Faire le tour du monde en voiture solaire

Publié le par Gerome

 

voituresolaire.jpg

 

 

Des étudiants allemands ont mis au point une voiture solaire qui a entrepris depuis l’année dernière un tour du monde. Cette voiture à l’allure hors du commun est partie en octobre 2011 de Darwin en Australie.

La voiture solaire baptisé SolarWorld GT par ses concepteurs a été mise au point grâce à un partenariat entre la compagnie Solar World et l’université des Sciences Appliquées de Bochum. Cette voiture a été conçue dans le but de parcourir des dizaines de milliers de kilomètres en utilisant seulement l’énergie solaire. SolarWorld GT possède une allure spéciale avec son design simple, originale et aérodynamique. Ne pesant que 260 kg, elle possède, en outre, une batterie électrique en lithium-ion de 4,9 kWh qui est alimenté par l’énergie solaire. Pour capter cette énergie, la voiture est équipée d’un panneau solaire de 3 m² qui couvre son toit et sa partie arrière. À l’arrivée, SolarWorld GT dispose d’une autonomie de 275 km et peut rouler jusqu’à 100 km/h sans émettre de bruit et surtout sans rejeter de dioxyde de carbone (CO2).


SolarWorld GT a entamé le tour du monde en octobre 2011. Elle est partie de Darwin en Australie et a traversé l’Australie et la Nouvelle Zélande. Son périple devrait ensuite la conduire aux États-Unis, en Europe et enfin en Asie. Elle achèvera sa tournée en revenant d’où elle partie en Australie. En tout, SolarWorld GT devrait parcourir 29 251 km en 355 jours.

 

Ce n’est pas la première fois que des personnes décident de faire un tour du monde pareil. Le premier à avoir mené à bien une telle aventure est l’ingénieur Louis Palmer. Celui-ci avait entamé son périple le 3 juillet 2007 afin de parcourir la planète d’ouest en est. Un an et demi plus tard, M. Palmer a réussi à boucler son voyage de 53.451 km. Ce périple l’a conduit dans une quarantaine de pays et quatre continents. La voiture dont il s’est servi était baptisé Solartaxi, une biplace à trois roues alimentées en énergie par des panneaux photovoltaïques installées sur une remorque.


De telles initiatives ont pour but de montrer la fiabilité des énergies renouvelables et d’en faire la promotion. C’est d’ailleurs ce qu’a affirmé M. Palmer aux journalistes quant aux motivations de son action. Il faut dire que sa voiture a accueilli plusieurs personnalités parmi lesquels le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon.

 

 


Partager cet article

Canada: 145 ours euthanasiés parce qu'ils dérangeaient les hommes

Publié le par Gerome

ours-nois.jpg

 

 

L’an dernier, 145 ours noirs ont dû être euthanasiés dans la région des sables bitumineux de l’Alberta parce qu’ils s’approchaient trop des hommes, selon des données fournies par le ministère du Développement durable des ressources.

Près de la moitié, soit 68 ours, ont dû être tués parce qu’ils s’approchaient trop des camps de travailleurs.

Le nombre d’euthanasies a très fortement augmenté d’une année à l’autre, dénoncent les associations de défense des animaux.


Selon l’Association albertaine de la conservation de la faune, ces ours sont attirés par la nourriture laissée par les hommes parce que les règles concernant les déchets ne sont pas suffisamment respectées.

L’Association juge qu’il devrait y avoir plus d’inspections sur les camps de travailleurs pour s’assurer du respect de ces règles.


« L’industrie des hydrocarbures ne fait pas en sorte de gérer ses camps correctement et le gouvernement ne fait rien d’autre que de tuer les ours » quand ils deviennent dangereux, regrette Nigel Douglas, de l’Association albertaine de la conservation de la faune.

« C’est vraiment une question d’éliminer les attirants pour les ours plutôt que d’éliminer les ours », ajoute James Pagé, de la Fédération canadienne de la faune. Il aimerait que les animaux soient moins souvent les victimes en cas d’affrontements avec les humains.


L’été dernier, la police de Fort McMurray avait lancé un avertissement, invitant les résidents à entreposer leurs déchets dans des poubelles à l’épreuve des ours.

