Energies renouvelables: la marche risque d'être trop haute

Publié le par Notre Terre

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Les objectifs de la France en matière d'énergies renouvelables d'ici 2020 seront "difficiles à atteindre", l'essentiel du chemin restant à parcourir, avec une facture qui devrait être supérieure à "ce qui est habituellement imaginé", a mis en garde la Cour des comptes jeudi.


Entre 2005 et 2011, le coût de la politique de soutien mise en place par les pouvoirs publics a représenté 14,3 milliards d'euros en cumulé pour le contribuable et le consommateur, selon un rapport publié par le gendarme des finances publiques.


Dans le même temps, la part des énergies renouvelables en France est passée de 10,3% à 13,1%, pour un objectif de 23% en 2020.

L'effort à faire de 2012 à 2020 représente donc "globalement six à sept fois ce qui a été réalisé" lors des sept années précédentes, relève la Cour des comptes.

Ainsi, les surcoûts des énergies renouvelables répercutés dans la CSPE, une taxe incluse dans la facture d'électricité, devraient atteindre 8 milliards d'euros par an en 2020 (soit quatre fois plus qu'en 2012), pour une dépense supplémentaire pour le consommateur de l'ordre de 40 milliards en cumulé d'ici la fin de la décennie (contre 3,3 milliards entre 2005 et 2011).


Viennent s'ajouter le coût du fonds chaleur (240 millions d'euros par an actuellement), des mesures fiscales (crédit d'impôt développement durable, TVA réduite) et celui des investissements nécessaires pour adapter le réseau électrique aux nouvelles énergies (5 à 6 milliards d'euros selon la Cour).

Le premier président de la Cour, Didier Migaud, s'est refusé jeudi à donner une facture globale, dont le calcul est encore trop risqué selon lui.


Le photovoltaïque dans le viseur


"Le coût devrait être important pour le contribuable et le consommateur d'électricité, davantage que ce qui est habituellement imaginé", a-t-il cependant averti lors d'une conférence de presse.

Ces investissements sont-ils justifiés, au regard de leurs bénéfices écologiques et économiques? Didier Migaud a renvoyé la question "aux politiques".

Mais la Cour, qui intervient une semaine après la fin du débat national sur la transition énergétique, va plus loin dans son rapport.


"Le coût croissant du soutien au développement des énergies renouvelables conduit à s'interroger sur sa soutenabilité à long terme", écrit-elle.

Message principal: "Il faut redoubler d'efforts pour améliorer le rapport coût-efficacité de chacun des dispositifs d'aide existants et savoir arbitrer sur les soutiens aux différentes filières."


Il s'agirait de réorienter les aides "vers les filières les moins coûteuses au mégawattheure produit" (éolien terrestre, biomasse, etc.) tout en veillant aux avantages industriels qu'elles procurent à la France.

Dans le viseur de la Cour figure notamment l'électricité photovoltaïque, qui capte près des deux tiers de la part de la CSPE dévolue aux renouvelables, alors qu'elle ne produit que 2,7% de l'électricité "verte" en France.

"Un mégawattheure d'énergie solaire entraîne une dépense de rachat de 500 euros, alors que cette dépense est de 34 euros pour l'éolien et 20 euros pour la biomasse", relève son rapport, même si la Cour reconnaît que les prix du solaire ont fortement baissé depuis deux ans.


25.000 emplois créés


Reste que la somme payée par le consommateur pour le photovoltaïque en 2011 est ainsi sept fois supérieure aux 300 millions "maximum" dévolus à la recherche sur les énergies renouvelables en France, souligne-t-il.

Sur ce volet, la Cour recommande d'investir davantage dans le stockage de l'électricité, un verrou technologique majeur. Elle suggère aussi d'étendre l'assiette de la CSPE à d'autres énergies, comme elle l'avait déjà fait en 2011.

Quant aux retombées socio-économiques, elles sont jusqu'ici "plutôt décevantes": l'emploi dans les énergies renouvelables est passé de 58.460 en 2006 à 83.260 en 2012 (après un pic de 98.580 en 2010), mais "loin des centaines de milliers autrefois évoqués", note-t-elle.


Le rapport intervient alors que les partisans des renouvelables déplorent le retard pris par la France, par rapport à l'Allemagne notamment.

