Les forêts régulent notre climat planétaire

Publié le par Notre Terre

A l'occasion de la 23e Conférence des Nations unies sur le climat, qui a débuté le 6 novembre à Bonn, le journal «Libération» publie une série d'interviews-solutions pour limiter le changement climatique. Voici celle de Deborah Lawrence :

Deborah Lawrence est professeure en sciences environnementales à l’Université de Virginie, aux Etats-Unis. Parcourant le monde, du Costa Rica à l’Indonésie, elle étudie depuis vingt-cinq ans les puissants pouvoirs des arbres dans l’écosystème climatique planétaire.

 

Quels sont les secrets des forêts pour lutter contre le changement climatique ?

Ce que beaucoup de gens savent déjà est que les forêts retiennent des tonnes de CO2. Mais ce qu’on ne réalise pas, c’est que ce stockage s’accroît d’année en année. Les arbres accumulent du CO2 tous les ans, dans leurs branches, leur tronc, dans le sol. C’est extrêmement important parce qu’actuellement, les puits de carbone terrestres, y compris les forêts, capturent 30% de ce que nous émettons comme CO2. Elles freinent le changement climatique depuis deux cents ans. Et seront d’une immense importance dans les cinquante prochaines années.

Pourquoi ?

Parce que nous avons besoin maintenant d’«émissions négatives» pour limiter l’emballement climatique. Pour cela, nous devons enlever du CO2 de l’atmosphère. Et c’est justement ce que font les forêts. En réalité, elles sont le seul moyen, vraiment prouvé, de séquestrer du carbone. Et elles le font très bien.

Seulement les forêts tropicales ?

Non, toutes les forêts, mais celles des tropiques ont de très grandes capacités pour le faire. Et elles grandissent toute l’année.

Quels sont leurs autres atouts ?

Elles ont le pouvoir de réguler le climat. Les forêts prennent l’énergie du soleil et l’utilisent pour faire circuler de l’eau : cela semble magique. Il faut considérer les forêts tropicales comme une ceinture autour de l’équateur. C’est l’endroit où la Terre reçoit les radiations solaires les plus puissantes. Les forêts utilisent cette énergie solaire pour transporter d’énormes quantités de pluies – il y en a beaucoup dans ces régions – du sol, à travers les arbres, jusqu’à l’extrémité des feuilles, à travers de petits trous. Cela tombe du ciel, donc sous forme d’eau liquide, et ressort en vapeur. Ce phénomène refroidit l’air au-dessus de la canopée, de la forêt, dans toute la région, et finalement dans toute la planète.

Quel impact aurait une destruction totale des forêts tropicales ?

On verrait automatiquement une hausse des températures mondiales. Cela modifierait aussi les quantités de précipitations. Plus de chaleur et moins d’eau : la production alimentaire en souffrirait beaucoup.

Comme le climat est un écosystème, ce qui se passe dans les tropiques peut affecter d’autres régions du monde. En Asie de l’Est, dans le sud de la Chine, aux Etats-Unis, des endroits où on produit beaucoup de nourriture, on pourrait voir une forte baisse des pluies, si on déforeste les tropiques.

Que faut-il faire pour empêcher cela ?

Tout simplement, couper moins d’arbres, en replanter là où il n’y en a plus depuis longtemps. Nous ne pouvons pas limiter la hausse des températures en dessous de 2°C, comme le prévoit l’accord de Paris, sans protéger nos forêts. Elles sont des outils inestimables dans la lutte contre le changement climatique.

 

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L'Inde étouffe sous la pollution alors que l'écologie passe toujours après les besoins industriels

Publié le par Notre Terre

Le taux de particules ultra-fines (PM2,5), qui avait dépassé 1.000 mercredi, atteignait dimanche 676 microgrammes par mètre cube d’air, selon le site de l’ambassade américaine, soit environ 27 fois le taux maximum préconisé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La compagnie aérienne américaine United Airlines a suspendu ses vols de Newark vers Delhi depuis jeudi jusqu’à lundi en raison de la qualité de l’air, selon son site internet. Certains hôpitaux de Delhi ont fait état d’une multiplication par trois du nombre de patients en raison de l’épisode de pollution.

