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Des centaines de milliers de poissons morts se sont échoués sur une plage du Texas

Publié le par Gerome

Dimanche dernier des centaines de milliers de poissons morts se sont échoués sur les plages de Galveston, au Texas
 
Peter Davis, responsable sanitaire de "Galveston Island Beach" a déclaré que ces aloses se sont probablement asphyxiés à causes des faibles niveaux d'oxygène dans le golfe du Mexique .

On dénombre pas moins d'une centaines de milliers de poissons dans cette hécatombe.
 
Les autorités sanitaires de la ville se veulent néanmoins rassurant pour les touristes et les amateurs de plages,  les eaux de baignade sont parfaitement saines et aucun risque de contamination ou de pollution sont à craindre .
 
Le Biologiste Steven Mitchell du "Texas Parks and Wildlife" affirme que les conditions météorologiques extrêmes que traverse le Texas actuellement, peuvent avoir contribué a cette hécatombe impressionnante.

Il confirme que plusieurs zones d'eutrophisation ont été repéré dans le golf depuis plusieurs mois. 
 
Des résultats de tests plus approfondis sont attendus cette semaine, mais rien, absolument rien est à craindre pour les jours à venir...bonne baignade...

 

 


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Un magnat espagnol responsable de la destruction de la forêt d’une tribu isolée

Publié le par Gerome

A la suite d’une récente opération de fonctionnaires paraguayens, l’un des hommes les plus riches d’Espagne a été impliqué dans la destruction illégale au bulldozer d’une forêt sud-américaine qui abrite les derniers Indiens isolés en dehors de l’Amazonie.

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Jacinto Rey González est le président de la compagnie d’élevage Carlos Casado SA, filiale du Grupo San José, un géant espagnol de la construction. Rey González est également président et actionnaire du Grupo San José.

La semaine dernière, Carlos Casado SA a été pris en flagrant délit, par les gardes forestiers paraguayens, de déforestation au bulldozer, de construction illégale de bâtiments et de réservoirs et d’installation d’une clôture de fil de fer encerclant une vaste parcelle de forêt que la compagnie possède dans le Chaco paraguayen.

Ces opérations, préparant la déforestation massive de la région, sont illégales car l’entreprise n’a pas obtenu les autorisations environnementales requises par la loi. Ces autorisations auraient probablement été refusées, car cette forêt est connue pour être habitée par des membres isolés de la tribu ayoreo.

 

La découverte des préparatifs de la déforestation à grande échelle de cette zone très sensible a scandalisé les experts locaux. ‘Nous assistons à la mise en marche d’un processus ethnocidaire. Ce crime est une tragédie humaine, une source d’embarras pour le Paraguay aux yeux du monde – et il ne cessera que si les responsables sont arrêtés et punis’, ont déclaré Gladys Casaccia et Jorge Vera du GAT , une organisation paraguayenne qui travaille depuis 1993 avec les membres contactés de la tribu ayoreo pour protéger leur territoire.

Les indices trahissant la volonté de mainmise des éleveurs sur ce secteur ont été de plus en plus précis ces derniers mois. En juin, Survival International révélait qu’ils avaient tenté de tromper les Ayoreo sur la construction d’une nouvelle route qui aurait coupé leur territoire en deux. La route aurait longé la limite nord de la propriété de Carlos Casado.

 

Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré aujourd’hui : ‘Il est révoltant de découvrir que l’une des plus grandes compagnies espagnoles soit impliquée dans une affaire aussi scandaleuse. Peut-être pensait-elle que personne ne remarquerait ce qui se passe dans cette zone reculée d’Amérique du Sud. Mais si elle s’obstine, elle sera directement responsable de la destruction du territoire des Ayoreo et de leur disparition – en violation flagrante de la législation internationale et de la Constitution paraguayenne’.

Notes aux rédactions:

- La plupart des membres de la tribu ayoreo ont été contactés, toutefois certains d’entre eux vivent encore dans l’isolement dans les forêts occidentales du Paraguay. Ils sont les derniers Indiens isolés en dehors de l’Amazonie. La déforestation rampante, la plupart du temps illégale, qui sévit dans la région les oblige à fuir constamment devant leurs envahisseurs.

