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Lente progression du plan d'action climatique de la Convention alpine

Publié le par Gerome

Les ministres de l'Environnement des Etats alpins et de l'UE devaient adopter un plan d'action pertinent sur le climat... en mars dernier. Le Comité permanent de la Conférence alpine n'est toujours pas satisfait des propositions soumises.
Le 38ème Comité permanent de la Conférence alpine s'est réuni du 19 au 21 novembre à Innsbruck/A. Principal thème abordé : le 2ème Rapport sur l'état des Alpes que la Convention alpine a dédié à l'eau. Pour approfondir la thématique, la Convention alpine doit à présent créer une plate-forme Eau.

L'un des points essentiels de l'ordre du jour était la proposition de la présidence française de la Convention alpine en faveur d'un plan d'action climatique pour les Alpes. De nombreux Etats et observateurs le considèrent comme encore trop abstrait. L'initiative de ce plan d'action émane de la CIPRA et a été approuvé par les ministres en novembre 2006. Dès le printemps 2008, la CIPRA a élaboré une proposition de plan d'action tout à fait concrète. Elle va maintenant faire pression pour que des actions concrètes soient réellement décidées lors de la conférence interministérielle de 2009.

Les propositions en faveur d'un règlement relatif au personnel et d'un règlement financier pour le " Task Force Espace protégés " (réseau des espaces protégés alpins) ont fait des vagues. De l'avis de la CIPRA, elles allaient dans une mauvaise direction et étaient diamétralement opposées au désir de grande indépendance du réseau. Ces règlements n'ont pas été adoptés par le Comité permanent, les parties contractantes et les observateurs doivent désormais faire part de leurs propositions pour clarifier la situation du réseau.
A titre de manifestation cadre, la présidence française de la Convention alpine avait organisé un après-midi d'information sur les bonnes pratiques du tourisme durable.





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Biographie de Pierre Rabhi

Publié le par Gerome



Pierre Rabhi (Kenadsa, Algérie 1938) est un agriculteur, homme politique, écrivain et penseur français d'origine algérienne, inventeur du concept « Oasis en tous lieux ».

Il défend un mode de société plus respectueux des populations et de la terre et soutient le développement de pratiques agricoles respectueuses de l'environnement et préservant les ressources naturelles, notamment dans les pays arides.

Pierre Rabhi est né en 1938 à Kenadsa près de Béchar, une oasis dans le sud de l'Algérie dans une famille musulmane. Sa mère meurt alors qu'il est âgé de 4 ans.

Son père qui était forgeron, musicien et poète, fait la connaissance d'un couple de français, un ingénieur et une institutrice, venus travailler à la Compagnie des Houillères de son village natal colonisé. Comme ce couple ne peut avoir d'enfant et que le père du jeune Pierre se préoccupe de son avenir, il accepte que ce couple élève son fils à condition qu'il reste un bon musulman. Plus tard, ce père biologique sera contraint de fermer son atelier et de travailler à la mine, ce qui marqua la réflexion et la pensée de son fils.

Ainsi, Pierre Rabhi a partagé son enfance entre la France et l'Algérie, le monde catholique et le monde musulman, jusqu'à l'âge de 14 ans. À l'âge de 16 ans, il choisit de se convertir au christianisme. Il réalise deux années d'études secondaires puis doit arrêter car sa famille ne peut plus l'assumer financièrement.

Lorsque la guerre d'Algérie éclate en 1954, il se trouve dans une situation de double exclusion, rejeté par son père pour s'être converti et par son père d'adoption qui l'avait mis à la porte suite à un conflit, juste au début de la guerre.

Il décide de partir s'installer en France à Paris.
Non diplômé, il trouve un poste d'ouvrier spécialisé. Dans l'entreprise où il travaille, il rencontre Michèle avec qui plus tard il se mariera.

Tout deux nourrissent le rêve de s'extraire de cette vie urbaine et pensent à l'agriculture. Il rencontre le docteur Pierre Richard, un médecin, écologiste et visionnaire qui s'occupait à l'époque de la création du Parc national des Cévennes, et qui les encourage dans leur démarche.

Ils décident alors de débarquer en Ardèche pour y rester définitivement en 1960. Décision originale pour l'époque puisqu'elle précède largement le mouvement néorural de la fin des années 60.
En arrivant, ils se marient à Thines. Pierre Rabhi devient père et, n'ayant aucune connaissance agricole, s'inscrit dans une Maison familiale rurale et obtient un diplôme.

Après trois ans comme ouvrier agricole, en 1963, il devient lui même paysan dans les Cévennes ardéchoises et se lance dans l'élevage caprin avec l'intention de ne pas reproduire les mêmes modèles de productivisme.

