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Russie: Une importante marée noire est en cours dans la mer noire prés d'Odessa

Publié le par Gerome

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Une marée noire a été découverte dans la mer Noire près des côtes d'Odessa en Ukraine, le service de presse du bureau du procureur de la région d'Odessa a indiqué que l’étendue de la zone de la marée noire était estimé à plus de 840.000 mètres carrés.

Le bureau du procureur a déclaré que cette marée noire a été causé par le déversement des produits pétroliers du "Bauman Nikolai", un navire qui a coulé près du delta du Danube.

Les Organismes d'État compétents, à la demande du bureau du procureur font la vérification des estimations du volume de pétrole déversé dans la mer et tentent d' estimer actuellement les dégâts qui pourront être causés par cette marée noire.

Le bureau du procureur a ouvert une enquête criminelle en vertu de l'article 243 du Code pénal de l'Ukraine (pollution de la mer) et de l'article 242 du Code pénal de l'Ukraine (violation des règles de préservation de l'eau).

Comme indiqué, le Nikolaï Bauman, navire battant pavillon moldave a coulé près du delta du Danube Starostambulsky, dans le district de Kiliysky prés d'Odessa.

Tous les membres de l'équipage, 11 personnes au total, tous Moldave ont été secourus.

Le navire naviguait de la Turquie à Kherson

De l'eau semble s'être introduit par la proue du navire et inondait les cales. Le capitaine a envoyé un signal de détresse et a tenté d'échouer le bateau. Le navire avait 40 ans, il appartenait au Danube Shipping Ltd.

 

 


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Le tournage de Mad Max 4 aurait ravagé une partie du désert de Namibie

Publié le par Gerome

Les écologistes et les professionnels du tourisme en Namibie accusent le tournage du film Mad Max 4 "La rage de la route"d’être à l’origine de la destruction, fin 2012, de zones protégées dans le désert du Namib.

 

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Ecologie et cinéma ne font décidément pas bon ménage. Après Expendables 2c'est au tour d'un autre film  hollywoodien d'être accusé de ne pas avoir respecté l'environnement. En effet, selon les écologistes et les professionnels du tourisme en Namibie , le tournage du quatrième épisode deMad Max qui a eu lieu entre juillet et décembre derniers dans une région du désert du Namib, a endommagé des zones protégées.


Le tournage du film de l'Australien George Miller a donné lieu à la création "de pistes dans des zones vierges et ils m'ont même une fois empêché de promener des visiteurs dans une aire touristique car ils filmaient", a accusé Tommy Collard, un tour-opérateur cité par l'AFP. "Le pire est que l'équipe du film a tenté d'effacer les traces en tirant des filets par dessus [le sable] et en arrachant des plantes", ajoute-t-il. Il précise également que de petits animaux comme les lézards, les geckos ou les caméléons avaient souffert, tout comme une variété rare de cactus.


Des autorisations insuffisantes pour protéger l'environnement


M. Collard explique avoir "réuni beaucoup de preuves photographiques avec d'autres tours opérateurs côtiers" et l'autorité indépendante de conservation et de gestion de la côte namibienne (Nacoma) a été saisie. Le rapport qui a été commandé et remis au ministère namibien du Tourisme confirme ainsi : "oui, des zones du désert du Namib ont été détruites".


Dans ce document, l’auteur, Joh Henschel, affirme que "dans une zone, une charrue de labour a été utilisée". Selon le rapport "le permis et les autorisations environnementales délivrés par le ministère de l'Environnement pour le projet Mad Max n'étaient pas assez précis pour encadrer la gestion du respect de l'environnement".

D’autant qu’en 2012, la Namibie a déposé une candidature auprès de l'Unesco pour que la partie méridionale du Namib soit déclarée "patrimoine mondial de l'humanité". En effet, cette région offre un paysage de dunes cristallisées remarquablement sculptées et transformées par le vent au fil du temps.


Des dégâts niés par les autorités locales


La commission namibienne du film (NFC), elle, a réagi en achetant une pleine page de publicité dans le quotidien gouvernemental New Era pour "réfuter les allégations" concernant ce tournage. La production "à notre satisfaction a fait face à ses responsabilités en Namibie [ ...] Nous n'avons aucun grief", indique-t-elle. La NFC va même jusqu’à accuser les médias locaux de rapporter des "contre-vérités" et de "ternir" la réputation du pays.


Une opinion, plus ou moins partagée par le ministère de l'Environnement qui a diffusé un communiqué exprimant sa satisfaction sur la façon dont l'équipe du film avait mené la remise en état de la zone de tournage.

 

 


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Equateur: Correa va lancer des projets d'exploitation minière à grande échelle

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Le président réélu d'Equateur, Rafael Correa, a annoncé samedi son intention de lancer des projets d'exploitation minière à grande échelle, malgré l'opposition d'une partie de la communauté indigène.

"Les Equatoriens ont voté afin de pouvoir profiter de manière responsable des ressources naturelles non renouvelables", a déclaré M. Correa, réélu dimanche dernier pour un dernier mandat de quatre ans jusqu'en 2017, lors de son programme radiophonique hebdomadaire.

 

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Au pouvoir depuis 2007 à la tête de ce pays de 15 millions d'habitants, ce dirigeant socialiste, économiste de 49 ans, a réaffirmé qu'il avait pour objectif la réduction de la pauvreté, un engagement pris envers "les peuples d'Amazonie et de toutes les régions abritant des minerais et du pétrole".

