seau) et de l’eau.


Cet enduit doit être fait avec des calons verticaux fait avec de la planche de coffrage de 3 cm d’épaisseur, 10 cm par 10 cm ; clouées sur chaque chevrons en haut et en bas pour que vous réalisiez les réglets avec un niveau et la règle en aluminium de 2 m, ces calons sont retirés lors de l’enduit. Ces panneaux peuvent être reliées par des tiges filetées horizontales entre ceux ci, ce qui vous permettra de la démonter pour la déplacer. Nous insistons car c’est la pérennité de cette maison et son stockage de carbone qui sont en jeu.

 

Soit vous achetez des chevrons et des voliges ou vous récupérez des palettes que vous transformez ainsi. Sur les murs intérieurs de la maison, mettre un enduit sable-chaux ou terre tamisée de 2 cm sur les voliges cloutées. Un volant hygrométrique est ainsi crée, un confort pour notre peau et nos poumons. La décoration peut se faire avec des plantes tinctoriales en remplacement des peintures chimiques polluantes et mettre des cadres sur les murs (cf. atelier n 13).

La liaison entre les cadres des fenêtres et des portes se fait par des pattes en fer. On cloue un petit grillage de maille 13 pour éviter les fissures et pour accrocher l’enduit. Les appuis de fenêtres sont recouverts d’un mortier hydrofuge et des carreaux de terre cuite hydrofugés à l’huile de friture de tournesol. Au pied du mur, une bavette de mortier et de terre cuite est posée inclinée vers l’extérieur.

 

Toiture: Ce sont deux chevrons reliés par des tiges filetées dimension l6x6x3.80 m chaque 50 cm. Le plafond en lame de parquet de 18 mm bourré entre les chevrons de copeaux, paille, ou feuilles saupoudrés de chaux blanche, Dessus des planches de coffrage de 30 mm peintes à la chaux blanche. La liaisons avec le mur se fait par deux joues clouées, qui viennent au-dessus des chevrons verticaux qui sont boulonnés avec des tiges filetées de 8 mm. Ces éléments de toiture de 120 par 3.80 m, sont démontables (à noter que chaque liaison entre élément fait que nous aurons une petite poutre de 4 chevrons).

 

Sur la partie avant on place à 45° des fermettes de 1 m par 1 m faites avec des chevrons 6x8 triangles reliés chaque 60 cm par des planches hautes et basses clouées au plancher. Dessus, mettre des carrelets 3x3 cm chaque 36 cm horizontalement pour accrocher les tuiles. Soit nous mettons un cadre cornière pour incorporer des photopiles solaires ou comme nous le présentons dans ce forum des tuiles solaires. On peut aussi poser des capteurs solaires plan pour le chauffage et à l’intérieur de ce petit comble mettre le cumulus, les batteries pour le solaire et les stockages d’eau potable. Dans la partie verticale de la fermette mettre l’isolation avec un plastique type bâche de camion qui va courir sur la toiture terrasse.


Cette bâche est protégée par mi bardage de bois et de moquette dessous et au sol dessus par 10 cm d’humus et de terre (pharmacie domestique). Au-dessus des fenêtres, un petit clapet permet de faire une ventilation l’été. Des trous sur le bardage, de diamètre 100 mm, en haut permettent cette climatisation solaire au lieu de faire tourner les climatiseurs nucléaires. Les tuiles romanes ou plates à ergots sont accrochées avec un fil de fer sur les carrelets. Au bout des planchers se trouvent de la bâche et des bandeaux composés de planches huilées où l’on vient visser des terres cuites huilées verticales de 10x20 cm.

Dessous on dispose une gouttière de récupération des eaux pluviales. La captation de l’eau se fait sur les tuiles 25 m³ et sur la toiture prairie 50 m³. L’eau peut être stockée après filtration dans du sable, du charbon de bois et un lit d’argile verte (cf. atelier n°6). Le patio intérieur de 3x3 m au centre de la maison de 10x10 m permet une pénétration solaire qui diminuera d’autant la consommation électrique. Car actuellement nous nous trouvons dans une aberration totale avec l’éclairage artificiel des bureaux, des commerces, des hangars et des pièces.

 

Sur cette toiture on peut mettre un goutte à goutte dans l’humus pour permettre une évapo-transpiration pour refroidir la maison et irriguer les plantes médicinales. Autour de la maison, des petites serres obliques de 2x2 m sauf devant les portes et fenêtres, permettront de placer: le jardin potager et fleuri, une phytoépuration, la culture de spiruline et un séchoir solaire. Ce tampon thermique permet l’hiver d’augmenter de 10°C la chaleur de la maison. Ainsi sans chauffage il est possible d’obtenir 18°C à l’intérieur lorsqu’il fait 0°C à l’extérieur. L’objectif est de diminuer au maximum la dépense énergétique. L’été les serres sont enlevées.

 

Le Sol: Le sol est composé d’un radié de pierres sèches, de sable sur lequel se dépose des cagettes de fruit servant de coffrage perdu. Ces cagettes sont remplies de 1 cm de mortier avec une armature de tiges de bambous et de canettes de bières horizontales. Dessus un mortier saupoudré de chaux grise sur lequel on place une mosaïque faite de cassons. Un joint de mortier de chaux entre les cagettes permettra de faire un sol démontable. Pour faciliter la construction cette maison n’a qu’un rez-de-chaussée. Les façades est-ouest sont identiques.