- Grupo San José a contribué à la récente extension du Musée du Prado à Madrid, à la construction d’une partie de la liaison ferroviaire à grande vitesse Madrid-Valence et à de nombreux autres projets.

 

 


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Les lions sud-africains menacés par un trafic d'os

Publié le par Gerome

Les lions sont victimes de braconnage. Le trafic vise à alimenter les marchés asiatiques en os...


Les lions sud-africains étaient déjà appréciés des chasseurs pour les trophées. Ils sont maintenant recherchés pour leurs os, expédiés en grandes quantités vers l'Asie où ils sont utilisés par la médecine traditionnelle, ce qui fait craindre une flambée du braconnage. La chasse au lion est légale en Afrique du Sud, où quelque 500 individus sont abattus tous les ans. La quasi totalité d'entre eux viennent d'élevages commerciaux qui fournissent aussi en fauves les zoos du monde entier.

Philtres d’amour et «vin de tigre»

Les chasseurs payaient jusqu'à présent uniquement pour les trophées --plus de 20.000 dollars pour tuer un lion mâle--, les animaux étant naturalisés pour finir dans leur salle à manger. La carcasse était ensuite jetée aux chiens, jusqu'à ce que l'Asie s'intéresse aux os. Ceux-ci sont très officiellement exportés en quantités croissantes depuis 2008, vers le Vietnam et le Laos en particulier. Les os, broyés, servent de substitution pour faire des philtres d'amour ou du «vin de tigre», maintenant que les tigres asiatiques ont quasiment disparu. Et les prix montent, une carcasse valant désormais 10.000 dollars.

«Soudainement, et très récemment, un grand nombre de Laotiens se sont découverts un grand intérêt pour la chasse au trophée», ironise Pieter Kat, administrateur de l'ONG LionAid. «Et ce n'était jamais arrivé dans toute l'histoire du Laos!», ajoute-t-il, notant que ces nouveaux clients préfèrent abattre des femelles, dont la chasse est bien moins chère (4.000 dollars environ). La plupart des chasseurs jurent qu'ils ne s'intéressent qu'aux trophées, ce qui permet aux opérateurs de safaris et aux éleveurs de lions d'écouler les os, en toute légalité. «Ce commerce est surveillé très, très étroitement par des fonctionnaires de la province. (...) Ils ne laissent pas partir les os tant qu'ils ne sont pas sûrs qu'ils viennent d'un lion chassé légalement ou que le lion est mort de mort naturelle», insiste Pieter Potgieter, président de l'association sud-africaine des éleveurs de prédateurs.

Une pétition en ligne

Mais «les lions sont maintenant spécialement élevés en captivité afin d'être prélevés pour leurs os», pointe Paul Hart, qui gère un refuge dans la région du Cap. Des défenseurs des animaux estiment que quelques lions sont abattus en douce. L'arrestation à l'aéroport de Johannesburg de trafiquants tentant d'exporter illégalement des os tendrait à leur donner raison. D'autant que de nombreux éleveurs restent bien vagues quand on leur demande combien ils ont de fauves. Il y aurait 5.000 lions en captivité en Afrique du Sud. Et les 3.000 lions vivant encore en liberté dans les parcs et réserves du pays sont potentiellement menacés. D'autant que les os de lions sauvages seraient plus recherchés en Asie.

«Ce n'est qu'une question de temps avant que les braconniers s'intéressent à ce marché», prévoit Chris Mercer, qui dirige une campagne contre la chasse aux lions. «Pourquoi acheter cher une carcasse auprès d'un éleveur si on peut la braconner et l'avoir pour presque rien?» Et de faire la comparaison avec les rhinocéros, abattus par centaines pour leurs cornes qui sont expédiées vers les mêmes marchés asiatiques. Le représentant des éleveurs Pieter Potgieter n'en croit rien: «Si les os de lions sont disponibles légalement sur le marché, pourquoi prendre le risque de braconner, sans parler des coûts associés?» «Les élevages sud-africains peuvent répondre à la demande, et nous pouvons contribuer au sauvetage non seulement des tigres asiatiques mais aussi des lions sud-africains», souligne-t-il.

