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Un fertilisant naturel aux multiples vertus gagne du terrain en France

Publié le par Gerome

Secret de fabrication bien gardé, unité de transformation fermée à double-tour: l'éleveur Marcel Mezy commercialise depuis l'Aveyron un fertilisant naturel qui a déjà convaincu des milliers d'agriculteurs de se détourner des engrais chimiques classiques.

 
A ce jour, 5.000 exploitations sur 350.000 en France utilisent les granulés certifiés Agriculture biologique renfermant un cocktail de micro-organismes élaboré à partir de composts de matières végétales par ce chercheur-paysan dans sa ferme de Grioudas.
Les clients vont du producteur d'échalotes du Finistère à l'endivier du Pas-de-Calais, en passant par les chefs Sébastien et Michel Bras, trois étoiles au Guide Michelin à Laguiole (Aveyron).
Marcel Mezy, 70 ans, veut "rendre aux agriculteurs fierté et dignité", eux qui sont régulièrement traités de pollueurs.

"Pour la première fois, on a un produit naturel et efficace, supérieur en terme de rendement aux engrais classiques (...) C'est une innovation d'une grande portée", estime Marcel Mazoyer, professeur émérite à AgroParisTech.
Selon cet agronome, s'il est produit à grande échelle, "on pourra dire que c'est un procédé de fertilisation qui est de nature, dans le siècle à venir, à changer radicalement la perspective en matière de fertilisation", sans toutefois "éliminer l'usage des engrais classiques et pesticides", mais cela "permettrait de les réduire, ce qui est nécessaire".

 

Les ventes de Bactériosol (à incorporer dans la terre) et de Bactériolit (à mélanger au fumier), par sac de 600 kg pour les agriculteurs ou en boîte de 1,2 kg pour les jardiniers amateurs, augmentent de 20% environ par an.

 

Le chiffre d'affaires de la Sobac, l'entreprise fondée en 1992 par Marcel Mezy et ses associés, a atteint 15 millions d'euros en 2010 et table sur 17 à 18 millions d'euros cette année, grâce également aux marchés européens. La production est passée de 7.000 tonnes en 2001 à 35.000 en 2011.

 
Résistances

 
L'eurodéputé écologiste José Bové loue l'"efficacité de ce procédé d'avenir" pouvant "valoriser l'agriculture biologique" et lui prédit un chemin semé d'embûches car "il va à l'encontre de l'agrochimie".
"Il y a des résistances", abonde M. Mazoyer. Les producteurs d'engrais classiques, les distributeurs "n'ont pas intérêt de vendre un produit moins cher, dont ils vendront des quantités moindres".

 

Le secrétaire de la FNSEA, premier syndicat agricole, Dominique Barrau, dit ne pas connaître les fertilisants de la Sobac. Philippe Eveillard, responsable agronomie à l'Union des industries de la fertilisation (Unifa), qui regroupe 95% de producteurs d'engrais français, estime que ces produits "ne doivent pas remplacer un engrais" car ils "peuvent aider la plante à se nourrir, mais ne lui donnent pas d'éléments nutritifs".

 

Les frères Mathieu et Paul Causse, éleveurs de vaches à Merlet (Aveyron), témoignent de "résultats exceptionnels": "Ca nous a permis de tirer de meilleurs revenus. Ca revient moins cher à l'hectare (...) Et le cheptel est en meilleure santé."
A Marans (Charente-Maritime), dans une exploitation inondée d'eau de mer après la tempête Xynthia en 2010, Maryse et Yves Baudouin estiment "être sortis de la catastrophe" grâce au fertilisant aveyronnais.

Marcel Mezy regrette que les chambres d'agriculture et la FNSEA ne s'intéressent pas plus à ses fertilisants. "L'agriculture est un long fleuve tranquille", dit-il. "Des fois, il faut deux ou trois générations pour changer les choses établies."

 

 

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Hiriko, une voiture pliable et électrique

Publié le par Gerome

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Présentée début janvier par le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, la Hiriko est une voiture pliable et électrique prête à relever les défis posés à l'industrie automobile en matière de compétitivité et de protection de l’environnement.



M. José Manuel Barroso a présenté le 24 janvier dernier à Bruxelles (Belgique) le prototype de la première voiture électrique pliable. Baptisé « Hiriko » (« urbain » en basque), développé par Afypaida, une société espagnole spécialisée dans l'industrie automobile, et par le centre basque pour l'innovation et l'entrepreneuriat Denokinn, en collaboration avec le Massachusetts Institute of Technology (MIT), ce véhicule dédié à un usage urbain sera produit dès 2013. Destinée aux services de mobilité comme l'auto-partage et au grand public, la Hiriko n’émet pas de CO2 et peut accueillir deux personnes. Surtout, elle peut être pliée afin d'occuper trois fois moins de place au moment de se garer, ce qui permet de réduire l'encombrement et le trafic automobile dans l'espace urbain.



