Le gaz, facteur important pour réduire les émissions de CO²

Publié le par Gerome

Il faudra que la production mondiale de gaz naturel augmente de 70% pour que la planète commence à réduire assez vite ses émissions de gaz à effet de serre de manière à éviter les pires effets du réchauffement climatique, selon une nouvelle étude rendue publique mardi.


La demande mondiale de gaz naturel va passer à 4.800 milliards de mètres cubes par an en 2030, contre 2.800 milliards de mètres cubes actuellement, conclut l'IGU (International Gas Union) dans cette étude.

Le monde a besoin de combustibles à faible émission en carbone, comme le gaz naturel pour remplacer le charbon et fournir un appoint aux énergies renouvelables comme l'éolien et le solaire, qui sont dépendants des conditions météorologiques.

On s'attend à ce que les énergies renouvelables satisfassent 26% des besoins mondiaux en 2030, tandis que le part du charbon baissera et ne constituera plus que 14%. Le gaz devrait alors représenter 28% du marché mondial de l'énergie, contre 21% aujourd'hui.

Selon un tel scénario, les émissions de dioxyde de carbone de l'ensemble des sources d'énergie régresseront de 30 milliards de tonnes par an aujourd'hui à 27,2 milliards de tonnes en 2030.



Publié dans Pollution

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En Ecosse, les dépenses publiques seront désormais également libellées en CO2

Publié le par Gerome

L'Ecosse a décidé d'innover sur le front de la lutte contre le réchauffement. Dorénavant, ses dépenses publiques seront certes libellées en livres sterling, mais elles seront également traduites en émissions de CO2 . Le 17 septembre, Edimbourg a publié son premier projet de loi de finances vert pour 2010-2011. On y apprend que les 33 milliards de livres de dépenses publiques pour la prochaine année fiscale se traduiront par l'équivalent de 11,5 millions de tonnes de CO2 émises, "soit, 14% des émissions totales de l'Ecosse en 2004", a précisé le gouvernement.


Les ministères les plus dépensiers sont également les plus pollueurs. Ainsi, celui des collectivités locales, qui devrait coûter aux contribuables près de 11,6 milliards en 2010, émet près de 4,3 millions de tonnes de CO2 . Celui de la santé et du bien-être (11,5 milliards de dépenses) en dégage près de 3,5 millions. Le ministère des affaires rurales et environnementales fait figure d'exception, en grande partie parce qu'il gère l'agriculture : avec un budget de 587 millions de livres seulement, il est à l'origine de près de 0,56 million de tonnes de CO2 émises, et s'affiche ainsi comme celui dont l'argent dépensé est le plus polluant.

De manière prévisible, il apparaît également que c'est la consommation d'énergie liée à ces dépenses publiques qui est la principale source d'émissions de CO2 : elle représente 29% des 11,5 millions de tonnes de CO2 identifiées. "Ce qui montre une nouvelle fois à quel point il est urgent que nous produisions plus d'énergie propre (charbon propre, énergies renouvelables)", a commenté le gouvernement - le charbon ne pourra être tenu pour propre que lorsque seront maîtrisées la capture et la séquestration du CO2.

Alors qu'en juin Edimbourg a adopté une loi en vertu de laquelle l'Ecosse s'engage à réduire ses émissions de CO2 de 80% d'ici à 2050 et de 42% d'ici à 2020, le gouvernement a jugé utile de prendre cette initiative qui lui permettra de mieux identifier ses points faibles et de mieux mesurer son action.

Les fonctionnaires aussi

Les organisations environnementales ont applaudi l'initiative, qui, à en croire les pouvoirs publics écossais, serait une première mondiale. "En ces temps de contrainte budgétaire, il est important que chaque livre dépensée soit une livre avec une empreinte carbone basse", a jugé WWF Scotland, qui espère que cette "démarche d'identification" s'accompagnera "rapidement d'une démarche pro-active".

Patrick Harvie, le leader du parti vert écossais, a regretté que les calculs d'Edimbourg ne tiennent pas compte des émissions des voitures et des camions empruntant les infrastructures publiques. Selon lui, elles se montent à 10,5 millions de tonnes, alors que le prébudget attribue aux investissements publics autoroutiers une émission de 213 000 tonnes, précise-t-il, "soit la moitié de celles de l'agence des retraites des fonctionnaires écossais".