Alors que le gouvernement sud-africain brille par son silence, les avis sont partagés: faut-il alimenter un marché légal et régulé avec des carcasses de lions élevés dans des fermes, ou interdire le commerce des os, au risque d'encourager le braconnage? Une pétition en ligne demandant au président Jacob Zuma de mettre fin à l'exportation des os des lions de son pays a recueilli près de 700.000 signatures dans le monde

 

 


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Un quart des Terriens vit dans des régions surexploitant l'eau souterraine

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Près du quart de la population humaine vit dans des régions où les réserves d'eau souterraines sont surexploitées, selon une étude publiée mercredi dans la revue Nature. "Les pays qui surexploitent l'eau souterraine de façon la plus significative sont les Etats-Unis, l'Inde, la Chine, le Pakistan, l'Iran, l'Arabie saoudite et le Mexique, et les populations les plus nombreuses qui en subissent les conséquences sont en Inde et en Chine", a expliqué à l'AFP l'hydrologiste canadien Tom Gleeson, l'un des auteurs de l'étude.

 

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Quelque 1,7 milliard de personnes, soit "le quart de la population mondiale, vit dans ces régions où l'eau souterraine est surexploitée", a-t-il ajouté. Pour tenter de mieux quantifier le phénomène, l'étude propose un nouvel outil baptisé l'"empreinte eau souterraine", c'est-à-dire la surface d'une région dépendant de l'extraction de l'eau souterraine. Les chercheurs la comparent ensuite avec la superficie des réserves d'eau souterraine alimentant la région. Les chercheurs ont calculé que l'empreinte mondiale (c'est-à-dire l'utilisation d'eau souterraine dans le monde) est 3,5 fois supérieure à la surface des nappes souterraines. 

La surexploitation d'eau souterraine ne concerne cependant que 20% des nappes mondiales, ont-ils estimé. Par exemple, pour le bassin sud-caspien dans le nord de l'Iran, l'empreinte est 98 fois supérieure à la superficie des réserves d'eau souterraine. Celle du bassin du Gange supérieur, en Inde et au Pakistan, est 54 fois supérieure; celle des Grandes plaines, aux Etats-Unis, neuf fois supérieure, selon l'étude. 

"Les hommes surexploitent l'eau dans des bassins cruciaux pour l'agriculture, en particulier en Amérique du nord et en Asie", a relevé M. Gleeson. Selon l'ONU, l'extraction des nappes souterraines a triplé dans les cinquante dernières années et fournit près de la moitié de l'eau bue dans le monde. Les auteurs de l'étude souhaitent contribuer à la diffusion de ce nouvel outil qui compléterait des mesures existantes comme l'empreinte carbone (calcul des émissions CO2 d'une activité ou d'un territoire) ou l'empreinte écologique (calcul de la surface de terre et d'eau utilisée par un individu, une activité ou une population).

 

 


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Bientôt des palmiers en Antarctique?

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Le monde à l'envers: des palmiers pourraient pousser en Antarctique, assurent des scientifiques dans une étude parue mercredi dans la revue Nature. Pendant l'Eocène, il y a plus de 50 millions d'années, le climat tropical qui régnait sur les pôles a permis à ces arbres d'y pousser, assurent les scientifiques. Avec le réchauffement climatique, les palmiers pourraient bien y refaire leur apparition.

 

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«La période Eocène peut donner un aperçu de la manière dont le climat et la biosphère réagissent à des niveaux élevés de dioxyde de carbone, comme ceux que l'on anticipe dans un futur proche à cause des émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine», écrivent les chercheurs. Avec plus de concentration record de CO2 dans l'atmosphère et des températures élevées été comme hiver, l'Eocène est une époque clé pour comprendre ce qui attend la planète dans les prochaines années. «En termes d'atmosphère, nous retournons très rapidement vers la situation de l'Eocène», alertent les chercheurs.

 

 

 

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