Des moines bouddhistes achètent et relâchent des centaines de homards

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Des moines bouddhistes achètent et relâchent des centaines de homards

 

 

Des moines de l’institution bouddhistes du Grand Eveil installés sur l’Ile du Prince Edouard (Canada) ont passé plusieurs journées à acheter aux pêcheurs locaux leurs cargaisons de homards avant de relâcher les animaux dans l’océan Atlantique, samedi dernier. Des centaines de crustacés (270 kilos précisément) ont ainsi recouvré la liberté.

 

La démarche des religieux vise à cultiver « la compassion à l’égard de tous les êtres vivants », qu’ils soient des animaux ou des humains, ont-ils expliqué aux médias locaux.

Les homards ont ainsi été bénis et leur remise à l’eau a été accompagnée de prières et de chants. Des pêcheurs ont indiqué aux moines où relâcher les animaux en minimisant le risque qu’ils soient à nouveau attrapés, rapporte le site de CBC.

 

Un restaurant tenu par un Bouddhiste vandalisé

 

« Nous espérons que cet acte de compassion et de bonté n’a pas provoqué de débats émotionnels superflus et qu’il permettra humblement de motiver de bonnes pensées et de bonnes actions », a déclaré Geoffrey Yang, un porte-parole du monastère du Grand Eveil, cité par  CTVNews.

Les vœux du moine n’ont pourtant pas été exaucés. Quelques heures après la cérémonie de libération des homards, un restaurant tenu par un bouddhiste a été vandalisé.

 

 

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La couche d'ozone va mieux !

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La couche d'ozone va mieux !

 

 

Bonne nouvelle ! Une étude américaine, publiée jeudi 30 juin dans la revue américaine Sciences, révèle que le trou de la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique se résorbe. Selon les scientifiques, il a diminué en seize ans de plus de 4 millions de km2, soit environ la moitié de la superficie des Etats-Unis.

 

Quelles sont les causes de l’apparition d’un trou dans la couche d’ozone ?

 

La diminution de l’épaisseur de la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique, plus connu sous l’appellation de «trou de la couche d’ozone», a été causée par l’émission de chlorofluorocarbures (CFC). Derrière ce terme barbare se cachent des gaz artificiels, inventés par l’ingénieur américain Thomas Midgley en 1928, et qui ont trouvé dans les années 60 beaucoup d’applications : systèmes de climatisation, réfrigérateurs, extincteurs ou encore aérosols. Problème : «Ils ont été développés sans qu’on ait réfléchi à leur cycle complet, explique Slimane Bekki, directeur de recherche au CNRS. Les CFC sont émis à la surface mais ils ne sont pas éliminés dans la basse atmosphère. Ils sont transportés par les vents dans les hautes altitudes où ils se dissocient et relâchent du chlore et du brome qui détruisent la couche d’ozone.» 

 

Quels ont été les moyens mis en œuvre pour rétablir la couche d’ozone ? 

 

Ce n’est qu’en 1985 que les scientifiques découvrent l’existence au-dessus de l’Antarctique de ce trou dans la couche d’ozone. Le lien de cause à effet avec les CFC est très vite établi par les chercheurs. En 1987, le protocole de Montréal, signé par la Communauté économique européenne (CEE) et 24 autres pays, acte l’élimination progressive de l’utilisation et de la production des substances qui appauvrissent la couche d’ozone, CFC en tête. Ratifié entre-temps par l’ensemble des pays du monde, ce traité est un succès. «Les composés CFC ne sont plus émis depuis 1997 dans les pays développés et depuis 2010 dans les pays en développement», note Sophie Godin-Beekmann, directrice de recherche au CNRS. Seule ombre au tableau, «les CFC ont de très longues durées de vie, entre cinquante et cent ans, leur concentration diminue donc doucement dans l’atmosphère, révèle Slimane Bekki, il faudra attendre la fin du siècle pour retrouver des niveaux de chlore et de brome qui correspondent aux années 50.»  

 

En quoi la couche d’ozone nous protège-t-elle ? 

 

La couche d’ozone filtre les rayons ultraviolets du soleil nocifs pour les êtres vivants et les végétaux. Un pare-soleil primordial : «D’ici à 2030, le protocole de Montréal aura évité deux millions de cancers de la peau par an, des dégâts oculaires et immunitaires sur les humains, et aura aussi protégé la faune et l’agriculture», estime le Programme des Nations unies pour l’environnement. Selon les prévisions, une résorbation complète de la couche d’ozone est prévue avant 2050. 