 

 


Publié dans Nature

Partager cet article

Etats-Unis : des agriculteurs poursuivent Monsanto en justice pour obtenir le droit de semer en paix

Publié le par Gerome

Plus de 300 000 agriculteurs américains, majoritairement cultivant du bio, ont introduit une action en justice contre Monsanto afin d'obtenir le droit de semer librement et de ne pas être poursuivis pour violation de brevets en cas de contamination de leurs champs par des OGM. Par le passé, plusieurs agriculteurs ont en effet déjà été condamnés pour violation de droits de propriété intellectuelle après que des semences génétiquement modifiées ont été retrouvés dans leurs champs, le plus souvent emportés par le vent. Le Los Angeles Times précise que les agriculteurs ne demandent aucune indemnisation. Leur action ne vise qu'à obtenir un jugement déclaratoire qui empêcherait Monsanto des leur demander des indemnités en cas de contamination de leurs cultures.

Du côté du groupe Monsanto, on explique que « Monsanto n'a jamais poursuivi et ne poursuivra jamais un agriculteur si une ou plusieurs semences sont retrouvées dans ses champs lorsque cela résulte de circonstances indépendantes de sa volonté. » Mais pour Dan Ravicher, l'avocat principal des plaignants, tout le problème réside dans l'interprétation par le juge de ces « circonstances indépendantes de la volonté de l'agriculteur », car jusqu'à présent, c'est à l'agriculteur qui ne cultive pas d'OGM de prendre toutes les mesures nécessaires pour maintenir les OGM en dehors de son champ et de le prouver. A l'appui de son action, il entend principalement démontrer que les brevets déposés par Monsanto ne sont pas valables : « la loi exige qu'une technologie ait une utilité sociale pour pouvoir être brevetée. Or nous allons démontrer qu'en ce qui concerne les OGM, ce n'est pas le cas. » La décision du juge est attendue pour la fin du mois de mars.

 

 


Publié dans OGM j'en veux pas!

Partager cet article

Bientôt des marais autour des pistes des aéroports français?

Publié le par Gerome

Des plantes dépolluantes vont être testées à Orly pour éliminer naturellement les produits dégivrants qui s'infiltrent dans les sols...

 

article_avions.jpg


Pour que les avions puissent décoller en hiver, les aéroports utilisent des dégivrants: 4 millions de litres de mono-propylène glycol sont ainsi vaporisés sur les avions et 2,5 millions de litres de formiates de potassium et de sodium sur les pistes. Mais ces produits chimiques, lessivés par la pluie,  ne sont en général pas éliminés dans les stations d’épuration. Pour éviter cette pollution des eaux, les aéroports français vont tester des marais filtrants.


Les bacs contiendront deux types de végétaux: roseaux et iris pour les uns, joncs et scirpes pour les autres. Deux substrats seront également testés: du gros sable et du sable fin. Ces plots seront installés fin 2012 à Orly, après des tests plutôt concluants réalisés par le service technique de l’aviation civile (STAC) menés durant l’hiver 2009-2010: «Nous sommes parvenus à réduire de 80% la charge en polluants organiques en moins de six jours, au lieu de deux semaines auparavant», se félicite Benoît Mars, chef de la subdivision eaux, sols et dégivrants au STAC.

 

 


Publié dans Nature

Partager cet article

Cameroun: Au moins 200 éléphants tués par des braconniers en 6 semaines à peine !

Publié le par Gerome

Un massacre sans précédent

 

defense-d-elephant.jpg

 

Des braconniers auraient massacré 200 éléphants en 6 semaines au cœur du parc national Camerounais de Bouba Ndjida.


Le gouverneur du nord du Cameroun, Gambo Haman, met directement en cause des braconniers extérieurs au pays : « Nous parlons ici d’un cas très sérieux de braconnage trans-frontalier, impliquant des braconniers armés en provenance du Tchad et du Soudan qui déciment la vie sauvage pour faire de l’argent facile avec le commerce international de l’ivoire ». Ces pillages trans-frontaliers sont courants durant la saison sèche dans cette région mais l’ampleur de ce massacre est sans précédents selon l’Ifaw (International Fund for Animal Welfare).


Le Cameroun confie, au journal The Guardian, son incapacité à déployer des forces de surveillance sur l’ensemble du parc national. Selon l’Ifaw, le nombre d’éléphants restant au Cameroun est incertain. La dernière estimation, de 2007, estimait ce nombre entre 1000 et 5000 individus. L’association Traffic relie ces pics de braconnage avec l’augmentation des investissements Chinois sur le continent.

 

 


Publié dans Nature

Partager cet article