 

Le prix de cette maison est fonction de plusieurs paramètres pour tenir son coût:

a) le prix d’acquisition du terrain (cf. constitution mondiale ci-jointe avec le partage égalitaire de la terre par ses habitants).

b) Les variantes des murs avec des bio-matériaux trouvés sur place et les fondations avec des pierres du lieu, mais aussi un savoir faire minimum et un autre rapport social. L’entr’aide, l’appui mutuel, l’association de fait, le savoir être c’est-à-dire: cultiver une esthétique de l’éthique, ne pas être un capitaliste sans moyen, un handicapé social en étant assisté ou marchandisé (le salariat). La dépossession de la vie c’est amplifiée avec une perte des savoirs faire. Mais les techniques sont insuffisantes si nous ne mettons pas l’intentionnalité. La ville étant inadéquate à cette démarche puisqu’il manque l’animal et le végétal les bases mêmes de l’autonomie, la campagne industrialisée non plus. Il faut un dépassement. Rien n’est possible, s’il n’y a pas la volonté et l’exigence intérieure d’un autre rapport social autonome.

 

Contributions pour un permis de vivre

 

Cette maison a pour but de sortir du pétrole, du nucléaire et du gros éolien (atelier n°2), afin d’arrêter de mettre l’ensemble du vivant en perdition. Nous ne seront pas retraités, caniculés, frigorifiés mis dans des sacs en plastique.

Voici les plans gratuits de cette bio-maison servant pour un permis de construire pour commencer le grand chantier du

XXIème siècle la rénovation-reconstruction de l’ensemble du cadre bâtit.

 

1/ Plan de situation (utiliser des photocopies des cartes IGN au 1/25000eme et faire un cercle où se trouve le projet de

maison).

2/ Plan de masse (utiliser une échelle 1/200ème à 1/500ème montrant les cotes, les limites du terrain, l’implantation de la

maison et les niveaux (agrandir le plan cadastral qui est au 1/1000ème et coter les limites et le niveau du terrain).

3/ Vue des fondations, vue en plans, vue de toiture, vue des 4 façades (ici produites)

4/ Intégration paysagère ici produite

5/ Note explicative (s’inspirer des infos ci-jointes et ne pas céder sur l’intérêt commun, une terre écologique et un toit

pour tous). Il n’y a pas besoin d’architecte ou de maître d’oeuvre puisque la surface est inférieure à 170 m² et que

l’objectif n’est plus la rentabilité maximum du m² et le racket à vie, mais le moindre prix et la sécurité pour le plus grand

nombre socialement.

 

Concept de l’art oblique de la maison Van Gogh

 

Mettre des vieux cadres de tableaux en biais, afin que l’on voit les isolations écologiques différentes: bois, paille, lavande, tournesol, papier ... Cela évite de l’enduit et c’est pédagogique.

Notices —1- Van Gogh peignait des tournesols qui l’on conduit au suicide dans la misère. Ce fût le suicidé de la société capitaliste. Avant l’on s’en foutait, maintenant ses tableaux sont les plus chers du monde. Réalisons l’art dans la vie quotidienne comme élément de vie en payant plus de loyer, d’électricité, de chauffage, d’eau, de nourriture-bio, de médicaments, de carburant. , etc.

Le tournesol dans les murs c’est un art de vivre. Avoir du temps pour réaliser ses désirs.

Notices —2-Bois, lavande, paille ... soyons solidaire de la planète dans les faits: 37 tonnes de carbone stabilisées chez soi.

 

Proposition de constitution mondiale

 

Article 1. La loi qui doit être au dessus de toutes les lois, c’est de garantir les conditions d’existence de toutes les espèces de la planète ou nous disparaîtrons.

Article II Le partage des 510 101 000 de km² de la terre par les 6 milliards d’être humain qui l’habite. Une terre, un toit pour tous. A la naissance, chacun a droit à 8,5 ha soit 2,5 ha de terre et 6 ha de mer, par exemple 25 territoires de terre de 1000 m² et 60 territoires de mer de 1000 m² répartis sur la planète.

Article III. L’égalité économique de tous dans les faits. (Résumé de la proposition de déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen de 1794 proposé par Varlet et les femmes du peuple et manipulée par Robespierre).

Article IV. Renforcement permanent de l’autonomie individuelle par une éducation critique, globale, active et une technologie libératrice aidant l’auto-garantie des nécessités vitales (se loger, se soigner, se nourrir, ne pas polluer, aimer et se transporter gratuitement).

Article V. Dépassement du système de marché dont le principe est la dépendance et le profit par une économie autonomisante et solidaire afin de neutraliser les conflits locaux et mondiaux. Il s’agit d’un processus historique à commencer dans les faits dès aujourd’hui par une fraction de l’espèce humaine.

 

Des individus solidaires de toutes les espèces - libre reproduction – adaptation – diffusion –

Réalisation le 22 mai 2004, texte réalisé avec un ordinateur fonctionnant à l’électricité solaire.



Source : ecosocial.free.fr

Publié dans Habitat

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