Si l'homologation de cette voiture décarbonée et compacte est prévue pour juillet, peu de détails techniques sont actuellement disponibles. Tout  juste sait-on que le projet coordonné par l'ingénieur Armando Gaspar, qui a présidé le centre industriel Daimler (Espagne) entre 2004 et 2007, consiste en la conception d’un véhicule doté de quatre roues motrices qui ne mesurerait plus qu’1,5 mètre de long une fois plié et garé. Equipée d'un volant téléscopique, la Hiriko atteindrait une vitesse de pointe de 90 km/h pour une autonomie de 120 kilomètres et un poids 730 kilogrammes, le tout moyennant 12 500 euros. Dépourvue de portes latérales, la voiture pliable sera par ailleurs équipée d'un toit ouvrant permettant au conducteur de sortir par l'avant.



Depuis janvier 2010, sept entreprises basques travaillent sur cette voiture. L'entreprise Guardian par exemple produit, transforme le verre et s'est occupée de concevoir la vitre de la Hiriko, la société Forging products étant quant à elle chargée de la mise au point de pièces forgées, de l'élaboration et de la fabrication du châssis en aluminium. L'objectif du consortium ? Produire neuf mille Hiriko par an dès 2015 dans les différentes usines qui seront chargées de l'exploitation.



Plus qu'une innovation symbolisant l’adaptation des modes de transport aux enjeux environnementaux et aux nouvelles contraintes urbaines, le projet Hiriko devrait aussi contribuer à relancer l'économie espagnole, très durement touchée par la crise - le chômage représentait en janvier dernier plus de 21 % de la population active. « Les projets comme la voiture Hiriko font partie des solutions à la crise. Hiriko est un exemple de comment revitaliser les secteurs industriels traditionnels et relever de nouveaux défis » a expliqué José Manuel Barroso lors de la présentation du prototype. Puisse l’avenir lui donner raison.

 

 


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L'oréal veut arrêter les tests sur les animaux

Publié le par Gerome

Le géant français des cosmétiques L'Oréal a annoncé avoir versé 1,2 million de dollars à l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) qui développe actuellement une alternative aux tests cliniques sur les animaux.

 

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Alors que les militants continuent de critiquer les laboratoires qui pratiquent encore des tests sur les animaux, une nouvelle alternative à ces essais cliniques pourraient prochainement voir le jour. C'est ce qu'a annoncé le géant français des cosmétiques L'Oréal qui a versé pas moins de 1,2 million de dollars à L'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). En effet, celle-ci travaille en ce moment même au développement sur un système de tests cliniques baptisé ToxCast.


Lancé en 2007, celui-ci vise à identifier les composants chimiques d'un produit et leur éventuelle toxicité et comprend aujourd'hui pas moins de 250 tests rapides visant 2.000 substances chimiques avec une toxicité potentielle. "ToxCast est capable d'identifier rapidement des milliers de composants chimiques grâce à des centaines de tests, et fournit des résultats fiables pour plusieurs types de toxicité", explique dans un communiqué David Dix, l'un des responsables de l'EPA. Or, "en raison des coûts élevés et du temps que prennent les essais sur les animaux, l'éventuelle toxicité de nombreux composants chimiques en circulation n'a pas été évaluée en détails", ajoute t-il cité par l'AFP. 


Ainsi, les fonds alloués par L'Oréal permettront d'étudier si ces tests peuvent être utilisés plus largement. Mais outre cette contribution financière, le géant entend bien participer davantage et a d'ores et déjà prévu de fournir des informations sur les produits chimiques utilisés dans ses cosmétiques, élargissant l'éventail des types de composants étudiés par ToxCast et utilisés par l'industrie. L'EPA sera en mesure de comparer les résultats de ToxCast et les données de L'Oréal pour déterminer si la fiabilité et la pertinence (des résultats) sont suffisantes pour publier des estimations (sur l'éventuelle toxicité) des composants chimiques des cosmétiques, précise le communiqué.


Actuellement, l'expérimentation animale est soumise à une réglementation très stricte mais des millions d'animaux sont encore utilisés dans la recherche. De nombreux chercheurs affirment ainsi que les traitements de maladies telles que le diabète et la polio ont été possibles grâce aux tests sur les animaux, actuellement utilisés dans la recherche sur les hépatites, le sida et les cellules souches. Pourtant, il existe aujourd'hui plusieurs alternatives plus rapides, plus précises et moins onéreuses que certains rechignent cependant à utiliser.

