Japon : construction d'un "mur à énergie solaire"

Publié le par Gerome

Le campus de l'université d'Ookayama présentera prochainement un bâtiment équipé d'un "mur solaire" de 100 mètres sur 30.


Le Japon va développer une alternative à l'énergie nucléaire, à la suite de la catastrophe nucléaire survenue à Fukushima, le 11 mars 2011. Et pour ce faire, c'est l'énergie solaire qui semble avoir le vent en poupe .

L'Institut de Technologie de Tokyo a annoncé la construction d'un building, dans l'université d'Ookayama, pourvu d'une installation photovoltaïque formant un mur de 100 m sur 30, qui pourra récupérer 650kW. Mais ce n'est pas tout, les réfrigérateurs et climatiseurs du bâtiment seront aussi équipés de pompes à chaleur.


La fabrication de ce panneau photovoltaïque permettra par ailleurs une excellente isolation du bâtiment puisque toute la chaleur est emmagasinée par le processus. En fait, ce panneau solaire pourra même fournir toute l'électricité nécessaire aux travaux, ce qui permettra de réduire les émissions de CO2 d'au moins 60%.

 

 


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Maudit plastique

Publié le par Gerome

 

 

 

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Réduire notre consommation de viande, un impératif pour limiter le réchauffement climatique

Publié le par Gerome

De nouvelles recherches prouvent que l'alimentation du bétail joue un rôle important dans le changement du climat...

 

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A chaque fois que l’on mange un steak, on contribue au réchauffement climatique. Pas à cause des gaz des vaches, accusées d’émettre du méthane, mais à cause des aliments qu’elles mangent: des céréales cultivées à grands coups de pesticides le plus souvent sur des terres déforestées. Une étude publiée par Environmental Research Letters estime que la consommation mondiale de viande devrait diminuer de 50% d’ici à 2050 pour éviter un désastre climatique.

Manger moins mais surtout cultiver autrement

Eric Davidson, qui a mené l’étude, espère que les pays développés donneront l’exemple en réduisant leur consommation de produits carnés: «C’est un défi de convaincre les habitants des pays riches de réduire la quantité et la fréquence de leur consommation de viande. Cela fait partie de notre culture.» Mais notre culture influence les pays émergents, comme la Chine et l’Inde, qui sont de plus en plus friands de viande: selon les calculs des chercheurs, à l’horizon 2050, un habitant de pays riche consommerait 89 kilos de viande par an, et un habitant de pays pauvre 37 kilos. Avec près de neuf milliards d’humains sur terre, cela deviendrait intenable.


Mais l’origine du problème n’est pas tant la démographie ou l’accroissement du pouvoir d’achat dans les pays émergents: c’est le mode d’élevage du bétail qui devrait également être revu. Les produits phytosanitaires, utilisés pour produire le fourrage destiné au bétail, sont de gros émetteurs de protoxyde d’azote, un puissant gaz à effet de serre qui vit jusqu’à 120 ans dans l’atmosphère. L’épandage du fumier pose également problème, puisqu’il produit des nitrates qui s’infiltrent dans les sols. Avec la hausse de la demande, les éleveurs pourraient être tentés de produire toujours plus de viande, au mépris des impacts que cela pourrait avoir sur l’environnement: «La solution n’est pas que tout le monde devienne végétarien, nuance Eric Davidson. Simplement réduire les portions et manger moins souvent de la viande serait un bon début.»

 

 


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HONTEUX!! Le ministère de l'écologie veut former des chasseurs et éleveurs à la destruction du loup

Publié le par Gerome

Communiqué de presse, jeudi 12 avril 2012, Animal Cross, ASPAS, FERUS, LPO Paca, SFEPM

 

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Dans un courrier adressé le 10/02/2012 à l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) par la Direction de l’Environnement et de la Biodiversité (DEB, rattachée au Ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement), concernant « la mise en place d’un réseau technique relatif aux opérations d’intervention sur les loups », la DEB demande à l’ONCFS : « d’identifier l’ensemble des acteurs susceptibles d’être impliqués dans ces opérations », et « d’assurer la formation de ces acteurs ». Ces acteurs sont à identifier selon la DEB parmi « lieutenants de louveterie, chasseurs, éleveurs, bergers… ».



Pour rappel, les « opérations d’interventions sur les loups » comprennent les « tirs de défense » et les « tirs de prélèvement », opérations qui consistent à tuer des loups.

Il apparaît donc que l’Etat français décide d’organiser la mise en place d’un réseau de personnes spécialisées dans la destruction de loups, personnes issues notamment du monde agricole et du monde de la chasse. Animal Cross, l’ASPAS, FERUS, la LPO et la SFEPM s’élèvent contre cette décision qu’ils considèrent comme étant irresponsable.



Animal Cross, l’ASPAS, FERUS, la LPO et la SFEPM estiment que la mise en place d’un tel réseau de personnes spécialisées dans la destruction du loup, et constitué notamment de chasseurs, d’éleveurs et de bergers, aurait un effet néfaste sur la conservation de cette espèce, et que cette décision entre en contradiction avec les missions de « sauvegarde de la biodiversité » qui sont celles de l’ONCFS.