John Swinney, le ministre écossais des finances, a reconnu que ses calculs devaient encore être affinés. Mais il a précisé qu'ils tenaient déjà compte de l'empreinte carbone des fonctionnaires, qu'ils soient au travail ou à la maison. A quand la prime au fonctionnaire le plus vert ?
LE MONDE | 28.09.09 |


Publié dans Les bonnes nouvelles

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Les abeilles sont en voie de disparition!

Publié le par Gerome

Attaques de frelons asiatiques, pollution, insecticides: les abeilles sont en danger. Et avec elles, tout un écosystème... Le point sur les vrais risques.




« Si l’abeille venait à disparaître, l’homme n’aurait plus que quelques années à vivre… ». Le bon sens populaire attribue à Albert Einstein cette affirmation. Si rien ne prouve que Monsieur Einstein ait effectivement prononcé cette phrase, on peut s’interroger sur la véracité de cette information. Quel danger menace aujourd’hui les abeilles et par extension notre propre espèces ? Que peut-on faire pour y remédier ?

L’abeille existe sur notre planète depuis 80 millions d’années. 80% de notre environnement végétal est fécondé par les abeilles. Les abeilles sont donc  indispensables à la production de fruits et légumes. 40% de notre alimentation en fruits, légumes, oléagineux, dépend exclusivement de l’action fécondatrice des abeilles. Vingt mille espèces végétales menacées sont encore sauvegardées grâce à l’action pollinisatrice des abeilles.

Depuis 1995, près de 30% des colonies d’abeilles disparaissent chaque année et en dix ans 15 000 apiculteurs ont cessé leur activité. Aujourd’hui, on perd entre un quart et un tiers de nos abeilles par an. La faute à une utilisation excessive de pesticide, à la disparition des plantes nourricières et à l’élimination des sites de nidification. C’est  une crise de la pollinisation qui menace la biodiversité de la planète. A titre d’exemple, lorsqu’une plante tropicale disparaît, on estime qu’elle emporte 30 espèces associées avec elles, et pour un arbre tropical, ce sont 400 espèces qui s’éteignent ! La disparition des plantes est dramatique quand on sait que les trois quarts de la population mondiale se soignent grâce à elles, et que 70% de nos médicaments en sont dérivés.

Christophe, apiculteur en Provence, co-fondateur du site “Miel et Une Tentations” et à l’initiative du blog “Du miel et des abeilles” pour essayer de comprendre un peu mieux ce phénomène. Il explique ainsi : « C’est un ensemble de facteurs qui favorise la fragilisation des abeilles. Les pesticides certes, mais aussi la sécheresse, et de façon générale, un environnement perturbé qui fragilise les abeilles. Les reines sont moins fécondes, les colonies moins résistantes… »

Alors, comment lutter contre ce phénomène ? « On y arrive quand même, du moins chez nous, mais c’est beaucoup plus de travail, beaucoup plus de changements de reines, des coûts plus élevés car plus de transhumance afin de trouver des emplacements meilleurs avec plus de fleurs… Même si au niveau de l’Europe, les aides à la transhumance, ca marche bien. »

L’UNAF lance en 2005 l’action « l’abeille, sentinelle de l’environnement », une charte signée par un maximum de collectivités et d’entreprise. A travers cette charte, les signataires s’engagent notamment à une application plus stricte des lois sur l’homologation et l’utilisation des produits phytosanitaires, c’est à dire plus généralement une agriculture respectueuse de l’environnement. Ils s’engagent à favoriser le repeuplement des colonies et l’installation de nouveaux apiculteurs. Ils s’engagent enfin à favoriser l’information auprès du public sur le métier d’apiculteur, l’abeille et ses produits dérivés. Pour Christophe, ce n’est qu’un début : « La démarche est bonne mais on n’en voit pas encore tout à fait les fruits. Il faut travailler sur la durée. »

Pour lui le meilleur moyen actuellement de lutter contre la disparition des abeilles, c’est d’abord de travailler avec son environnement et de se concentrer sur ce qu’on maîtrise : « L’apiculteur doit trouver des bons emplacements ou les abeilles seraient le moins en danger, et surtout aller à la rencontre des partenaires, des agriculteurs, pour travailler en symbiose avec eux. Ce n’est pas en se jetant des pierres que nous y arriverons mais en les posant les unes sur les autres ! »

En réalisant déjà ces efforts, on favorise la survie des abeilles et par extension la production du miel. Le miel reste finalement d’après Christophe un produit bon marché : « Le but c’est de promouvoir le miel comme élément sucrant pour remplacer le sucre. C’est un produit sain, plein de propriétés, pleins de variétés. »
Espérons que nos petits enfants puissent encore en dire autant…

Ecotidien
Ange Santenard

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Billet d'humeur de claude allègre.....bis répétita

Publié le par Gerome

«Nicolas Hulot est un imbécile»
Claude Allègre (27-09-09) Nice Matin

Et l'ancien ministre d'en rajouter une couche sur le réchauffement climatique, «vaste plaisanterie».

