L'énergie solaire au meilleur de sa forme

Publié le par Gerome

Voici quelques infos en vrac trouvées ça et là sur le net :

Le Plan régional de l’énergie 2006-2010 fixe des objectifs précis pour augmenter le recours aux énergies renouvelables, avec une nouveauté : des aides financières aux particuliers.
La Région Ile de France encourage les énergies renouvelables ! Le Plan régional de l’énergie 2006-2010, d’un montant de 122 millions d’euros, a pour vocation de développer toutes les énergies nouvelles et renouvelables pour lutter contre les changements climatiques. Le principal objectif de ce plan concerne l’augmentation de la production d’énergie thermique francilienne. Pour y parvenir, il prévoit des aides financières pour inciter les particuliers à installer chez eux des équipements utilisant des énergies renouvelables :
-    Chauffe-eau solaire individuel (CESI): une subvention de 50% sur le montant HT de la main d’œuvre, plafonnée à 900 €
-    Système solaire combiné (eau chaude solaire + chauffage) : une subvention de 50% sur le montant HT de la main d’œuvre, plafonnée à 1 500 €, uniquement s’il couvre plus de 25% des besoins en chauffage
-    Capteurs solaires photovoltaïques : une subvention de 50% sur le montant HT de la main d’œuvre, plafonnée à 1 500 €
-    Pompe à chaleur géothermale : une subvention de 50% sur le montant HT de la main d’œuvre, plafonnée à 1 500 €

Outre les aides aux particuliers, le plan prévoit ainsi un programme « bois, énergie et biomasse », un programme « valorisation de la chaleur de l’incinération des ordures ménagères, et un programme « valorisation énergétique du biogaz ».

Le conseil régional Midi-Pyrénées a décidé d’installer sur les toits de l’Hôtel de Région, à Toulouse (Haute-Garonne), une centrale solaire composée d’environ 300 m² de panneaux solaires photovoltaïques, pour une puissance totale de 39 kiloWatts-crête (kWc), soit une production annuelle attendue de 43 500 kWh. Cette centrale, qui sera opérationnelle en juillet prochain, permettra de produire de l’électricité et d’éviter l’émission dans l’atmosphère d’environ 5 tonnes de CO2 par an.

Installés sur un toit en terrasse, les 198 panneaux solaires seront à peine visibles du domaine public.
Avec cet équipement, parmi les plus importantes installations produisant de l’électricité solaire de Midi-Pyrénées, le conseil régional, qui a lancé en mars dernier un appel à projets régional « solaire-photovoltaique », souhaite montrer l’exemple en matière de développement des énergies renouvelables.

La région Rhône Alpes lance le projet Alliance PV, d’un coût de 100 millions d’euros. Ce programme est notamment destiné à développer l'utilisation du silicium dans la fabrication des panneaux solaires et pourrait générer la création de 1 400 emplois.
L’Isère veut briller avec Alliance PV. Ce projet doit permettre de fabriquer à terme un nouveau type de panneaux photovoltaïques. Les innovations ont été mises au point par l'Institut national de l'énergie solaire (INES) et par Photosil. Ce groupement d'entreprises a déjà déposé cinq brevets pour fournir du silicium à un coût réduit pour la fabrication de panneaux solaires.

Pour réaliser le projet Alliance PV, 160 millions d'euros sont investis dans les équipements et les programmes. L’enveloppe est répartie en trois : Bourgoin bénéficie de 100 millions d’euros, le technopôle Savoie-Technolac de 40 millions d’euros et enfin les 20 millions restants sont attribués à d'autres sites des Alpes de Haute-Provence et de la Creuse.

Selon André Vallini, député PS et président du conseil général de l'Isère, le secteur devrait créer 1 400 emplois dans la région. Le site de Photowatt International, implanté à Bourgoin-Jallieu (Isère),  verrait alors ses effectifs largement étoffer. La plus grande usine de panneaux solaires photovoltaïques de France emploie actuellement 500 salariés et produit 40 mégawatts par an soit 400 000 m² de panneaux solaires.