 

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Greenpeace dénonce les pratiques d’E.Leclerc avec son jus multi-pesticides

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Greenpeace dénonce les pratiques d’E.Leclerc avec son jus multi-pesticides

Greenpeace souhaite dénoncer l'immobilisme de la chaîne de supermarché E. Leclerc face aux pesticides présents dans ses fruits et légumes en lancant une campagne avec des “jus multi-pesticides” à base de produits de la grande enseigne.

 

Greenpeace avait lancé sa course au zéro pesticide mettant en concurrence les plus grandes enseignes de supermarchés comme Auchan, Carrefour, Casino, U et E.Leclerc. L’ONG positionne les enseignes en fonction des moyens qu’elles mettent en oeuvre pour réduire leur recours aux pesticides dans la culture de leurs fruits et légumes. Et cela commence par éliminer en priorité les plus dangereux (néonicotinoïdes, cyperméthrine, deltaméthrine, chlorpyrifos, etc.). Face à l’immobilisme de E.Leclerc, Greenpeace a lancé sa campagne “jus multi-pesticides”.

 

L’effet cocktail des pesticides

 

Selon Greenpeace, Auchan, Casino, Intermarché se contentent du minimum dans la réduction de l’utilisation des pesticides et le soutien aux agriculteurs tandis que Carrefour fait preuve de bonne volonté. Mais du côté d’E.Leclerc, c’est l’opacité la plus totale. Greenpeace dénonce l’absence de soutien à ses producteurs pour éliminer les pesticides de leurs productions et la course au prix bas qui pousse l’enseigne à la rentabilité au détriment de la santé et de la préservation de l’environnement. Selon elle, deux tiers de ces denrées sont traitées aux pesticides.

 

Selon LeFigaro.fr,  les analyses commandées par Greenpeace révèlent quatre substances toxiques différentes sur les abricots d'origine France et cinq dans les fraises. Bien que les concentrations respectent les seuils maximum autorisée par la législation, Greenpeace met en garde contre l’effet cocktail des pesticides qui accroît l’effet toxique de chaque molécule chimique (étude de l’INRA sur “Les effets cocktails des substances toxiques démontrés in vitro” en 2013).

 

Un cocktail explosif

“C’est un jus réalisé à partir de fruits et légumes achetés chez E.Leclerc. Ils ont été sélectionnés avec soin parmi des produits issus de l'agriculture conventionnelle car ce sont ceux qui contiennent le plus de pesticides.”

 

Avec ce jus fait à partir de fruits et légumes de l’enseigne contenant des résidus phytosanitaires, Greenpeace veut informer les clients et révéler “la face cachée d’E.Leclerc”. L’ONG lançait donc son opération de communication auprès des journalistes en leur livrant des “jus multi-pesticides”. Une idée pertinente et qui prêtait à sourire si la bouteille n’avait pas explosé dans plusieurs rédactions. 

Les pesticides en cause ? Non, le cocktail non pasteurisé a fermenté tout le week-end, le gaz produit a donc fait exploser la bouteille.

Source : allodocteurs

 

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Dubaï crée la plus grande centrale solaire au monde pour fournir en électricité 75 % du pays dès 2050

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Dubaï crée la plus grande centrale solaire au monde pour fournir en électricité 75 % du pays dès 2050

 

 

Dubaï, première ville des Émirats arabes unis, est reconnue pour se lancer des défis toujours plus grands. Son nouveau projet est de construire une centrale solaire géante à concentration de 1 000 mégawatts pour 2030. Ce système concentre le rayonnement solaire et produit de l’électricité même une fois la nuit tombée.

 

Présentée comme la plus grande centrale solaire au monde par Saïd Mohamed Al-Tayer, le PDG de l’Autorité de l’eau et de l’électricité de Dubaï, la première partie de ce projet devrait s’achever en 2021 permettant ainsi de produire une concentration de 200 mégawatts. Puis atteindre d’ici 2030 une concentration de 1 000 mégawatts.

 

En 2013, Dubaï avait déjà inauguré un parc solaire de 13 mégawatts qui devrait également être développé pour atteindre un concentration de 200 mégawatts d’ici 2017. Actuellement d’une capacité de 100 mégawatts, cette centrale d’une valeur astronomique de 600 millions de dollars, soit 535,7 millions d’euros, peut alimenter 20 000 foyers en électricité. Ce parc solaire est composé de longues rangées de capteurs à miroir parabolique et couvre une superficie équivalente à 285 stades de football !