 

 


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Produire de l'éléctricité à partir d'eaux usées

Publié le par Gerome

Bruce Logan et son équipe nous avaient déjà étonné avec un dispositif produisant du courant et de l’hydrogène à partir de trois types d’eau : salée, douce et usée. Problème : le dispositif MREC ne pouvait être utilisé qu’à proximité du littoral. Il peut maintenant s’installer n’importe où grâce au remplacement de l'eau de mer par des sels de bicarbonates d’ammonium, récupérables. La nouvelle cellule est même plus efficace que l'ancienne, y compris pour traiter les eaux usées...



En septembre 2011, Bruce Logan de l’université de Pennsylvanie, avait proposé un concept étonnant : produire de l’hydrogène et de l’électricité à partir d’eau de mer, d’eau de rivière et d'eaux usées. Sa solution : la « cellule d’électrolyse par électrodialyse inverse microbienne », dite MREC (pour Microbial Reverse-electrodialysis Electrolysis Cell).



Petit rappel : ce système se compose d’un RED intercalé entre les électrodes d’un MFC. Mais encore ? RED (Reverse Electrodyalisis) désigne un dispositif d’électrodyalyse inverse, qui génère un courant grâce à un gradient de salinité, par exemple entre de l’eau de mer et de l’eau douce. Il fonctionne grâce à des membranes perméables aux ions. Un MFC est une pile à combustible microbienne (Microbian Fuel Cell). Elle se compose d’un compartiment contenant des eaux usées et des bactéries. Il y a cependant une astuce : ces petites bêtes sont exoélectrogéniques, rejetant des électrons durant leurs repas.



Le MREC combine donc deux dispositifs générant de l'électricité gratuitement et employée pour hydrolyser des molécules d'eau au niveau d'électrodes. Or, cette réaction chimique provoque un dégagement d’hydrogène, combustible recherché. Entre 0,8 et 1,6 m3 de gaz peut être produit par jour pour 1 m3 d’eau utilisé. Soit, mais qu’y a-t-il de nouveau ?

La MREC a deux défauts. Premièrement, elle ne peut être employée qu’à proximité d’un littoral. Il faut en effet continuellement remplacer l’eau de mer. Deuxièmement, les particules en suspension encrassent le dispositif. Dans un article de la revue Science Express paru ce 1er mars, Bruce Logan explique comment il s'est affranchi de ces problèmes, en collaboration avec deux de ses étudiants.



Un peu de chaleur et hop… on recommence

L’emploi d’eau de mer est certes très écologique tant qu’il ne faut pas la nettoyer. Malheureusement, elle contient de nombreuses particules organiques en suspension susceptibles de boucher les pores des membranes du RED. Les sels de bicarbonate d’ammonium, poudre à lever communément employée dans l’industrie alimentaire, supprimeraient ce problème.


Avoir recours à ce composé chimique présente un avantage non négligeable. Plus besoin de changer continuellement l’eau douce et celle contenant les sels au départ. Exposés à une température de 43 °C, les ions dissous réagissent et s'échappent des liquides sous la forme d'un dégagement gazeux d’ammoniac et de dioxyde de carbone (CO2). Ces deux composés peuvent alors être captés, modifiés puis réemployés. La chaleur requise pourrait provenir des pertes d'énergie thermique affectant de nombreuses entreprises (7 à 17 % des énergies consommées) durant leurs différentes phases industrielles.

Production de courant et… traitement des eaux usées

L’utilisation des sels de bicarbonate d’ammonium présente un autre avantage de taille. Les MREC pourraient être construits à l’intérieur des terres, puisqu’il ne faudrait plus d’eau de mer. Ce changement de stratégie permettrait alors d'obtenir une puissance de 17 gigawatts à partir de l'ensemble des déchets organiques américains.


Le MREC purifie également les eaux usées grâce à l’action de ses bactéries. Selon les auteurs, le nouveau procédé aurait accéléré la dégradation de la matière organique de très petites tailles en suspension. Ces déchets sont difficiles à éliminer dans les stations d’épuration car ils requièrent des filtres particuliers. Le traitement des eaux usées dans le MREC aurait des répercutions sur l’énergie électrique employée pour purifier l’eau dans les circuits conventionnels. Une puissance de 60 gigawatts pourraient être économisés.



Voici donc comment ce dispositif pourrait produire de l’électricité ou de l’hydrogène sans émettre de gaz à effet de serre et en purifiant les eaux usées. Et le rendement alors ? Il serait supérieur à celui obtenu en utilisant de l’eau de mer. Une puissance de 5,6 watts par mètre carré de surface de cathode est avancé.

 

 

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Le conseil d'Etat ratiboise Monsanto

Publié le par Gerome

Dans les semaines à venir, le Conseil d'État devrait remettre en cause le RoundUp Express, le pesticide vedette du groupe Monsanto. Largement vendu aux particuliers, depuis plusieurs années, les effets secondaires de l'un de ses adjuvants n'ont jamais été testés, comme l'exige pourtant le droit.