Je ne cesse de le dire depuis le départ mais le solaire c'est l'avenir et à travers lui, la salvation de l'humanité. Face à tant de réussite, le nucléaire et les énergies fossiles se verront bientôt totalement décrédibiliser.
Dans ce monde malade et en perdition, il subsite des espoirs portées par des personnes qui mettent leur savoir, leur bonne volonté et leur intelligence au service de la Terre et des hommes.
Merci à eux!


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Le solar decathlon 2007

Publié le par Gerome

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C'est la troisième édition du "Solar Decathlon 2007", un concours de maisons solaires que construisent des étudiants de vingt universités américaines et européennes réunnies à Washington.
Cette compétition, organisée par le département américain de l'énergie, sera évaluée selon 10 critères (d'où le nom décathlon) par des professionnels du bâtiment et de l'énergie du 12 au 20 octobre. Plus de 125.000 personnes sont attendues pour visiter ces nouvelles maisons.

Plus d'une semaine avant l'ouverture du concours, une multitude de grues, d'engins de levage, de poids lourds s'activent sur l'esplanade centrale de la capitale américaine sous la direction de jeunes chefs de chantier.
La plupart ont entre 20 et 23 ans et sont des étudiants en ingénierie, architecture, mécanique ou électricité.
Ils viennent d'Allemagne (Technische Universität Darmstadt), d'Espagne (Universidad Politecnica de Madrid) mais aussi du Québec, représenté par la fusion de trois grandes écoles et universités (McGill, Université de Montréal et Ecole de technologie supérieure).


Côté américain, 16 prestigieuses universités participent, dont le Massachusetts Institute of Technology (MIT), Carnegie Mellon University (Pennsylvanie, est), Cornell University (New York, nord-est), l'université du Colorado (centre-ouest) et de Santa Clara (Californie, ouest) ainsi que l'Université de Porto Rico.
Les étudiants doivent concevoir, construire et faire fonctionner entièrement à l'énergie solaire, la maison la plus agréable et la plus économe en énergie.
A cette occasion, le ministère de l'énergie a donné 100.000 dollars à chaque équipe, ensuite les universités devront trouver des partenaires des et financements pour poursuivre le projet.
La plupart des équipes, qui comptent entre 20 et 40 étudiants, ont commencé leur projet il y a deux ans.

Les Allemands de Darmstadt accueillent leur maison futuriste toute en verre, porté par un 38 tonnes :
"Nous avons commencé la conception de la maison en mai 2006. On l'a construite en mai 2007 et on l'a envoyée d'Allemagne à Baltimore il y a un mois et demi. Et la voilà, parfaitement dans les temps !", commente Christian Stumpf, étudiant.
Une des innovations techniques de la création allemande sera l'isolation des murs par le vide, une technique qu'on retrouve dans les conteneurs réfrigérants mais pas encore dans les constructions résidentielles, assure-t-il.


"L'atout de notre maison, c'est qu'elle va être amusante", raconte une étudiante espagnole devant un tub à vapeur en forme de demi orange qui doit trôner dans la future salle de bains.
L'équipe espagnole à majorité féminine, planche pour une construction utilisant la "bioclimatique" (technique passive) profitant de l'orientation, du vent, du site
Lors des deux précédentes éditions en 2002 et 2005, l'Université du Colorado avait remporté le concours.
"Cette année, la compétition va être dure", promet Chris Powers du département de l'énergie.
"On ne craint personne", raconte Mark Hampel, un étudiant architecte allemand.
Alors bonne à chance à tous et que le plus intelligent gagne!

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La désobéissance civique face aux OGM encore une fois réprimandée

Publié le par Gerome

Face à l'immobilisme du gouvernement concernant un moratoire sur les OGM, face au danger inhérent qu'ils representent pour la Nature et la population, la désobéissance civique est l'ultime solution. Lorsqu'un citoyen constate que le bien commun est menacé et que les autorités marchent avec des oeuillères, il est de son devoir de désobéir, mais comme bien souvent cette attitude civique est sévèrement réprimandée.
Le citoyen au même titre que les dirigeants doit être le garant d'une société juste, équilibrée et pacifique. Encore une fois les intérêts économiques priment devant la Nature et la santé; saluons les actions courageuses engagées par Greenpeace et la Confédérartion Paysanne, entre autre.