De plus cette décision, révélée par la mise à notre connaissance d’un courrier interne entre services de l’Etat, intervient sans aucune transparence, sans information publique ni concertation préalable du Groupe National Loup (qui regroupe pourtant les acteurs concernés dont les services de l’Etat et les associations de protections de la nature). Animal Cross, l’ASPAS, FERUS, la LPO et la SFEPM souhaitent que l’ensemble de nos concitoyens puisse être informés des décisions que prend l’Etat en matière de protection de la biodiversité et de la manière dont ces décisions sont prises.



Animal Cross, l’ASPAS, FERUS, la LPO et la SFEPM dénoncent ce qu’ils considèrent être un coup bas de plus porté à la conservation du loup, conservation pour laquelle la France est pourtant officiellement engagée internationalement par la signature de la Convention de Berne et de la Directive Européenne « Habitats ».

Animal Cross, l’ASPAS, FERUS, la LPO et la SFEPM demandent à la Direction de l’Environnement et de la Biodiversité de mettre fin sans délai à ce projet de réseau de tireurs de loups, et se réservent le droit d’étudier la possibilité de saisir les autorités européennes devant ce qu’ils considèrent être l’accumulation d’atteintes graves portées à la conservation de l’espèce depuis plusieurs années (multiplication des autorisations de tirs, brigades…), en infraction aux lois et directives européennes.

 

 


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La protection des baleines s’invite dans les iPad et iPhone

Publié le par Gerome

Les baleines franches de l'Atlantique nord sont en voie d’extinction et l'une des causes de surmortalité est le nombre de collisions avec des navires. L’application Whale Alert (pour iPad et iPhone) permet dorénavant aux marins de connaître quasiment en temps réel toutes les zones de préservation et même… la position approximative des cétacés.

 

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Les baleines franches de l'Atlantique nord (Eubalaena glacialis), ou baleine de Biscaye, vivent le long de la côte est des États-Unis, entre Terre-Neuve et la Floride. Elles ont été chassées durant des nombreuses années pour leur huile et sont depuis gravement menacées d’extinction. Seuls 350 à 550 individus, dont certains peuvent mesurer jusqu’à 16 mètres, seraient toujours en vie.



Ces cétacés vivent bien souvent à proximité des côtes et de la surface de l’eau. Entre 1970 et 2001, cinquante décès de baleines ont été dénombrés dans les eaux canadiennes. Au moins 36 % d’entre eux (soit 18 cas) sont survenus à la suite de collisions avec des navires (d’après un rapport du Cosepac).



Un projet issu d’une collaboration entre de nombreux organismes (dont la NOAA), des laboratoires de recherche et des entreprises privées propose dorénavant une solution innovante : une application iPhone et iPad nommée Whale Alert. Elle informe en temps réel les marins sur les mesures de préservation en cours dans le voisinage de leurs navires, et leur indique les lieux où les baleines ont été entendues pour la dernière fois. Après avoir fait son entrée dans les cockpits d'avion, l'iPad devrait maintenant se retrouver sur les consoles de nombreux navires.


Un GPS pour une interactivité totale



Concrètement, que peut faire cette application ? Tout d’abord, elle est capable de positionner le navire sur des cartes de navigation de la NOAA grâce à une fonction GPS. Le capitaine peut alors visualiser sa position par rapport aux zones réglementées, notamment les réserves de protections saisonnières. Les navires de plus de 20 mètres, par exemple, doivent s'y déplacer à moins de 18 km/h, ce que se charge de leur rappeler un message à l'écran.



Mieux, les cartes pourraient être mises à jour quasiment en temps réel. L’observation d’un certain nombre de baleines en un point donné pourrait conduire à la mise en place de zones de protection temporaires. Cette décision serait alors transmise aux équipages, et les cartes mises à jour en seulement quelques minutes.



L’iPad à l’écoute des baleines



Enfin, des bouées de surveillance acoustique sont en fonction autour du sanctuaire national marin de Stellwagen Bank et dans la baie du Massachussetts. Leurs positions sont reportées sur les cartes de la NOAA et leur couleur change sur l’iPad ou l’iPhone en fonction des informations qu’elles récoltent. Le vert signifie qu’aucune baleine n’a été entendue depuis 24 heures alors que l’orange indique le contraire. Les bateaux naviguant à l’intérieur ou à proximité de ces deux sites savent donc approximativement où se trouvent les baleines par rapport à leur position.



Que faire si le bateau est obligé de passer dans une zone à risque ? Les concepteurs du logiciel ont intégré un module traçant les voies présentant la plus faible probabilité de collision dans Whale Alert. Dernier petit détail, le logiciel embarque également une série de photographies permettant aux équipages ou passagers de retrouver le prénom de chaque baleine rencontrée. Ce nouvel outil de préservation méritait d’être présenté tant ses avantages sont nombreux. Cette démarche est originale et bien ancrée dans son temps. Son aspect technologique devrait permettre de toucher un large public outre-Atlantique.

 

 


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