Avec un objectif national de 23% d'énergies renouvelables, la France est sur le papier l'un des quatre pays qui auront les efforts les plus importants à accomplir avec l'Irlande, le Royaume-Uni et le Danemark, selon la Cour des comptes.

 

 


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Les tigres sont proches de l'extinction, merci les humains

Publié le par Notre Terre

La journée internationale du tigre est l'occasion de rappeler les menaces qui pèsent sur cette espèce.

 

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Hier, 29 juillet, c'était la journée internationale du tigre. Une journée somme toute assez triste puisqu'elle est l'occasion de rappeler à quoi se résume la population actuelle de ces grands félins. Alors qu'on en recensait 100 000 individus il y a 100 ans, il ne reste plus aujourd'hui qu'environ 3200 tigres à l'état sauvage dans le monde. Soit une extermination de 97% de la population de ces fauves.

 

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Évolution de la population des tigres (courbe à reporter sur l'échelle de droite) depuis 1970. Les histogrammes représentent la surface restante de leur habitat initial. On est passé 38 000 individus en 1970 à 3200 en 2010. Si rien n'est fait pour contrer ce mouvement, ce félin pourrait disparaître dans quelques années. Seules des mesures énergiques pour restaurer leur habitat et pour combattre le braconnage pourraient sauver l'espèce. Crédit : WWF.


Et la courbe ne s'inverse pas, bien que le tigre soit considéré par l'UICN comme une espèce en danger depuis 1986Selon le WWF, il y aurait aujourd'hui plus de tigres en captivité rien qu'aux États-Unis (environ 5000) que d'animaux à l'état sauvage. Et la plupart de ces animaux ne seraient pas dans des zoos mais... chez des particuliers ! Et pas toujours détenus dans des conditions de confort et d'hygiène acceptables.

 


Et ceux restés à l'état sauvage voient leur habitat se réduire comme peau de chagrin. En effet, il a vu sa surface se réduire au fil des ans de 95% du fait de l'expansion des villes et des surfaces agricoles.

 

repartition-tigres-monde.jpgÉvolution de l'aire de répartition des tigres entre 1850 (en jaune) et 2006 (en vert).

 


De ce fait, en empiétant sur le territoire des fauves, l'homme entre en contact de plus en plus fréquemment avec l'animal. Ce dernier attaque donc le bétail pour se nourrir. Et l'homme le braconne pour sa peau ou pour le revendre sur le marché des animaux de compagnie exotiques.

Pour plus d'infos, rendez vous sur tigerday.org

 

 


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Top 10 des causes de décès dans le monde selon l’OMS

Publié le par Notre Terre

L’Organisation mondiale de la santé a publié la liste noire des maladies les plus mortelles dans le monde en 2011. Ce bilan permet de dresser l’état de santé de la planète et d’observer l’influence de la modernité sur son évolution.

On ne meurt plus aujourd’hui pour les mêmes raisons qu’autrefois. En effet, l’amélioration des connaissances médicales et le changement des habitudes de vie ont considérablement bouleversé les principales causes de décès depuis le début du XXe siècle. Afin de connaître l’évolution de la mortalité de cette dernière décennie, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de publier la liste des principales maladies ayant conduit à la mort de presque 55 millions de personnes en 2011.

 

Les maladies non transmissibles sont les plus pernicieuses, puisqu’elles sont responsablesdes deux tiers des décès dans le monde cette année-là. Parmi elles, les pathologies cardiovasculaires (cardiopathies ischémiques et accidents vasculaires cérébraux) sont arrivées en tête, faisant environ 13,2 millions de victimes.

 

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 Dans les pays à haut niveau de revenu, les personnes âgées d’au moins 70 ans sont les plus frappées par l’ensemble de ces maladies (7 décès sur 10). Ces personnes meurent principalement de maladies chroniques, telles que les problèmes cardiovasculaires, les cancers ou le diabète.

 

En revanche le tableau est très différent dans les pays pauvres. En effet, 40 % des décès concernent des enfants de moins de 10 ans, et seulement 20 % des individus de plus de 70 ans. Les principales causes de mortalité sont les maladies infectieuses comme les maladies diarrhéiques, les infections respiratoires, le Sida, le paludisme et la tuberculose. Les complications lors l’accouchement et la prématurité représentent également un risque majeur pour la santé dans cette partie du monde.