L'association Greenpeace a été condamnée hier à une amende de 3.000 euros avec sursis et à 2.320 euros de dommages et intérêts par le tribunal correctionnel de Marmande (Lot-et-Garonne), pour avoir dégradé un champ de maïs transgénique. Le 27 juillet 2006, des militants de Greenpeace avaient couché des épis de maïs OGM dans un champ au Grèzet-Cavagnan, près de Marmande, pour former une croix visible depuis le ciel. Cette croix avait été immortalisée par le photographe Yann Arthus Bertrand et diffusée sur internet.

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Greenpeace, est poursuivie pour "complicité de dégradation grave de biens commis en réunion", et compte faire appel de de jugement injuste.

Le tribunal de grande instance de Paris avait en effet rendu la veille une ordonnance pour que Greenpeace retire de son site internet une carte des parcelles OGM. En voulant occulter la vérité et travailler dans l'ombre les paysans pro-OGM et le gouvernement s'accusent implicitement.
L'avocat de l'association, Me Alexandre Faro, a pour sa part souligné le "manque d'information et de transparence sur les OGM alors que personne n'en veut. Il faut que les politiques prennent des décisions fortes en matière d'OGM à l'issue du Grenelle de l'environnement", a-t-il estimé.



Publié dans OGM j'en veux pas!

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Les biocarburants posent plus de problèmes qu'ils n'en résouent

Publié le par Gerome

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Nouvel épisode dans l'industrie des biocarburants :

La plupart des espèces végétales cultivées en Europe et aux Etats-Unis pour produire du carburant "vert" risquent en réalité d'accélérer le réchauffement climatique en raison des pratiques agricoles intensives, affirme le prix Nobel de chimie Paul J. Crutzen dans une étude.
Les résultats de cette étude sont particulièrement alarmants pour les biocarburants développés à partir du colza, notamment en Europe, qui pourraient produire jusqu'à 70% de gaz à effet à serre en plus par rapport à du diesel classique.

L'étude de Crutzen invite scientifiques et exploitants agricoles à se tourner vers des espèces végétales adaptées à des méthodes de culture moins intensives pour améliorer leur viabilité environnementale.
Les biocarburants sont produits à partir de végétaux qui absorbent le dioxyde de carbone, responsable du réchauffement climatique. C'est pourquoi ils sont considérés comme une alternative, respectueuse de l'environnement, aux carburants fossiles.
Mais l'étude du Nobel néerlandais montre que les biocarburants rejettent en fait plus de gaz à effet de serre qu'ils n'en absorbent à cause des engrais utilisés dans les méthodes de culture modernes. Ils rejettent notamment de l'oxyde nitreux, qui est 300 fois plus nocif pour le climat que le dioxyde de carbone.

"L'émission d'oxyde nitreux à elle toute seule annule tous les bénéfices", explique à Reuters le co-auteur de l'étude, le professeur Keith Smith.
Ces conclusions publiées dans la revue "Atmospheric Chemistry and Physics Discussions" sont basées sur le constat que les engrais utilisés dans les exploitations agricoles émettent entre trois et cinq fois plus de gaz à effet de serre que ce l'on pensait.

PRATIQUE VAINE ?

Cette étude va probablement alimenter le débat sur les bienfaits réels pour le climat des biocarburants, dont les conséquences sur la déforestation ou l'augmentation des prix agricoles ont récemment été dénoncées.
Le Brésil et les Etats-Unis sont les deux principaux producteurs de bioéthanol, produit à partir de canne à sucre, de betterave à sucre ou de maïs tandis que l'Europe est le principal fournisseur de biodiesel développé à partir d'oléagineux.
Utiliser du biodiesel fabriqué à partir de colza produirait entre 1 et 1,7 fois plus de gaz à effet de serre que du diesel classique, estime l'étude.
Les biocarburants fabriqués à partir de sucre de canne, comme au Brésil, s'en sortent mieux, émettant entre 0,5 et 0,9 fois plus de gaz à effet de serre que l'essence classique.
Pour le maïs, principalement utilisé aux Etats-Unis, ce rapport est compris entre 0,9 et 1,5.