Ce 13 février, un agriculteur a obtenu gain de cause au Tribunal de grande instance de Lyondans son combat contre la firme américaine Monsanto. La firme, qui fait appel, a été déclarée responsable de l’intoxication de cet exploitant qui avait inhalé accidentellement le pesticide Lasso.

 

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Au même moment Monsanto est la cible de plusieurs requêtes devant le Conseil d’État, demandant l’abrogation de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) de trois de ses produits. Le même jour, 13 février, dans l’une de ces procédures, le rapporteur public du Conseil d’État s’est prononcé contre l’un des pesticides les plus distribués en France, le RoundUp Express.

Le rapporteur a ainsi suivi les demandes de Jacques Maret, un agriculteur charentais anti-OGM et du Mouvement pour les droits et le respect des générations futures (MDRGF) concernant l’un des trois produits “phytopharmaceutiques” de la gamme RoundUp.

Dans ses conclusions, le rapporteur public estime que l’abrogation de l’autorisation de mise sur le marché du Roundup Express est bien-fondée.
 

Acceptables



En juin 2009, par courrier adressé au ministre de l’Alimentation de l’Agriculture et de la Pêche, le MDRGF avait réclamé l’annulation de cette autorisation et le retrait de la mention“emploi autorisé dans les jardins” sur les étiquettes du pesticide. Le 14 octobre 2009, le ministre Bruno Lemaire répondait que les allégations contre Monsanto ne pouvaient être recevables pour remettre en question ce produit. Stipulant que :

Les risques pour l’homme et l’environnement liés à l’utilisation de la préparation RoundUp Express pour les usages demandés en jardins d’amateurs sont considérés comme acceptables.



Déterminés, le MDRGF et Jacques Maret décidaient d’aller plus loin et de saisir les magistrats du Conseil d’État pour qu’ils examinent leurs griefs contre le désherbant.

L’avis du rapporteur près du Conseil d’État sur le RoundUp Express se fonde sur des problèmes objectifs, observés dans sa procédure d’homologation passée. Un motif qui laisse songeur. Jadis, le désherbant n’aurait pas été sérieusement évalué. Un représentant de la haute juridiction nous explique :



C’est en raison d’une erreur de droit commise lors de la procédure d’évaluation préalable du produit par l’administration. Dans l’avis qui a précédé la décision du ministre d’autoriser la commercialisation de ce produit, l’AFSSA (devenu ANSES) ne s’est pas expliquée sur la présence et le rôle dans le produit d’une des substances qui le composent ; cela ne signifie pas que la substance en question ou son association avec les autres composants du produit est dangereuse. Mais c’est une substance qui peut produire un effet propre sur les végétaux. Le rapporteur public propose de juger que l’AFSSA devait, afin d’éclairer le ministre, en faire état de manière explicite.



Le principe actif du RoundUp Express est une molécule : le glyphosate. Pour que ce glyphosate pénètre dans la plante, il lui faut un adjuvant. Cet adjuvant, l’acide pélargonique, est classé par l’Union européenne comme une substance active à inscrire dans la liste des composants du produit. Par l’AFSSA également. Mais ce qui n’est pas précisé sur les étiquettes du produit . Premier manquement pour les défendeurs.

Surtout, pour les détracteurs de Monsanto, jamais le mélange adjuvant et détergent n’a été testé. Jacques Maret illustre par l’exemple :



    Sans cet adjuvant, c’est un peu comme si on vous proposait un vaccin sans aiguille et sans seringue. Ni mentionné, ni testé. Pourtant une directive européenne oblige que le test soit complet et pas uniquement la molécule détergente. Chez Monsanto, on nous répond que la molécule est juste là pour accompagner le détergent.

Sur la fiche technique du RoundUp Express chez Monsanto, la molécule adjuvante – l’acide pélargonique – est étrangement présentée une substance active du mélange. François Veillerette, porte-parole de Générations Futures précise :



    Sur le RoundUp express, nous avons eu la possibilité de voir qu’il y avait de l’acide pélargonique dans la composition. Classé matière active par la Commission européenne. Et donc à tester au même titre que le reste.

Toxicité non évaluée, certes, mais “c’est aussi le mélange qui doit être testé”, martèle Jacques Maret, en ajoutant que “la toxicité du RoundUp Express peut être immédiate et à long terme. Elle peut provoquer des malformations embryonnaires selon une étude aux Etats-Unis chez les femmes et enfants d’agriculteurs OGM-Monsanto, qui a observé des malformations et modifications hormonales.” Si, au final, les juges du Conseil d’État suivent les recommandations et l’avis de leur rapporteur public, le ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche aura l’obligation de réexaminer l’autorisation de mise sur le marché du pesticide, dans les six mois suivant l’arrêt rendu par le Conseil.

 

 


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