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Fukushima: ça ne fuit plus, ça dégueule...

Publié le par Notre Terre

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La compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima a annoncé jeudi avoir découvert une nouvelle fuite d'eau radioactive d'un réservoir et n'exclut pas qu'une partie de l'eau se soit déversée dans l'océan Pacifique voisin.


Des gouttes avaient été découvertes mercredi en toute fin de journée sur la partie supérieure d'un réservoir par un ouvrier de Tokyo Electric Power (Tepco) alors qu'étaient effectuées des opérations de nettoyage d'eau de pluie.

Quelques heures plus tard, après minuit (17H belge), Tepco a confirmé dans un courriel puis lors d'une conférence de presse qu'il s'agissait d'une fuite, indiquant "on ne peut pas écarter l'hypothèse d'un écoulement au-delà de la zone des réservoirs (entourée d'un muret) vers la mer".


Une fuite de 300 m3 d'eau très radioactive s'était déjà produite en août d'un gros réservoir de 1000 m3, incident qualifié de "grave" par les autorités. Il avait dégénéré en crise, obligeant Tepco à affecter des moyens supplémentaires pour contrôler le millier de réservoirs de stockage disséminés sur le site.

Un typhon a en outre frôlé mercredi le Japon et provoqué de fortes pluies dans l'est mercredi, averses auxquelles n'a pas échappé le complexe atomique ravagé par le tsunami du 11 mars 2011.

Cette eau de pluie s'est accumulée dans les zones où sont installés des réservoirs.La quantité d'eau était telle qu'elle a franchi cette petite barrière et a pénétré dans le sol alentour, selon Tokyo Electric Power (Tepco).


La centrale accidentée Fukushima Daiichi regorge d'eau radioactive en partie stockée dans un millier de réservoirs ou accumulée dans les sous-sols du site.

Tepco se débat depuis plus de deux ans avec ce liquide dont la quantité augmente de jour en jour, une partie s'écoulant aussi régulièrement dans l'océan Pacifique.

 

 


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Pour lutter contre la pollution, la Chine choisit une solution... polluante

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En janvier 2013, la Chine tentait de sortir la tête de son épais nuage de pollution. En cause, l’impressionnante consommation de charbon du pays, qui équivaut à celle de l’ensemble du reste de la planète selon Euronews.

Comme ça devenait quand même compliqué de continuer de fermer les yeux sur un problème d’une telle ampleur, les autorités chinoises ont décidé d’agir. La solution: réduire l’utilisation de charbon et en profiter pour gagner une certaine indépendance énergétique.

Le pays prévoit donc de dépenser 14 milliards de dollars (10 milliards d’euros), d’après Reuters, pour construire des usines permettant de transformer le charbon en gaz naturel de synthèse dont les Chinois sont très friands. Ce projet leur permettrait notamment d’arrêter d’importer du gaz à des prix exorbitants depuis l’Australie, l’Indonésie ou encore le Qatar.

Seulement voilà, ces usines censées diminuer la pollution en Chine «augmenteraient dramatiquement l’émission de gaz à effet de serre, ainsi que les volumes de toxines, tout en consommant d’importantes quantités d’eau», explique Quartz, en citant une étude publiée par la Duke University.

La faute au procédé de gazéification du charbon, qui consiste à exposer cette énergie fossile à de la vapeur, de l’air sous haute pression, pour produire de l'hydrogène mais aussi du monoxyde de carbone (super toxique), explique le South China Morning Post.

Pas étonnant donc que les chercheurs aient montré que ce charbon gazéifié produit sept fois plus de gaz à effets de serre qu’un gaz normal, et s’il est brûlé pour générer de l’électricité, les émissions de carbone sont supérieures de 82% à celle d’un gaz normal.

    «Sur les 40 ans de longévité des neufs usines approuvées pour le moment par le gouvernement chinois, leur rejet de CO2 atteindra 21 milliards de tonnes contre 3 milliards pour une usine normale.»

A cela s’ajoute le fait que ces infrastructures doivent être construites dans des régions désertiques, et consommeront donc plus de 200 millions de tonnes d’eau par an. Le projet n’est pas encore très écolo…

«Utiliser le charbon pour en faire du gaz naturel peut être bon pour la sécurité énergétique de la Chine, mais son procédé de fabrication est un désastre pour l’environnement», conclut l’un des chercheurs.

 

 

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Super Trash : Le film qui va révolter la France

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Le 9 octobre prochain sortira en salle le film accablant de Martin Esposito qui révèle une vérité dérangeante, l’état des lieux dramatique du traitement de nos déchets.


Filmé à ciel ouvert dans une décharge du sud de la France (il y en aurait 2000 du même type sur le territoire), le film tourné pendant 600 jours témoigne d’une triste réalité et nourrit la révolte des spectateurs qui l’ont vu en avant-première. Ex-champion de Windsurf et passionné de photo, le réalisateur s’est installé avec 3 équipes de tournage à la Glacière, une décharge gérée par Véolia, un acteur de l’environnement et de la propreté.

Durant une soixantaine de minutes, le film a le mérite d’ouvrir le débat sur une situation souvent méconnue. Dans nos décharges se mêlent ainsi des cercueils d’enfants, des tonnes de nourriture encore consommables, des médicaments sortis d’usine et des produits toxiques. « L’enfer » résume Martin qui nous présente l’envers du décor d’une société de la surconsommation et du gaspillage. Masque au visage et caméra au poing, il témoigne de cette folie humaine en espérant qu’une prise de conscience émerge.

 

Martin nous explique les raisons du tournage de son film.


