Quinze nouvelles espèces d'oiseaux ont été identifiées en Amazonie au Brésil, la plus grande découverte de l'ornithologie brésilienne des 140 dernières années, a indiqué jeudi Luis Fabio Silveira, ornithologue du Musée de Zoologie de l'Université de São Paulo.
"Trois ou quatre espèces d'oiseaux sont décrites par an dans le monde. La surprise est d'en avoir trouvé 15 et cela prouve la richesse de la biodiversité en Amazonie et la nécessité de la préserver", a déclaré le scientifique.
Certains de ces oiseaux vivent à l'Est de l'Amazonie (États du Para et du Mato Grosso), "dans des habitats très restreints et sont déjà menacés de disparition en raison des déboisements", selon lui.
Les oiseaux, un de l'ordre des Piciformes - qui incluent les toucans et piverts - et tous les autres de l'ordre des Passériformes (oiseaux chanteurs) ont été partiellement décrits dans l'édition de mai de la revue "Pesquisa Fapesp" de l'Université de São Paulo.
Les chercheurs ont repéré les oiseaux sur le terrain grâce à leur chant jamais entendu auparavant. Ces oiseaux seront formellement décrits, avec tous les détails, dans des articles scientifiques qui seront publiés en juillet dans un volume spécial de "Handbook of the birds of the world", de l'Espagnole Lynx Edicions, considérée comme la "Bible" des ornithologues du monde entier.
Les auteurs des études, dont M. Silveira est l'un des coordinateurs, appartiennent à trois centres de recherches brésiliens de São Paulo (USP), Manaus (Institut National de recherches d'Amazonie-INPA) et Belem (Musée Emilio Goeldi du Para-MPEG), et au Musée de sciences naturelles de l'Université de Louisiane (LSUMNS) aux États-unis.
Il s'agit de la plus grande découverte depuis 1871 quand avait été publié le livre "Zur Ornithologie Brasiliens". Dans cette oeuvre écrite par l'Autrichien August von Pelzeln (1825-1891) figuraient 40 espèces collectées en Amazonie brésilienne par le naturaliste Johann Natterer (1787-1843), également Autrichien.
"Selon la FAO, l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, la moitié de nos aliments terminent à la poubelle avant même de passer par notre assiette".Que ce soit chez les producteurs, au sein des réseaux de distribution ou directement chez le consommateur, les déchets de nourriture représentent des enjeux environnementaux, économiques et de solidarité majeurs. Un documentaire accablant, qui montre cependant que dans le monde entier, un certain nombre de personnes cherchent – et trouvent – des solutions innovantes à ces problèmes.
Selon une nouvelle étude, les températures pourraient moins grimper dans les prochaines années que redouté...
Les études sur le climat soufflent le chaud et le froid sur la planète. Selon une équipe internationale de chercheurs, les températures pourraient moins augmenter que ne le prévoyait le dernier rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (Giec). Du moins à court-terme : alors que le Giec tablait sur une hausse de 1 à 3°C dans les prochaines décennies, l'article publié dans Nature Geoscience limitent le réchauffement à une fourchette de 0,9 à 2°C.
«Les modèles qui tablent sur les températures les plus élevées à moyen terme semblent incohérents avec les données de la dernière décennie», explique Alexander Otto, de l'université d'Oxford, à la BBC. Selon son équipe, le réchauffement devrait être inférieur de 20% à ce qu'avait prévu le Giec. Mais attention, cela ne vaut que pour les prochaines années: à long-terme, les prévisions du panel de référence restent valables. Les chercheurs justifient cet écart par le fait que la chaleur émise lors depuis la fin des années 1990 a été absorbée par les océans. Une estimation jugée hasardeuse par d'autres climatologues, qui rappellent que la capacité de stockage du CO2 par les eaux du globe ne sont pas illimitées. Quoi qu'il en soit, une chose met tout le monde d'accord: les températures terrestres vont augmenter, à court-terme et à long-terme.
NUTELLA - Nutella explique. Nutella rassure. Mais Nutella ne dit pas tout. Dans une vidéo, publiée à la fin du mois d'avril, titrée "Dans un pot de Nutella qu'est-ce qu'il y a?", le groupe Ferrero espère sans doute mettre fin à la polémique qui entoure le produit depuis la menace à l'automne dernier en France d'une taxe de 300% sur la célèbre pâte à tartiner.
Mais dans cette belle opération de communication qu'est-ce qu'il y a, ou plutôt, qu'est-ce qu'il n'y pas? Le HuffPost a regardé de plus près ce clip publicitaire.
