pollution

Tout ce qu'il faut savoir sur la pollution aux particules fines

Publié le par Notre Terre

paris-pollution.jpg

 

La France a connu, ce jeudi 12 décembre, un pic de pollution aux particules fines, notamment dans les régions Ile-de-France et une grande partie du Sud-Est. Le seuil d'alerte au PM 10 (particules au diamètre inférieur à 10 micromètres) a été franchi en région parisienne pour le quatrième jour consécutif. Une première depuis six ans.


Le ministère de l'Ecologie craint d'ailleurs "un accroissement important des concentrations", et précise que cette pollution "devrait perdurer encore plusieurs jours sous l'effet des conditions anticycloniques et des températures basses". Quel est la nature exacte de cet épisode de pollution ? Que faut-il faire pour s'en prémunir ? Quelques éléments de réponses.

  • Les particules fines, qu'est-ce que c'est ?

Les particules fines, dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres, sont présentes naturellement en suspension dans l'air. Si elles proviennent notamment d’éruptions volcaniques, de l’érosion liée au vent, d'incendies ou de feux de végétation, l'activité humaine a grandement contribué à augmenter leur concentration dans l'atmosphère.

  • Par quoi sont-elles provoquées ?

Le phénomène n'a rien d'exceptionnel : les épisodes de pollution aux particules fines sont fréquents en hiver, avec l'augmentation des émissions liées au chauffage, principalement à bois mais aussi au fioul, et de conditions météorologiques souvent défavorables à la dispersion des polluants.
Elles sont également souvent générées par l'industrie, et le transport notamment avec le diesel.

 

Ils sont également favorisés par un phénomène dit d'"inversion de température". En situation normale, la température de l'air diminue avec l'altitude et l'air chaud contenant les polluants tend à s'élever naturellement. En situation d'inversion de température, avec le sol qui se refroidit notamment pendant la nuit en hiver, les polluants se trouvent piégés sous un effet de "couvercle" d'air chaud.

 

 

Le ministère de l'Ecologie a "demandé de ne pas utiliser les cheminées à bois", "de limiter l'usage des véhicules automobiles, notamment les véhicules diesel non équipés de filtres à particules", ou encore "de respecter l'interdiction de brûlage de déchets verts".

Côté routes, les automobilistes sont invités aussi à "différer leurs déplacements dans la région Ile-de-France", à "réduire leur vitesse" ou encore à "contourner l'agglomération de Paris, pour le trafic de transit". Dans plusieurs régions, les vitesses autorisées ont été réduites de 20 km/h. Il est donc recommandé de privilégier les transports en commun.

  • Quel danger pour notre santé ?

Les particules peuvent provoquer de l'asthme, des allergies, des maladies respiratoires ou cardiovasculaires. Les plus fines d'entre elles (moins de 2,5 micromètres), qui pénètrent dans les ramifications les plus profondes des voies respiratoires et le sang, ont été classées "cancérogènes certains" par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) en juin dernier.


"Plus elles [les particules, NDLR] sont fines, plus elles sont agressives et rentrent loin dans les bronches, et plus l'effet inflammatoire est grand. Les bronches s'épaississent et sécrètent des glaires ce qui rend difficile la circulation de l'air et provoque l'essoufflement", détaille au "Figaro", Denis Charpin, chef du service de pneumologie au CHU de Marseille.

  • Comment se protéger efficacement ?

Pour se prémunir, la préfecture de police de Paris, où le pic de pollution a été  le plus fort ce jeudi, recommande aux enfants et aux personnes sensibles d'éviter les efforts physiques intenses et de "privilégier les activités calmes".

Airparif, qui est chargée de surveiller la qualité de l'air en Ile-de-France, conseille également aux Franciliens de ne pas pratiquer de sport.


Question récurrente : faut-il porter un masque pour se protéger ? Les personnes les plus fragiles (les enfants en bas âges, les femmes enceintes et les personnes âgées) peuvent tout à fait porter un masque avec filtre à charbon, mais son efficacité contre les particules est loin d'être garantie. Enfin, attention : les foulards et les masques chirurgicaux, souvent utilisés à tort, n'ont aucune utilité contre les polluants.

 


Publié dans Pollution

Partager cet article

La pollution en Chine? Un «avantage militaire» qui rend les gens «plus intelligents»

Publié le par Notre Terre

pollution-in-beijing

 

Atout stratégique, vecteur de conscience écologique, d'unité citoyenne, de culture et même d'humour: tels sont les bienfaits qu'ont trouvé deux médias officiels chinois, CCTV et  Global Times, aux nuages de pollution qui étouffent les régions industrialisées du pays. Les deux articles concernés, qui ont été retirés de leurs sites respectifs, ont sucité un tollé chez les internautes en Chine, comme le rapportent le South China Morning Post et The Telegraph.


Le premier de ces articles, publié le lundi 9 décembre par un journaliste du site de la CCTV (la télévision officielle chinoise), est un véritable Top 5 des aspects positifs du smog: il ramène tous les Chinois à égalité, les unit autour d'un ennemi commun, les sensibilise aux dangers de la pollution, développe leur sens de l'humour et enfin améliore leur culture en histoire-géo et langues étrangères, comme l'explique cet extrait de l'article cité par The Telegraph:

«Sans ce brouillard, sauriez-vous ce que sont les PM2,5? Sauriez-vous qu'il y a 60 ans, la pollution a coûté 12.000 vies à la ville de Londres? Connaîtriez-vous seulement les mots "brume sèche" et "smog"?»