L'an dernier, le gouvernement de M. Correa a ouvert la voie en signant un contrat minier d'un montant de 4,4 milliards de dollars avec la compagnie chinoise Ecuacorriente (Ecsa), qui lui permet d'exploiter pendant 25 ans un gisement de cuivre dont les réserves sont estimées à plus de 2 millions de tonnes dans la province amazonienne de Zamora-Chinchipe (sud-est).


Ce contrat a suscité la colère de membres de la communautés indigène, inquiète des répercussions pour l'environnement dans cette région dotée de l'une des plus riches biodiversités du pays.

Des manifestants issus de communauté, qui représente le tiers de la population et a déjà contribué au renversement de plusieurs chefs d'Etat dans le passé, avaient organisé une marche de protestation depuis l'Amazonie jusqu'à Quito.


"Afin de porter atteinte au gouvernement, ils portent atteinte au pays, aux pauvres, à cette Amazonie", a encore affirmé M. Correa, lors de son émission.

"Nous ne sommes pas du côté des multinationales, nous sommes avec les pauvres", a-t-il martelé, en refusant que les Equatoriens soient des "mendiants assis sur un tas d'or", une de ses expressions favorites.

 

 


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Les marseillais perdent 18 ans d’espérance de vie à cause de la pollution

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16,5 ans: c’est le nombre moyen d’années de vie qu’un Lyonnais de trente ans pourrait gagner si la ville était moins polluée. Voilà ce qui ressort d’une enquête réalisée par l’Institut national de veille sanitaire (INVS). Sur les neuf villes étudiées en France, Lyon se situe au même niveau que Strasbourg, Lille ou Paris.


Seule Marseille présente une situation plus préoccupante (18 années perdues). La semaine dernière, la Commission européenne a d’ailleurs menacé la France de représailles si elle ne mettait pas rapidement en place des plans de lutte contre la pollution de l’air, notamment contre les particules fines. Il serait temps. La lecture du dernier rapport d’Air Rhône-Alpes, l’organisme  chargé d’analyser la qualité de l’air dans la région, donne des frissons: le seuil d’alerte en concentration de particules fines (50mg/m3) à Lyon est dépassé près de 90 jours par an. Maigre consolation: Air Rhône-Alpes prévoit une réduction de ce type de polluant de 30 % d’ici à… 2030.

 

 


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La pollution, générée par le trafic maritime, vue de l’espace

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La NASA, par l’intermédiaire des observations effectuées par son satellite Aura, présente cette carte de la pollution générée par le trafic fluvial autour du globe.

Toutes ces pistes sont dessinées par les navires qui dégagent, par leur échappement, des particules de gaz. Elles sont une manifestation visible de la pollution libérée des bateaux; du dioxyde d’azote (NO2) qui peut entrainer la production de fines particules et d’ozone qui, entre autres, endommagent les systèmes cardiovasculaires et respiratoires de l’homme. Les moteurs à combustion, comme ceux qui propulsent les navires et les véhicules à moteur, sont une source majeure de pollution au NO2. Cette carte est basée sur les mesures de la composition de la troposphère, acquises entre 2005 et 2012 par l’instrument du satellite Aura, l’OMI (Ozone Monitoring Instrument) qui, comme son nom l’indique, surveille l’ozone dans le rayonnement ultraviolet et la lumière visible.

Selon la NASA :

La présence de NO2 est la plus importante dans un couloir de navigation dans l’océan Indien entre le Sri Lanka et Singapour, apparaissant comme une ligne orange distincte contre des niveaux (léger) de NO2. D’autres voies de navigation, qui traversent le golfe d’Aden, la mer Rouge et la mer Méditerranée, montrent également des niveaux élevés de NO2, de même que les voies de Singapour vers des points en Chine. Ce ne sont pas les seules voies maritimes les plus fréquentées dans le monde, mais elles sont le plus apparentes, car le trafic maritime est concentré le long de voies étroites et bien établies.

L’Atlantique et le Pacifique ont également un important trafic maritime, mais l’OMI ne capte pas les pistes de pollution au NO2 parce que les routes maritimes sont moins cohérentes. Les formes des masses continentales obligent les navires à passer par des sentiers étroits dans l’océan Indien, alors que les navires dans l’Atlantique et dans le Pacifique ont tendance à s’étaler sur de vastes zones.

En outre, l’air au-dessus du nord-est de l’océan Indien est relativement vierge. La lourde pollution en NO2 (rouge foncé sur la carte) des villes et des activités de forage off-shore le long des côtes de la Chine, en Europe et aux États-Unis, obscurcit les pistes des navires qui pourraient autrement être visibles par l’OMI. Sur la carte, l’Arctique est gris, car le manque de lumière durant l’hiver et les nuages ​​fréquents pendant l’été, empêche l’OMI de collecter des données utilisables.

Les zones urbaines et d’industrialisation ne sont pas la seule source de NO2 dans la carte. Les incendies agricoles en Afrique australe et les vents d’ouest persistants génèrent une bande élevée de NO2 qui s’étend du sud de l’Afrique à l’Australie. La foudre, qui produit des émissions de NOx, contribue également aux niveaux de NO2.

A partir du Earth Observatory de la NASA : A Satellite’s View of Ship Pollution.

 

 


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