Entre 2010 et 2011, la situation n’a pas énormément évolué. Les six maladies le plus mortelles de 2011 sont les cardiopathies ischémiques, les accidents vasculaires cérébraux, les infections respiratoires, les maladies pulmonaires chroniques, les maladies diarrhéiques et le Sida. Latuberculose et les complications lors de l’accouchement ne font plus partie du top 10, mais elles restent pourtant très meurtrières et ne doivent pas être oubliées. Les accidents de la route s’insèrent quant à eux dans le peloton de tête, en remontant d’une place par rapport à 2010 pour atteindre la 9e position.

 

 

 

Publié dans Nutrition & Santé

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Eco-terrorisme à la brésilienne

Publié le par Notre Terre

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L’agriculture incapable de suivre la croissance démographique

Publié le par Gerome

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La croissance prévisible des cultures sera insuffisante pour fournir assez de nourriture pour nourrir la population humaine d’ici 2050. C’est la conclusion – inquiétante – d’une nouvelle étude sur la productivité agricole face à l’explosion démographique.
Les cultures incapables de nourrir la population mondiale

Si on veut nourrir toute la population mondiale escomptée en 2050, la productivité agricole devra augmenter d’au moins 60% d’ici là et pourrait même devoir doubler, si on en croit une étude de chercheurs qui ont étudié les récoltes sur le plan mondial.



Selon Deepak Ray, chef de l’étude, la productivité agricole n’augmente pas assez vite actuellement pour fournir à la demande. Les chercheurs ont étudié les rendements de 4 récoltes clés : le maïs, le riz, le blé et le soja. Pour conclure que leur rendement s’accroit actuellement de seulement de 0.9% à 1.6% par an. Cette croissance n’aboutirait qu’à un accroissement global de 38 à 67% d’ici à 2050, ce qui ne serait suffisant pour nourrir la population mondiale qu’à la condition qu’on soit dans la fourchette haute de la croissance pour les cultures et le bas de la fourchette pour la demande de nourriture.

 

moissonneuse-recolte-agriculture.jpg

 

Ce scénario ne prendre d’ailleurs pas en compte d’autres facteurs et notamment pas l’évolution du climat, qui ne va clairement pas dans le sens d’une amélioration globale à l’échelle planétaire : au contraire la Banque mondiale prédit qu’il y a aura des pénuries alimentaires massives dans plusieurs zones dès 2030.

L’étude remet en lumière le débat sur les cultures OGM et leur efficacité : certains scientifiques affirment qu’elles seront indispensables dans un futur pas si lointain si on veut pouvoir nourrir tout le monde, c’est à dire plus de 9 milliards de personnes au milieu du siècle.

    Production mondiale de blé
    Production mondiale de maïs
    Production mondiale de soja
    Production mondiale de riz



Certains pays très exposés à la famine

Selon cette nouvelle étude, certains pays sont en de bien moins bonne position que d’autres. C’est le cas du Guatemala par exemple. Dans ce pays, le rendement de la culture de maïs décline alors que la population augmente.

 

La lente amélioration de la productivité agricole dans le monde contraste avec la nette amélioration qu’on a connu pendant la période de la « révolution verte » qui a enregistré une énorme croissance des rendements agricoles des années soixante au début des années 70.  C’est au cours de cette période qu’on a commencé à utiliser massivement les engrais artificiels, les pesticides et de nouvelles techniques agricoles. La révolution verte a permis la croissance démographique impressionnante qu’on a connu, notamment en Asie.
La dégradation des sols agricoles et des terres vierges.



La demande alimentaire croissante fait peser des menaces sur les rares étendues de terrains ou forêts vierges qui existent encore. Les défricher est un moyen de compenser l’insuffisante amélioration des rendements agricoles mais cela entraine, en retour, encore plus de dommage sur l’équilibre des écosystèmes et du climat. Les terres agricoles fertiles deviennent un actif de luxe que certains pays surexploitent.