Première constatation, ce clip est réussi. L'animation en papercraft qui met en scène des formes en carton est très à la mode dans la pub et auprès des industriels, comme par exemple IBM. Elle s'inscrit dans la même campagne que celle qui avait lancé le site Nutella Parlons en, la page Facebook et le compte Twitter lancés à la fin de l'année 2012. "Nous voulons instaurer un dialogue soutenu avec l'ensemble des consommateurs de Nutella" assure Christophe Bourdin, le porte-parole du groupe Ferrero contacté par Le HuffPost.
Une voix de femme, une mélodie immédiatement reconnaissable, juste ce qu'il faut de bruitages. Côté habillage sonore, le clip est également très soigné. Pour présenter chacun des ingrédients, Nutella a choisi de les faire passer sur l'étiquette d'un pot qui se déroule, une façon de montrer au consommateur que le contenu de cette publicité n'est en rien différent de celui inscrit sur l'étiquette.
Et pourtant, entre l'étiquette et la vidéo, beaucoup de choses diffèrent. En particulier la tête d'affiche. Si l'on en croit la vidéo, c'est la noisette et le cacao qui tiennent le haut du pavé, mais pour l'étiquette c'est le sucre et l'huile végétale, les produits stars.
Voici la liste des ingrédients telle qu'elle figure sur un pot de Nutella : Sucre, huile végétale, noisettes 13%, cacao maigre 7,4%, lait écrémé en poudre 6,6%, lactoserum en poudre, émulsifiants : lécithines [soja], vanilline. Comme l'impose la loi, les ingrédients apparaissent en fonction des quantités présentes dans le produit. En résumé donc, dans le Nutella, le principal ingrédient est le sucre.
Dans la publicité, les ingrédients sont classés en deux catégories et apparaissent dans cet ordre : on voit d'abord ceux présents "pour le goût" (noisettes, cacao, sucre, poudre de lait, petit lait et vanilline), ceux ensuite "pour l'onctuosité" (huile de palme et lécithine). Dans le premier rôle donc, les noisettes piquent la vedette au sucre, une différence de taille pour la perception du produit. Christophe Bordin, le porte-parole du groupe contacté par Le HuffPost, assume parfaitement cet ordre d'apparition: "Le consommateur achète le Nutella pour son goût, il était donc normal de commencer cette vidéo par les ingrédients les plus représentatifs de ce goût, les noisettes et le cacao."
Mais que dit Nutella sur les ingrédients de sa recette? Principalement leur provenance et quelques secrets de fabrication pour le folklore. Les noisettes viennent de Turquie et d'Italie, comme la majorité de la production mondiale et sont "torréfiées et broyées au dernier moment pour préserver le maximum d'arôme de fraîcheur".
Du cacao, on sait qu'il est "cultivé en Afrique" (un précision assez peu ... précise) et que les fèves "sont récoltées après la saison des pluies d'été pour les rendre plus savoureuses", une précision également peu utile puisque c'est à ce moment-là que les fèves doivent être récoltées. Pour le sucre, le lait et le petit lait en poudre, seule la provenance française et belge est explicitée. La vanilline, de l'arôme de vanille de synthèse, n'apparaît lui tout simplement pas dans la vidéo, il est tout juste mentionné.
Cet ordre d'apparition gêne beaucoup Jacques Fricker, nutritionniste: "Le lait arrive en 3e position, quand on sait que la quantité de calcium dans une tartine de Nutella est infime, c'est vraiment choquant. Si l'on en croit le tableau de valeurs nutritionnelles, il faudrait manger un pot de Nutella entier pour avoir autant de calcium que dans un bol de lait. Le Nutella n'est pas un produit riche en calcium, c'est principalement un mélange de sucre et d'huile". L'huile de palme justement a droit a plus de temps que les autres ingrédients.
Et pour cause, la sulfureuse huile de palme concentre les inquiétudes des consommateurs. Des inquiétudes qui sont de deux ordres: nutritionnelles d'abord, écologiques ensuite. La question nutritionnelle est assez vite mise de côté par Ferrero. Une courte phrase accompagnée d'un soleil est censée mettre fin à tout questionnement. "Dans le cadre d'une alimentation équilibrée, l'huile de palme n'est pas dangereuse pour la santé".
Une phrase qui agace le nutritionniste Mbolatiana Rokotovao: "Ils jouent avec les mots, l'expression "alimentation équilibrée" ne veut rien dire et tout dire à la fois, c'est très pratique pour les industriels d'employer cette expression. Si le consommateur prend du Nutella une fois par mois en journée et qu'il mange varié par ailleurs, oui, ce sera une alimentation équilibrée. L'huile de palme est dangereuse si vous en mangez tous les jours. De temps en temps, elle ne représente en effet aucun danger".