Lorsque j’ai vu le film d’Al Gore, Une vérité qui dérange, j’ai eu un déclic… Un choc… Une évidence… Il me fallait faire un tour du monde des décharges à ciel ouvert, un constat mondial sur la pollution liée à la surconsommation, à la surproduction et aux problèmes de recyclage…

Pour moi les pollueurs étaient les gros pays comme la Chine et les États-Unis… Et ça me rassurait de le croire. J’ai toujours cru que tout allait bien ici, en France. Je pensais qu’on était dans un pays sans gros problèmes écologiques. Je pensais que je pouvais faire confiance.


J’ai commencé à filmer dans une décharge sur la Côte d’Azur, à deux kilomètres de chez mes grands-parents. Je croyais n’y consacrer qu’une semaine de tournage et enchaîner avec mon tour du monde.

Mais très vite j’ai vu que la folie humaine était aussi présente chez moi, en France. J’ai vu les rivières empoisonnées par ce jus de décharge dont je ne connaissais pas encore le nom : le lixiviat. Alors, jour après jour, pendant deux ans, j’ai filmé ce trou immense qui peu à peu s’est transformé en montagne de millions de tonnes de déchets. Révolté, j’assistais à un drame environnemental et écologique.

Ma mission est de témoigner, là où j’ai grandi,dans ma région, dans mon pays, dans l’endroit que je pensais connaître mieux que personne.


Et de terminer par un message d’espoir :


Je crois qu’il n’est pas encore trop tard. Nous pouvons encore arrêter ce désastre. On doit agir. On doit se remettre en question, revoir toute la chaîne de production et de consommation… du début à la fin. C’est mon devoir de montrer, c’est notre devoir à tous de témoigner, pour agir ensemble afin que les choses changent, avant qu’elles ne nous tuent.


Le film réalisé de manière entièrement indépendante a lancé un projet de financement participatif pour lui permettre de se faire connaître et lance le débat sur la gestion de nos déchets. Soutenu par de nombreuses associations, Martin Esposito espère collecter 30 000 euros pour lui donner de la visibilité en achetant des espaces publicitaires et en organisant des campagnes évènementielles.

 

 

 

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Eau dangereuse? Non merci! Pétition en ligne

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http://www.avaaz.org/fr/petition/Eau_dangereuse_Non_merci/?caZfyfb

 

 

Monsieur le Président, La France est joliment parcourue de nombreux cours d’eau et égayée de sources. Mais nous apprenons que la qualité de l’eau continue de se dégrader jusqu’à menacer notre santé.

 

Vous avez l’autorité, c’est pourquoi nous nous tournons vers vous, vous demandant d’en user pour :


1. faire respecter les directives européennes sur l’eau, 2. organiser des assises nationales de l’eau, réunissant l’ensemble des acteurs concernés, 3. mettre en place une police de l’eau et de l’environnement réellement indépendante, et dotée de moyens financiers. Ainsi pourrons-nous continuer à nous réjouir de boire une eau pure et saine. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de toute notre gratitude et de notre haute considération.

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La Chine s'attaque à la pollution atmosphérique dans ses grandes villes

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Le gouvernement chinois a publié un document officiel dans lequel il propose plusieurs mesures pour réduire d'un quart les niveaux de pollution atmosphérique à Pékin et dans les principales villes du pays d'ici 2017.

 

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Selon un document du Conseil d'Etat chinois publié sur le site officiel du gouvernement central, l'exécutif va tenter de réduire d'un quart au maximum les niveaux de pollution atmosphérique à Pékin et dans les principales villes du pays d'ici 2017. Les niveaux de "concentration de particules fines" ont en effet atteint des niveaux extrêmement élevés.

Des niveaux de particules fines dépassant en janvier 40 fois les seuils fixés par l'OMS

Cette pollution de l'air dans les principales villes chinoises est du essentiellement aux émissions des centrales à charbon, avec des niveaux de particules fines, les PM2,5, dépassant en janvier dernier jusqu'à 40 fois les seuils fixés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Ces niveaux de pollution ont provoqué des centaines de milliers de décès prématurés et terni l'image des villes chinoises, y compris celle de Pékin, qui a vu une baisse de sa fréquentation touristique de près de 15% au cours de la première moitié de l'année.


La réduction de la pollution pourrait passer notamment par un ralentissement de la hausse de la consommation de charbon, qui ne devrait plus occuper que 65% des ressources énergétiques de la Chine en 2017, selon le document, qui ne précise pas son niveau actuel. L'administration américaine de l'information sur l'énergie estimait que le charbon représentait 70% de l'énergie fournie en Chine en 2009.

Parvenir à une réduction de la "consommation totale de charbon"

La Chine est le premier consommateur mondial de charbon et nécessitera l'an prochain plus de la moitié de la demande mondiale, selon les prévisions. Trois des régions les plus peuplées de Chine, dont celle autour de Pékin et celle, au sud, du delta de la rivière des Perles, autour de Canton, devront "parvenir à une réduction dans leur consommation totale de charbon", indique le document. Ce plan, qui ne fixe pas d'objectifs chiffrés, a reçu un accueil mitigé de la part des défenseurs de l'environnement.


Mme Li Yan, en charge de la campagne sur le climat et l'énergie pour Greenpeace en Asie du sud-est, a jugé que le plan "prend des mesures très importantes" vers un contrôle rapide de la consommation de charbon. Mais pour parvenir à une réduction significative de la pollution atmosphérique, "il sera nécessaire de limiter la consommation de charbon également dans d'autres domaines" que celui des centrales, a-t-elle prévenu dans un communiqué.


Au cours de l'année 2012, les particules nocives auraient fait plus de 8600 morts dans les quatre plus grandes villes chinoises. En janvier 2013, cette pollution avait atteint le seuil de 755, sur une échelle allant jusqu'à 500.

 

 


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