L’avantage des centrales solaires à concentration c’est qu’elles permettent de stocker l’énergie même après le coucher du soleil. Le futur parc solaire de Dubaï sera doté d’une tour avec un champ de capteurs solaires, nommés héliostats, qui dirigeront les rayons du soleil au sommet du système. Ainsi grâce à un cycle thermodynamique, l’énergie solaire est transformée en chaleur puis en électricité.

 

À partir de l’intégralité de ses projets, Dubaï souhaite produire 5 000 mégawatts en 2030 et compte développer au maximum l’énergie solaire dans les années suivantes. Le pétrole devenant beaucoup plus rare, la ville désire lancer d’autres projets similaires actuellement en cours de développement. Saïd Mohamed Al-Tayer espère produire 75 % de son énergie grâce aux ressources renouvelables en 2050.

 

À la rédaction, on encourage ce projet pharaonique qui représente véritablement l’avenir. En effet, face à la pénurie des énergies fossiles et leur impact néfaste sur notre environnement, les énergies renouvelables ne peuvent être que bien accueillies ! La folie des grandeurs de Dubaï fait de l’ombre à Noor, cette centrale solaire marocaine qui était destinée à devenir la plus grande au monde avant l’arrivée de ce projet.

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La pollution de l'air fait près de 50 000 morts par an en France

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La pollution de l'air fait près de 50 000 morts par an en France

 

 

Les effets dramatiques de la pollution sur la santé se confirment une fois de plus. La pollution de l'air due aux particules fines est responsable de 48 000 décès chaque année en France, dont plus de 34 000 seraient évitables, selon une étude rendue publique ce mardi.

 

Le poids sanitaire («fardeau») de cette pollution liée aux activités humaines (transports, industrie, chauffage avec des énergies fossiles comme le fuel, agriculture...) correspond à 9% de la mortalité en France continentale, selon l'étude d'impact de Santé Publique France, qui regroupe depuis début mai l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes), l'Institut de veille sanitaire (InVS) et l'Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus). 

 

«Le fardeau de la pollution de l'air se situe au troisième rang derrière celui du tabac (78 000 morts) et de l'alcool (49 000 morts)», souligne le Pr François Bourdillon, directeur général de cet organisme public. L'étude française confirme notamment l'étude européenne Cafe (Clean air for Europe, soit Air pur en Europe, en français) de 2000 qui estimait à plus de 40 000 le nombre de décès liés à la pollution en France.

 

Selon Santé publique France, une personne de 30 ans perd jusqu'à plus deux ans d'espérance de vie. Cette perte est, en moyenne, plus élevée dans les grandes villes (15 mois et plus), mais elle n'épargne pas les zones rurales (9 mois). Au niveau géographique, la carte des concentrations de particules fines montre par exemple qu'elles sont plus élevées dans de grandes zones urbaines : région parisienne, Nord-Est de la France et l'axe Lyon-Marseille.

 

L'amélioration de la qualité de l'air permettrait des bénéfices importants, selon les scénarios envisagés dans ce travail. Plus de 34 000 décès seraient évitables chaque année si les communes atteignaient le niveau de particules fines des 5% des communes équivalentes (taille de population) les moins polluées, selon l'un de ces scénarios. «Les personnes de 30 ans gagneraient en moyenne 9 mois d'espérance de vie», précise Mathilde Pascal, épidémiologiste de Santé Publique France. Ce gain dépasserait un an dans les zones les plus polluées (19,6 millions d'habitants).

 

L'exposition chronique plus dangereuse que les pics de pollution

 

Par ailleurs, à long terme, les pics de pollution pèsent moins sur la santé que l'exposition chronique aux particules fines. Dans les 17 villes du programme de surveillance «Air et santé», de 2007 à 2010, entre 85 % (Nancy) et 100 % (Montpellier et Nice) des décès (hors accidents) et des hospitalisations pour causes cardiaques attribuables aux effets à court terme des PM10 (les particules d'une taille inférieure à 10 micromètres) sont associés à des niveaux journaliers inférieurs au seuil d'alerte des pics de pollution. Enfin, outre les maladies cardiovasculaires (infarctus...), l'exposition aux particules fines contribue aux maladies respiratoires ou neurologiques et au développement de cancers.

 

 

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