En 1978, il est chargé de formation à l'agro-écologie par le CEFRA (Centre d'études et de formation rurales appliquées).

À partir de 1981, il se rend au Burkina Faso en tant que « paysan sans frontière » à la demande du gouvernement de ce pays et avec le soutien du CRIAD (Centre de relations internationales entre agriculteurs pour le développement).

En 1985, il créé un centre de formation à l'agroécologie à Gorom-Gorom, avec l'appui de l'association Le Point-Mulhouse.

En 1988, il fonde le CIEPAD (Carrefour international d'échanges de pratiques appliquées au développement) avec l'appui du Conseil général de l'Hérault. Il met en place un « module optimisé d'installation agricole », de programmes de sensibilisation et de formation, et le lancement de nombreuses actions de développement à l'étranger (Maroc, Palestine, Algérie, Tunisie, Sénégal, Togo, Bénin, Mauritanie, Pologne, Ukraine...)

En 1992, il lance le programme de réhabilitation de l'oasis de Chenini-Gabès en Tunisie.

Depuis 1994, il anime le mouvement « Oasis en tous lieux », visant à promouvoir le retour à une terre nourricière et la reconstitution du lien social.

En 1997 et 1998, il intervient à la demande de l'ONU dans le cadre de l'élaboration de la Convention de lutte contre la désertification (CCD) et est appelé à formuler des propositions concrètes pour son application.

De 1999 à 2001, il lance de nouvelles actions de développement au Niger (région d'Agadez) et au Mali (région de Gao).

En 2002 il fait une pré-campagne présidentielle où il obtient 184 parrainages d'élus et qui donne naissance au Mouvement Appel Pour une Insurrection des Consciences (MAPIC)

Il anime régulièrement des conférences ou des ateliers sur les thèmes de la simplicité volontaire et de la décroissance. Considéré comme artisan de l'altermondialisme, il fut invité lors du Forum social européen, et a intitulé un de ses exposés « Donner une âme à la mondialisation ». Il crée en 2007 le « mouvement international pour la terre et l'humanisme »

Il est président d'honneur de l'association Terre et Humanisme, il a fait partie du comité éditorial du mensuel français La Décroissance et est vice-président de l'association Kokopelli qui oeuvre à la protection de la biodiversité ( à la production et distribution de semences issues de l'agriculture biologique et biodynamique..) et à la régénération des sols cultivés.

Bibliographie

    * Du Sahara aux Cévennes ou la reconquête du songe (autobiographie), Éditions de Candide, Lavilledieu, 1983, rééd. Albin Michel, Paris, 1995, rééd sous le titre Du Sahara aux Cévennes :itinéraire d'un homme au service de la Terre-Mère, Albin Michel, Paris, 2002.
    * Le Gardien du Feu (roman), Éditions de Candide, Lavilledieu, 1986, Éditions Albin Michel, Paris, 2003.
    * L'Offrande au crépuscule (Prix des sciences sociales agricoles du ministère de l'Agriculture), Éditions de Candide, Lavilledieu, 1989, rééd. aux éditions L'Harmattan 2001.
    * Le Recours à la terre (recueil d'articles), Éditions Terre du Ciel, Lyon, 1995, nouvelle éd. augm. 1999.
    * Parole de Terre : une iniciation africaine, Éditions Albin Michel, Paris, 1996 (préface de Yehudi Menuhin).
    * Manifeste pour des Oasis en tous lieux, ouvrage collectif sous la direction de Pierre Rabhi, 1997.
    * Le Chant de la Terre interview par Jean-Pierre et Rachel Cartier, Editions La Table Ronde, Paris, 2002
    * Graines de possibles, regards croisés sur l'écologie avec Nicolas Hulot, Ed Calmann-Lévy, Paris, 2005. ISBN 2702135897
    * Conscience et environnement, Éditions du Relié, Gordes, 2006.
    * La part du colibri, l'espèce humaine face à son devenir, Editions de l'aube, 2006 (témoignage au festival du livre de Mouans-Sartoux en 2005).
    * Terre-Mère, Homicide volontaire ? Entretiens avec Jacques Olivier Durand, Le Navire en pleine ville, 2007.
    * Manifeste pour la Terre et l'Humanisme, Pour une insurrection des consciences, Actes Sud, 2008.