Concernant le sens de l'humour, en tout cas, ça peut se vérifier: comme le fait remarquer The Telegraph, les Chinois ont été 80.000 à commenter l'article en moins de 2 heures, notamment via Weibo, le Twitter local. «J'ai cru qu'il s'agissait d'une satire, mais je me suis rendu compte en lisant l'article que son auteur défendait réellement ses opinions. Alors j'ai ouvert la fenêtre et respiré un grand bol d'air socialiste», ironise un internaute cité par le site britannique. Mais, celui qui a véritablement le sens de l'humour est peut-être le gouvernement chinois. Car, estime Time Magazine, «la politique officielle de la Chine à l'égard de la pollution est effectivement une farce».

 

Nous rapportions par exemple sur Slate une des mesures prises pour lutter contre la pollution à Pékin: la saisie de 500 barbecues extérieurs illégaux.

Or, la pollution frappe gravement la Chine. On vous en parlait déjà sur Slate en janvier, et un nouveau pic s’est produit vendredi 6 décembre dans l’est du pays, après qu'une «Airpocalypse» s'est abattue sur la région de Harbin fin octobre.

De son côté, le Global Times, tabloïd qui suit la ligne du quotidien du Peuple, affirmait sur son site web que le smog «peut constituer un avantage stratégique pour les opérations militaires». D’après le South China Morning Post, l’article du Global Times nous expliquait par exemple que «les micro-particules à l’origine de la pollution atmosphérique peuvent entraver les systèmes de guidage de missiles», ou encore que «pendant la guerre du Kosovo, les soldats d’ex-Yougoslavie ont employé la fumée de pneus enflammés pour contrecarrer les frappes aériennes de l’Otan».

Là encore, les internautes ne se sont pas fait prier pour s'indigner sur Weibo. Le SOuth China Morning Post cite:

    «Mais nos ennemis n’auront pas besoin de missiles si le smog continue à s’étendre; les gens vont simplement mourir empoisonnés.»

Les réactions ne sont pas arrêtées aux internautes: Reuters cite notamment le Dongguan Times, édité dans une région très polluée de Chine, qui ne sait pas «s’il faut en rire ou en pleurer».

Rétropédalage des médias officiels? Après avoir relayé l'article de CCTV, l’agence de presse officielle Xinhua a considéré qu’il était «totalement inapproprié» de se moquer de la situation.

Publié dans Pollution

Partager cet article

Fukushima a atteint un niveau qui tue en 20 minutes

Publié le par Notre Terre

Fukushima : Découverte d'un "HotSpot" mortel en 20 minutes d'exposition

 

article_Fukushima1.jpg

 


Les niveaux de rayonnement à l’extérieur de la zone de la centrale nucléaire japonaise sinistrée de Fukushima ont tellement augmenté qu’elles peuvent tuer une personne en 20 minutes.


L’info à été rapportée  par le site australien news.com.au citant un média japonais. L’opérateur de la centrale, Tepco, a mesuré huit points différents situés autour d’un tuyau d’acier reliant les bâtiments des réacteurs avec un tuyau d’évacuation de 120 mètres de haut situés à l’extérieur et qui sert à empêcher l’échauffement des barres de combustible nucléaire. Le rayonnement mesuré à huit points autour du conduit montrent que les deux taux les plus élevés atteignent entre 15 et 25 sieverts par heure.


C’est le plus haut niveau de rayonnement jamais enregistré. Plus tôt, Tepco n’a signalé que 10 sieverts par heure dans le pipeline. Aujourd’hui, un total de 400 tonnes d’eau radioactive sont produites pendant le nettoyage sur le site chaque jour et se déversent dans l’océan Pacifique. Des ingénieurs ont admis à plusieurs reprises la défaillance du système de purification de l’eau radioactive utilisée dans l’usine.

La société a commencé il ya deux semaines le retrait des barres de combustible d’uranium et de plutonium de la piscine où ils sont conservés à basse température, un processus qui durera environ un an, ce qui est une des phases initiales de la mise hors service de la centrale. Au même moment, Tepco explique avoir tout préparé pour minimiser les risques pour son équipe qui effectuera la mission sans aucun contrôle externe.

 


Publié dans Pollution

Partager cet article

Un million de litres d’un liquide radioactif a été déversé dans le nord de l’Australie

Publié le par Notre Terre

logo urgent2

 

Il y a eut un déversement de plus d’un million de litres d’un liquide radioactif issu d’une mine d’uranium dans le nord de l’Australie, suivant ce qui a été déclaré aux médias du pays.


Il s’agit d’une substance « composée de poussières d’uranium et d’acide» explique le porte-parole de la société propriétaire de la mine, l’Energy Resources of Australia (ERA). La substance a été déversée d’une cuve de traitement située à environ 230 km de la ville de Darwin. L’ accident a été découvert tôt ce samedi matin et le personnel a commencé à être évacué.

La communauté autochtone, propriétaire traditionnelle de la région qui depuis des années proteste contre l’exploitation minière de l’uranium, a déclaré qu’il s’agit du plus grave accident nucléaire de l’histoire du pays et craint les dommages possibles au Parc national de Kakadu qui entoure la mine.

Cependant, ERA déclare que le déversement a été contenu et ne pose pas de danger pour le milieu .

Source: actualidad.rt.com

 

 


Publié dans Pollution

Partager cet article

Une photo récente de Shanghai prise depuis un hôtel par un touriste

Publié le par Notre Terre

pollution_shanghai.jpg

 

Le bâtiment que l'on peut à peine apercevoir est seulement à 400 mètres de l'hôtel.

 


Publié dans Pollution

Partager cet article