D'un point de vue écologique ensuite, Ferrero avait annoncé quelques mois plus tôt qu'il utilisait désormais uniquement une huile de palme "100% certifiée" durable par la RSPO, organisme de régulation des producteurs de cette matière première. Ferrero affirmait viser une certification RSPO sur "l'ensemble de ses approvisionnements en huile de palme au niveau mondial" à partir de 2014.
La plate-forme pour une huile de palme durable (RPSO, ou Roundtable for a sustainable Palm Oil) est une association internationale regroupant depuis 2003 des producteurs et distributeurs d'huile de palme, des scientifiques et des organisations de protection de l'environnement qui veille au respect de l'environnement et des communautés affectées par les plantations. De nombreux groupes agroalimentaires ont fait appel à cette plate-forme comme le géant anglosaxon Unilever.
Mais la RSPO est aussi vivement décriée par certaines associations écologistes,Greenpeace en tête. Accusée de faire du greenwashing pour le compte de grands groupes, la RSPO est aussi accusée d'un certain laxisme concernant le respect des engagements auxquels le producteur doit se plier pour recevoir la certification. "La RSPO est en train de réfléchir à être plus exigeante, toute l'huile de palme contenue dans le Nutella est durable", explique Christophe Bordin.
"Finalement, si Nutella est aussi bon, c'est parce qu'il est bien fait", conclut la vidéo. Dommage, aucune des étapes de fabrication ne nous a été donnée au cours de la vidéo. "On ne voulait pas livrer tous les secrets de fabrication", rétorque Christophe Bordin, le porte-parole du groupe Ferrero en France. Pas sûr que les consommateurs s'y retrouvent vraiment. L'Autorité Professionnelle de Régulation de la Publicité (ARPP), contactée par Le HuffPost ne voit rien à reprocher à ce clip vidéo. "Le consommateur n'est pas dans le même état lorsqu'il lit une étiquette et lorsqu'il regarde une publicité", selon Catherine Grelier Lenain, la directrice déontologie de l'ARPP. Reste à savoir si le consommateur reste aussi vigilant devant que l'autre.
Un étudiant a eu l'ingénieuse idée d'imaginer un robot botanique capable de perpétuer la vie sur notre planète. Dassault Systèmes s'est déjà penchée sur cette invention. Alors pourquoi pas vous ?
Matthias Schmitt sait de quoi il parle : Étudiant à l'école de Design Industriel de Sèvres, il a suscité l'intérêt et la curiosité des scientifiques sur la question fondamentale de la vie, lors de l'annonce de son projet technologique... Il s'agirait en fait d'une machine-cyborg permettant de léguer aux plantes un cerveau et des jambes !
Ce projet nommé Gå.ia pourrait prendre des proportions énormes pour la préservation de notre planète. En programmant l'appareil aux végétaux, la traduction des besoins de ces derniers se fait simultanément. Mi-plantes, mi-robots, ceux de petite taille, comme le Ficus, pourraient déjà se déplacer comme bon leur semble, s'orienter vers le soleil si nécessaire et assurer leur appétit en eau.
Ce robot botanique est équipé de capteurs hydrométriques, de chaleur, de lumière, de son, de CO² et d'un GPS.
Plus la plante est rassasiée, mieux c'est, du moins pour notre environnement. Car si la plante respire du CO², elle rejette en retour de l'Oxygène, indispensable à notre survie. Voilà pourquoi il faut se méfier de la déforestation... Mais là n'est pas la question principale. Les plantes ont besoin des abeilles pour se développer. Ces insectes sont les maillons forts de la pollinisation : le pollen qu'ils transportent se propage et permettent la poussées de nouvelles fleurs. Si ce processus n'est pas complet, il sera impossible d'arriver à cette finalité.
Selon l'initiateur de ce projet, cette idée novatrice pourrait plaire aux particuliers et aux municipalités dans des endroits en intérieur.
Dans la vidéo ci-dessous, nous apercevons très distinctement la polyvalence et la mobilité des plantes. Ces cyborg parcourent la ville avec pour missions l'alimentation, la protection, la filtration et l'amélioration de notre environnement.
Le projet de Matthias sera présenté au prochain Innorobo sous la tutelle de Jean-Claude Heudin(directeur de projet) et Dominique Sciamma (directeur de la Strate College). Leurs robots botaniques verront le jour d'ici 2020, on le souhaite fortement pour cette équipe de projet, car ils traitent du problème urgent de l'environnement.
Créer une société végétale au sein de la société humaine serait bientôt accessible à tous, en n'ayant pour risques que de se faire suivre par une plante dotée d'un mécanisme artificiel... Qu'en dites-vous de cela ? Êtes-vous prêts à équiper vos végétaux de super tenues de combat, et à les sortir, comme nos toutous, quand ils en ont besoin ?