Source : Wikipedia

LE BLOG DE PIERRE RABHI : link




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La consommation d'élèctricité en france

Publié le par Gerome

En 2004, la consommation d’énergie totale en France a atteint un chiffre record de 276 millions de tonnes de pétrole. Ce chiffre, se divise en différents secteurs d'énergies.
Les français ont consommé 13 millions de tonnes de pétrole pour le charbon soit 4,8% de la consommation totale. Il faut ajouter à cela également 13 Mtep pour les énergies renouvelables (4.8%) et encore 40 Mtep pour la consommation en gaz naturels (14.4%).
De plus le pétrole prend une part importante dans la consommation totale des français avec environ 93 Mtep par an soit 33.7%.
Mais c’est la consommation en électricité primaire qui est la plus importante en France avec 117 millions de tonnes de pétrole soit tout de même 42.4 % de la consommation française.
On peut donc déduire que de nos jours, l’électricité est très importante dans le quotidien des français et paraît comme une énergie montante alors que d’autres comme le charbon ou le pétrole sont en perpétuel recul.
Enfin, les énergies renouvelables comme l’énergie photovoltaïque sont de plus en plus utilisées mais restent difficilement exploitables.



Cette consommation d’énergie (276Mtep) se répartit en plusieurs secteurs majeurs.
Ainsi, le secteur agricole ne consomme que 3 Mtep en 2004 (1.1%), derrière le secteur sidérurgique avec une consommation de 6 Mtep (2.2%).
L’industrie consomme quand à elle 32 Mtep soit 11,6% alors que le transport prend 51 Mtep (18.5%).
De plus, les usages non énergétiques profitent de 16 Mtep avec 5.8% des parts alors que la branche de l’énergie profite de 99 Mtep pour ses besoins (35.9%).
Enfin le résidentiel et le tertiaire regroupés pèsent lourd avec une consommation de 70 Mtep (25.3%). La consommation de cette dernière branche tend a augmenter progressivement à cause de la progression du tertiaire dans la société actuelle.



Cependant, d’ici une cinquantaine d’année, la population devant atteindre 9 milliards d’habitants la consommation dans des pays comme la France devrait encore augmenter.
En 2020, la consommation d’énergie en France pourrait augmenter de 30 % par rapport à 2000 si rien n’est fait. L’augmentation pourrait être limitée à 20 % en donnant une priorité au nucléaire.
Enfin, la consommation pourrait rester stable si la France respecte le protocole de Kyoto et utilise plus efficacement l’énergie produite.
Même si la consommation augmente, les sources principales d’énergie restent les mêmes : pétrole et électricité primaire (nucléaire par exemple).
Cependant, les énergies renouvelables tentent d’être plus utilisées afin de ralentir l’épuisement des stocks des autres sources d’énergies.

On sait que de nos jours l’énergie solaire reçue sur la Terre est 15 000 fois supérieure à la quantité d’énergie consommée dans le monde. Ainsi, capter 0,01% de cette énergie pourrait théoriquement permettre de stopper net la production de toutes les autres énergies (pétrole, gaz, charbon,…).

Aujourd’hui, la production en énergie photovoltaïque semble relativement faible en France. En effet elle ne dépasse pas les 2,32 Ktep (27 GWh). Cette production semble et reste encore anecdotique. De plus, 1/3 de cette production est raccordée au réseau. Les 2/3 restants ne le sont pas. La production mondiale des panneaux solaires est passée de 5 Mégawatts-crête en 1982 à 60 MWc en 1992. Ce qui montre que les panneaux solaires sont de plus en plus utilisés.

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Al Gore : urgence planète Terre

Publié le par Gerome


A lire de toute urgence!!


Auteur :Al Gore
Editeur :Editions Alphee
Prix : 24.60€


"L'humanité est aujourd'hui menacée par une crise écologique et énergétique sans précédent qui amplifie et accélère toutes les tensions entre les hommes sur la planète.

Nous n'avons pas d'autre alternative que d'engager une profonde mutation économique, sociale et culturelle de nos sociétés, qui s'appuie sur une mobilisation collective. C'est l'heure de la vérité et de l'action. L'avenir de la planète et de ses habitants dépend désormais de la manière dont nos sociétés vont se conduire."





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N'oublions pas la lutte pour l'environnement

Publié le par Gerome

La crise financière ne doit pas occulter le combat mené contre le changement climatique...

"La crise financière n'est pas une raison et ne devrait pas être un prétexte pour repousser nos engagements en matière de lutte contre le changement climatique, ce n'est pas parce qu'il y a une crise financière que la menace du changement climatique disparaît".
Ainsi s'est exprimé José Manuel Baroso, le président de la commission europpéenne, hier à Pékin durant le sommet
Asie-Europe
.


(Sincérité? Démagogie? En tout cas il a raison et je dirais même que la protection de la Nature doit passer avant la protection de l'économie car on peut se remettre d'une crise économique mais pas d'une crise écologique On ne peut se passer de la Terre, mais on peut très bien se passer de l'économie, surtout de celle-ci, une économie ultra-libérale, inhumaine, égoïste et qui vient de nous montrer ses limites.)



Hé hé hé!!


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