Les médicaments dans la viande, un autre scandale alimentaire à venir ?

Publié le par Gerome

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Fabrice Nicolino, journaliste, jette un sacré pavé dans la mare dans Le Monde de ce lundi. Pour lui, un autre scandale alimentaire s’annonce : celui des médicaments présents dans la viande. Un constat que fait aussi l’Union vétérinaire belge qui tire la sonnette d’alarme.

 

 

Samedi, le ministre français de l’Agriculture Stéphane Le Foll annonçait que trois carcasses de viande de cheval contenant des produits potentiellement nocifs pour la santé humaine avaient été consommées en France. Ces carcasses avaient été détectés positives au phénylbutazone, un anesthésiant anti-inflammatoire pour les chevaux de course, en Grande-Bretagne et exportées vers la France. Trois ont été bloquées mais trois autres n’ont pas été retrouvées et ont donc été consommées.

 

Le ministre a cependant relativisé : les doses retrouvées ne sont pas dangereuses.

 

Oui, mais… Selon le journaliste d’enquête Fabrice Nicolino, qui s’exprime dans Le Monde, tout n’est pas si simple. Et cette histoire n’est que la partie émergée de l’iceberg. Il cite ainsi deux études : l’une datant de 2011, qui montrait la présence dans le lait d’anti-inflammatoires, d’antibiotiques, de bêta bloquants; l’autre datant de 2012 qui avait trouvé la présence d’antibiotiques et d’antiparasitaires dans les petits pots pour bébé. Tout ça en doses très faibles.

 

La législation est assez complète concernant la prise d’antibiotiques et de médicaments. Ainsi, une limite maximale de résidus est définie au niveau européen.

Mais, explique le journaliste dans Le Monde, aucune étude n’est menée sur les effets combinés de ces médicaments sur la santé humaine.

 

L’utilisation d’antibiotiques, un danger

 

Pis, il pointe le problème des antibiotiques administrés aux animaux : les maladies deviennent plus résistantes à ces remèdes. Des tests sont ainsi menés en Belgique. En 2011, « la présence de staphylocoque aureus résistant à la méticiline (MRSA) a été détectée dans 6,5% des élevages de poulets de chair et 0,7% des élevages de poules pondeuses« , explique l’Afsca. Et cette résistance peut devenir une menace réelle pour la santé publique.

 

La législation l’a d’ailleurs pris en compte depuis quelques années. « Les antibiotiques vétérinaires ne peuvent être utilisés que pour un usage thérapeutique. Toute utilisation préventive ou comme facteur de croissance est interdite dans l’Union européenne depuis le 1er janvier 2006« , précise le porte-parole de l’Afsca.

 

Depuis des années également, Test-Achats dénonce la présence d’antibiotiques dans l’alimentation des Belges. En 2010, l’association de défense des consommateurs a ainsi testé six produits, dont des crevettes, du pangasisus, du porc et de la dinde en Belgique, en Italie, en Espagne et au Portugal. Les résultats étaient plutôt encourageants.

 

Seul un échantillon espagnol de crevettes contenait du chloramphénicol, un produit potentiellement toxique, les autres denrées testées ne posaient pas de problème. A l’époque Sigrid Lauryssen, experte alimentation de Test-Achats, concluait : « Ce sont les auto-contrôles du secteur et les contrôles officiels qui doivent garantir que la législation est respectée. C’est pourquoi Test-Achats continue à encourager le secteur agroalimentaire à utiliser les antibiotiques de manière raisonnable et responsable dans l’élevage« .

 

Le cri d’alerte des vétérinaires

 

Mais, justement, le secteur ne semble pas si bien s’auto-réguler. Réagissant au scandale de la viande de cheval, l’Union professionnelle vétérinaire belge a tenu à rappeler un combat un peu oublié dans le scandale actuel : celui du trafic de médicaments. « Nous prions instamment les autorités sanitaires et judiciaires de soutenir ce combat contre les brebis galeuses du secteur. Entre autres, l’importation de produits alimentaires provenant de pays tiers, le trafic de médicaments par internet, la pratique de vétérinaires d’autoroute doivent faire l’objet d’une vigilance toute particulière de la part des autorités« , expliquaient-ils dans un communiqué.

Et Alain Schonbroodt, de l’Union vétérinaire, de noter qu’il y a de gros problèmes avec les médicaments vendus sur internet, mais également avec les éleveurs peu scrupuleux qui détournent les médicaments qui leur sont prescrits. Il pointe aussi la viande provenant d’autres pays, où les contrôles pourraient ne pas être aussi développés. Selon lui, les hormones ne sont plus vraiment un problème, mais les fraudes aux anti-inflammatoires et aux antibiotiques se répandent de plus en plus.

 

A travers les mailles du filet

 

Bien sûr, des contrôles existent en Belgique, mais ils ne sont pas systématiques.

 

Ainsi, précise l’Afsca, 9627 échantillons ont été prélevés dans les abattoirs en 2011 avec 99,9% de conformité pour ce qui est des résidus de médicaments.

« A chaque abattage un vétérinaire officiel expertise l’animal vivant et la carcasse. Chaque année un certains nombre d’animaux sont exclus de la chaine alimentaire sur base de ces expertises ( 2125 bovins, 29 482 porcs, 4 000 000 volailles), en cas de doutes des échantillons peuvent être prélevés. 230 échantillons suspects ont été prélevés à l’abattoir en 2011, 61, 3% étaient conformes« , explique le porte-parole de l’Afsca, se basant sur le rapport annuel de 2011.