La pollution s’est maintenue à des niveaux élevés depuis six jours dans la mégapole de Delhi, qui compte une vingtaine de millions d’habitants, ainsi que dans d’autres parties du nord de l’Inde. Les autorités de Delhi ont stoppé tous les chantiers de construction, fermé les fours à briques et interdit aux poids-lourds l’entrée dans la ville.

Les hôpitaux débordés

Mais leur volonté d’instaurer une circulation alternée pour les véhicules durant cinq jours à partir de lundi s’est heurtée samedi à un jugement du tribunal fédéral de l’environnement, rejetant des exemptions prévues pour les femmes, certains hauts responsables (juges, hommes politiques, police…) et les deux-roues. Les autorités de la capitale doivent faire appel lundi de cette décision.

Un article publié dans le journal 20 minutes en janvier 2016 nous relatait la décision du gouvernement indien de faire passer l'écologie au second plan, mettant en avant les besoins industriels. Le pays reverra t-il sa position en matière de lutte contre la pollution?

Publié dans Pollution

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Notre QI malade de l’environnement

Publié le par Notre Terre

C'est officiel, nous sommes de plus en plus stupides et la science est en train de nous dévoiler que les principaux coupables de cette baisse de Q.I sont les perturbateurs endocriniens, les pesticides, les spray, les retardateurs de flamme etc...

Le constat est alarmant : nos capacités intellectuelles diminuent et le monde nous rend malade !

Polluants, perturbateurs endocriniens…, quelles preuves avons-nous de cet état de fait ? Comment faire pour inverser la courbe ? Peut-on encore réagir ?

Avant la diffusion du film “Demain, tous crétins ?” réalisé par Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade et diffusé sur Arte, samedi 11 novembre, nous abordons cette question cruciale du devenir de nos neurones et du rôle de notre environnement avec les deux réalisateurs et en compagnie de Barbara Demeneix, biologiste, endocrinologue, professeur au Museum national d’histoire naturelle de Paris, auteure des livres _"Le cerveau endommagé_" et "_Cocktail toxique_" parus chez Odile Jacob, expressément revenue de Bruxelles pour parler de cette situation alarmante.

 

Chaque femme enceinte doit prendre le plus tôt possible de l'iode afin d'annuler les effets des perturbateurs endocriniens et éviter ainsi à son bébé des retards intellectuels.

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L'eau potable disparait presque à vue d'oeil....et tout le monde s'en fout

Publié le par Notre Terre

Le gaspillage de l'eau potable

Voici une excellente vidéo issue de la chaîne vidéo "et tout le monde s'en fout" qui décrypte de façon pertinente et ludique le gaspillage d'eau potable.

Petite pensée au Maire de Gap, Roger Didier qui malgré une très forte sécheresse dans notre région et la possibilité d'une pénurie d'eau potable continue de bétonner Gap "la ville lotissements", car pour faire du ciment il faut beaucoup d'eau et juste pour info, pour obtenir 30 kg de béton, pour un béton dosé à 350 kg de ciment par m3 : Il faut 70 kg de ciment, 160 kg de sable et 260 kg de gravillon et 34 litres d'eau.

On multiplie ces 34 litres d'eau par des centaines de milliers de tonnes de béton nécessaires à la construction de ces pavillons, véritables verrues dans notre Nature et nous obtenons une moyenne approximative basse d'un million de litres d'eau et ceci juste à l'échelle de notre ville, alors imaginez ce que coûte à la planète la bétonisation des autres grandes villes...

Le maire de Gap doit geler les constructions tant que la situation n'est pas revenue à la normale.

 

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