"Tel qu'il est utilisé pour le moment, le bioéthanol à partir de maïs semble être une pratique plutôt vaine", explique Smith.
L'étude ne prend pas en compte les conséquences négatives pour le climat induites par la consommation de carburants fossiles pour fabriquer les biocarburants, ni les conséquences cette fois positives pour l'environnement de l'utilisation de dérivés de biocarburants comme alternative au charbon pour produire de l'électricité.
"Même si quelqu'un estime que nos chiffres sont élevés (...) si vous ajoutez la quantité indiscutable d'oxide nitreux qui est formée, et l'utilisation de carburants fossiles, avec la plupart des biocarburants d'aujourd'hui, vous ne tirez aucun bénéfice", estime Smith.
Toutefois, l'étude ne condamne pas tous les biocarburants et invite les agriculteurs à choisir en priorité les cultures qui demandent peu d'engrais et des méthodes de récolte qui demandent moins d'énergie. Elle suggère notamment d'employer certaines espèces d'arbres comme le peuplier ou le saule.
Reuters

 
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Grenelle de l'environnement : des débuts timides

Publié le par Gerome

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Je dois avouer que ce gouvernement et ceux d'avant ne nous avaient pas habitué à ce genre de mesures. Alors face à l'inquiétude générale, aux pressions des associations et à ce bon vieil instinct de conservation, la france se décide enfin à prendre des décisions écologiques (avec 30 ans de retard). Car ne nous trompons pas, si ce grenelle de l'environnement a été instauré, ce n'est pas par amour pour la Terre, ou pour le respect qui lui est dû en tant que première mère de l'humanité mais parceque l'homme a la trouille de creuver, il a peur de ce qu'il a crée et ce que ses inventions ont généré. Ce n'est pas tout de jouer à l'apprenti sorcier mais il faut en subir les conséquences.
Les dérèglements climatiques sont le fruit de 200 ans d'industrialision effrénée, de déboisements massifs, de "bétonnisation", d'urbanisation, de surpopulation....

Ce grenelle est censé exorstiser notre peur des catastrophes climatiques car les messages qu'envoient la Terre ne peuvent pas êtres plus clairs : les ouragans, les sécheresses, les inondations, les pandémies, la famine, la grippe aviaire sont autant de signaux nous demandant de nous arrêter.
Depuis le tout début, le paganisme (croyances primitives) nous montre la voie à suivre mais les religions monothéistes accompagnées de leur matérialisme et de leurs représentants belliqueux avaient décider de faire taire les sages qui communiaient avec notre planète et qui lui étaient reconnaissants de les avoir nourri et habillé.
Aujourd'hui on remercie sa carte bleue, l'oncle sam et son capitalisme pourri et inhumain.

Ce grenelle de l'environnement vient déjà d'apporter quelques éléments, vu que nous sommes indisciplinés et que nous n'arrivons pas à faire les choses par bonne volonté, il faut qu'on nous les impose, ces lois sont nécessaires pour la Terre et pour le devenir de l'humanité; et il faudrait que chaque pays crée un grenelle de l'environnement en réponse à l'échec du protocole de kyoto. Mais ce n'est pas la france et ses 63 millions d'habitants qui changeront les choses, l'exemple doit-être suivi par les etats-unis qui en tant que superpuissance se doit de montrer l'exemple aux autres nations, mais aussi par la chine, l'inde, le brésil, la russie etc....

Malgré un manque de propositions concrètes quelques lois qui ont déjà été proposées :
- ralentir la vitesse des véhicules de 90 à 80 km/h sur nationale et de 130 à 120 km/h sur autoroute
-rénover les vieux bâtiments car ils représentent des fuites énérgétiques importantes
-
éco-pastille pour les voitures les moins polluantes
-développement de l'agriculture biologique

C'est un début timide car les 3 grands sujets de ce grenelle sont encore tabous : le nucléaire, les OGM et les pesticides.
Tandisque que des pays comme l'Autriche, le Danemark, l'irlande, le portugal, la Norvège refusent de miser sur le nucléaire et que d'autres comme l'Allemagne, l'espagne, l'italie et la suède "se sont engagés vers une sortie du nucléaire, la france fait de la résistance.
Soulignons la mise en place de ce grenelle mais restons vigileant, il ne faut pas que ces "mesurettes" masquent le débat que tout le monde attend.


Publié dans Nature

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