Ceci dit, les auteurs de l’étude n’ont pris en compte que les rendements des grandes cultures et ils soulignent qu’il y a bien d’autres moyens d’accroitre la production alimentaire dans le monde :

     tout d’abord en stoppant le gaspillage alimentaire,
    en développant des cultures plus adaptées et diversifiées,
    en utilisant moins de terres pour produire des biocarburants,
    en consommant moins de viande
    en consommant plus d’algues, de légumineuses, d’insectes, …
    etc.

    Céréales  – le saviez-vous ?


    Près de 40% de ces céréales sont utilisées pour nourrir le bétail mondial, ce qui en détourne autant du marché de l’alimentation humaine.
    Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et pour  l’Agriculture, il faut :
    - 11 calories d’origine végétale pour produire 1 calorie de boeuf, ou de mouton,
    - 8 calories d’origine végétale pour produire 1 calorie de lait,
    - 4 calories d’origine végétale pour produire 1 calorie de porc, de volaille, ou d’oeuf.

La conclusion de Jon Foley, co-auteur de l’étude, est la suivante « Il est évident que le monde fait face à une crise agricole mondiale en gestation. La bonne nouvelle est qu’il y a bien des moyens d’améliorer les techniques agricoles. Mais si on veut avoir suffisamment d’influence sur la production agricole mondiales, il n’y a pas de temps à perdre.«

    9 milliards d’habitants sont prévus d’ici 2050. L’empreinte écologique de l’humanité sur la planète a plus que doublé au cours des 45 dernières années en raison de la croissance démographique. Cela représente 3 milliards de personnes de plus en très peu de temps, la plupart qui naitront dans les pays pauvres. D’ici à la fin du siècle, la Terre comptera 11 milliards d’habitants.

 

 

 

 

Ce scénario ne prendre d’ailleurs pas en compte d’autres facteurs et notamment pas l’évolution du climat, qui ne va clairement pas dans le sens d’une amélioration globale à l’échelle planétaire : au contraire la Banque mondiale prédit qu’il y a aura des pénuries alimentaires massives dans plusieurs zones dès 2030.

L’étude remet en lumière le débat sur les cultures OGM et leur efficacité : certains scientifiques affirment qu’elles seront indispensables dans un futur pas si lointain si on veut pouvoir nourrir tout le monde, c’est à dire plus de 9 milliards de personnes au milieu du siècle.

Certains pays très exposés à la famine

Selon cette nouvelle étude, certains pays sont en de bien moins bonne position que d’autres. C’est le cas du Guatemala par exemple. Dans ce pays, le rendement de la culture de maïs décline alors que la population augmente.

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Ce scénario ne prendre d’ailleurs pas en compte d’autres facteurs et notamment pas l’évolution du climat, qui ne va clairement pas dans le sens d’une amélioration globale à l’échelle planétaire : au contraire la Banque mondiale prédit qu’il y a aura des pénuries alimentaires massives dans plusieurs zones dès 2030.

L’étude remet en lumière le débat sur les cultures OGM et leur efficacité : certains scientifiques affirment qu’elles seront indispensables dans un futur pas si lointain si on veut pouvoir nourrir tout le monde, c’est à dire plus de 9 milliards de personnes au milieu du siècle.

Certains pays très exposés à la famine

Selon cette nouvelle étude, certains pays sont en de bien moins bonne position que d’autres. C’est le cas du Guatemala par exemple. Dans ce pays, le rendement de la culture de maïs décline alors que la population augmente.

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Ce scénario ne prendre d’ailleurs pas en compte d’autres facteurs et notamment pas l’évolution du climat, qui ne va clairement pas dans le sens d’une amélioration globale à l’échelle planétaire : au contraire la Banque mondiale prédit qu’il y a aura des pénuries alimentaires massives dans plusieurs zones dès 2030.

L’étude remet en lumière le débat sur les cultures OGM et leur efficacité : certains scientifiques affirment qu’elles seront indispensables dans un futur pas si lointain si on veut pouvoir nourrir tout le monde, c’est à dire plus de 9 milliards de personnes au milieu du siècle.

Certains pays très exposés à la famine

Selon cette nouvelle étude, certains pays sont en de bien moins bonne position que d’autres. C’est le cas du Guatemala par exemple. Dans ce pays, le rendement de la culture de maïs décline alors que la population augmente.

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