"Je ne suis pas un inconditionnel de Nicolas Hulot mais entre cet espèce de scientiste négationniste qui réfute non plus une thèse mais bien un fait avéré et Hulot qui ma foi est devenu le porte voix de l'écologie en france, je choisis quand même le second".

Voici ce que l'on peut lire sur Libé aujourd'hui :

L'ancien ministre de l'Education Claude Allègre n'y va pas de main morte de dimanche dans une interview publiée par Nice-Matin: «Nicolas Hulot est un imbécile, vous pouvez l'écrire. C'est une honte qu'il soit devenu le gourou de l'écologie. Il envoie les gens rouler à vélo et lui fait ses affaires en hélicoptère.»

Interrogé sur la taxe carbone, Claude Allègre, un temps annoncé au gouvernement au printemps et finalement pas nommé, la qualifie de «gadget injuste et inutile»: «La France est la seule à l'instaurer. Aujourd'hui 100 euros, 1.000 euros dans quelques années. Vous savez, l'essence chère, les familles connaissent déjà.»

L'ancien ministre de Lionel Jospin raille aussi, comme il l'a déjà fait, les théories sur le réchauffement climatique, qualifiées de «vaste plaisanterie» dont les promoteurs apportent «des réponses simplistes à un système complexe et prétendent prédire le climat dans cent ans, alors qu'on a du mal à obtenir une météo fiable à plus de trois jours».

«Eux-mêmes ne croient pas ce qu'ils racontent, ajoute Allègre, mais c'est une aubaine pour eux comme, par exemple, récolter des financements publics.»

" Les plus grands experts mondiaux dans le cadre du G.I.E.C (Groupe Intergouvernemantal sur l'évolution du Climat) sont tous unanimes : les activités humaines réchauffent le climat par leurs émissions de CO2, ce n'est même plus contestable. claude allègre se croit plus malin que tout le monde en réfutant ces études très sérieuses. Au moins ce fou n'est pas retourné au gouvernement....

Pour boucher le trou de la couche d'ozone, allègre a la solution :




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Fermons Fessenheim et sortons du nucléaire

Publié le par Gerome





Fessenheim est un symbole pour tous ceux qui réclament la sortie du nucléaire. En octobre 2009, la plus vieille centrale nucléaire de France sera mise à l’arrêt pour sa troisième visite décennale. Cette inspection devra décider de l’arrêt définitif des deux réacteurs... ou de leur prolongation pour dix ans supplémentaires. EDF veut prolonger la vieille centrale de Fessenheim, dangereuse et non rentable, malgré tous les risques qu’elle fait peser sur les populations.

Le lobby nucléaire s’oppose à la fermeture de Fessenheim parce qu’elle inaugurerait le processus de fermeture de nombreux autres réacteurs qui arrivent en fin de vie. Au contraire, ce lobby tente de prolonger la durée de vie des centrales tout en se lançant dans la construction de nouveaux réacteurs EPR. La France a commencé à s’enfoncer dans l’option nucléaire en construisant Fessenheim, elle commencera à en sortir en fermant Fessenheim.

L’avenir, c’est la sobriété énergétique, la décentralisation de la production et le développement volontariste des énergies renouvelables. Ces solutions sont les seules capables de répondre durablement à nos besoins tout en luttant contre le réchauffement climatique.

Quelques semaines avant la Conférence Internationale sur le climat à Copenhague, profitons de ce rassemblement pour envoyer un message fort : le nucléaire n’est pas une énergie propre !

Retrouvons-nous toutes et tous les 3 et 4 octobre 2009 à Colmar, en Alsace, pour exiger que la centrale de Fessenheim ne redémarre jamais. L’arrêt définitif de Fessenheim à l’automne 2009 sera le signal de la sortie du nucléaire.

Venez habillés d’un vêtement jaune, la couleur du soleil et des énergies alternatives !



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