 

Des contrôles sont aussi pratiqués dans les autres Etats membres de l’Union. Et la législation européenne s’applique également aux entreprises hors UE. C’est l’Office alimentaire et vétérinaire de la Commission européenne qui veille au respect des ces exigences.

 

Pour ce qui est de l’utilisation des médicaments dans les exploitations, c’est l’Afsca qui contrôle l’administration des médicaments au niveau des exploitations agricoles. L’Agence des médicaments contrôle le respect des bonnes pratiques vétérinaires.

 

« Le stock de médicaments, la présence d’un registre, de documents de fournitures des vétérinaires… y sont notamment inspectés. Sur les 4151 inspections menée en 2012, seuls 2% étaient non conformes« , explique le porte-parole Jean-Paul Denuit.

 

Mais même si être pris peut coûter cher, certains tentent de passer à travers les mailles du filet…

 

 


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Le dentifrice nuit au système nerveux

Publié le par Gerome

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Les scientifiques médicaux du centre médical de l'Ouest de l'Université du Texas conseillent de ne pas dépasser le taux de l'usage quotidien d'un dentifrice, affirmant qu'il est dangereux pour la santé humaine. 


Si une personne se brosse ses dents très souvent, par exemple, après chaque repas, dans ce cas, selon les médecins, l'utilisation fréquente de dentifrice pourrait provoquer une maladie. Les médecins américains recommandent de passer un examen médical. Ils croient que l'abus de ce produit d'hygiène pourrait nuire au système nerveux.

 

 


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Des scientifiques créent la pile du futur accidentellement

Publié le par Gerome

Deux scientifiques de l’université de Californie à Los Angeles ont créé par hasard une pile super-puissante et biodégradable lors de leurs travaux sur le graphène, rapporte le site Co.Design. Les résultats de leur recherche ont été publiés dans la revue Nature.

 

 

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Le graphène est un matériau révolutionnaire découvert en 2004 qui a permis à ses inventeurs deremporter le Nobel de physique en 2010. Composé d'atomes de carbone, il est transparent, très résistant, et pour l'instant le meilleur conducteur électrique connu à ce jour.

C'est en cherchant une manière plus pratique de fabriquer du graphène que Richard Kaner et Maher El-Kady ont mis au point le «super-condensateur»: une nouvelle pile flexible, superpuissante et biodégradable qui pourrait bien être la potentielle alimentation des gadgets ou systèmes électroniques de nouvelle génération.

 


Les scientifiques sont parvenus à créer du pur graphène, en déposant de l’oxyde de graphite liquide sur un CD, puis en le solidifiant à l’aide du laser d’un graveur classique d’ordinateur. En le testant avec un appareil électronique et une LED, ils se sont aperçus que celle-ci était restée allumée pendant plusieurs minutes après avoir chargé le graphène seulement quelques secondes.

Ce super-condensateur combine les avantages de la pile classique et du condensateur. C'est-à-dire qu'il charge plus rapidement et avec plus de puissance que les piles ordinaires. Richard Kaner explique:

 «Vous pouvez imaginer les super-condensateurs comme un dispositif de charge-stockage de la même manière qu’une pile, sauf qu’il se charge et se décharge 100 à 1.000 fois plus vite.»

Grâce à cette pile, il imagine pouvoir charger un iPhone en trente secondes, ou une voiture électrique en quelques minutes. Ce qui représenterait une véritable révolution au quotidien. Son collègue Maher El-Kady détaille également:

« [Ce dispositif] pourrait trouver des applications en tant que source d’énergie flexible pour des écrans d’ordinateurs enroulables, des claviers, des vêtements technologiques qui collectent et stockent l’énergie produite par les mouvements du corps, ou comme un système de stockage d’énergie qui peut être combiné avec des cellules solaires flexibles.»

L'autre grand avantage du super-condensateur est qu'il est aussi totalement biodégradable car composé d'un élément naturel, le carbone, contrairement aux piles habituelles qui contiennent des métaux et des éléments chimiques toxiques. La vidéo suggère qu'il sera possible de recycler ces piles, par exemple grâce au compostage.

 

 


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Le géant nippon des cosmétiques Shiseido cesse les tests sur animaux

Publié le par Gerome

L'entreprise japonaise Shiseido a annoncé vendredi qu'elle cessait de tester ses cosmétiques sur les animaux, au moment où l'Union européenne s'apprête à interdire les produits fabriqués avec de tels essais.


Cette décision du fabricant s'appliquera à partir du mois d'avril sur tous ses sites de production, ainsi que sur ceux de ses sous-traitants, a-t-il précisé.

"Nos fournisseurs vont abandonner les tests sur animaux et nous ne sous-traiterons plus ce genre de tests à des laboratoires extérieurs", a expliqué un porte-parole du groupe.



Shiseido a néanmoins précisé que sa nouvelle règle souffrirait quelques exceptions: il continuera de procéder à des tests sur des animaux lorsqu'il s'agira de la seule solution disponible pour prouver l'innocuité d'un produit, et dans les pays où un test sur animal est obligatoire avant de pouvoir commercialiser un cosmétique.

Les protecteurs des animaux réclament depuis des années aux firmes de cosmétiques, ainsi qu'aux autres entreprises, de trouver des moyens pour remplacer les tests sur les animaux, jugés cruels et inutiles.



Le marché européen constitue un débouché très important pour Shiseido, et l'Union européenne va instaurer dans les semaines qui viennent une interdiction complète des produits cosmétiques (y compris les ingrédients) mis au point au moyen de tests sur des animaux.

Shiseido a souligné qu'il était capable de garantir la sécurité de ses produits sans recourir à ce genre d'essais, via l'utilisation de données d'expériences précédentes, les tests sur des humains volontaires et autres.

 

 


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