Il faut abandonner l'EPR et miser sur les énergies renouvelables, selon un rapport

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STOP EPR

Développer massivement les énergies renouvelables d’ici 2050 et 2060 est la meilleure façon de produire une électricité à un coût réduit et qui soit la moins chère possible pour les Français, selon une étude publiée lundi par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).

Cette étude, qui modélise plusieurs scénarios d’évolution de la production d’électricité française, conclut aussi que «si le prolongement d’une partie du parc nucléaire historique permettrait une transition efficiente, (...) le développement de la filière EPR ne serait pas compétitif».

Apporter "un regard à long terme"

Publiée deux semaines après l’annonce de la feuille de route énergétique de la France à horizon 2028 par le gouvernement, cette étude a pour but d’apporter «un regard de long terme» et de «s’assurer qu’un choix fait aujourd’hui ne va pas faire peser des coûts indus à nos enfants et petits-enfants quelques dizaines d’années plus tard», explique le président de l’Ademe, Arnaud Leroy.

«A chaque fois dorénavant qu’on parle trajectoire énergétique, se pose la question du coût, (...) donc il faut qu’on documente la question de la pertinence économique, de la viabilité économique» des choix possibles pour le pays, a-t-il expliqué.

Selon les conclusions de l’étude, l’optimum économique serait que les énergies renouvelables fournissent autour de 85 % de la consommation d’électricité française en 2050, et plus de 95 % en 2060, quelles que soient les variantes considérées (consommation, faible acceptabilité des énergies vertes, prolongement du nucléaire aisé, arrêt automatique des réacteurs nucléaires à 50 ans, etc.).

L’étude montre également le rôle du nucléaire historique pour accompagner la transition, avec une fermeture progressive des réacteurs à 40 et 50 ans. En revanche, si la France se lance dans un programme industriel de construction d’EPR, alors la part des énergies renouvelables baisserait autour de 75 % en 2050 et le coût de production moyen de l’électricité serait globalement plus cher.

Un tel programme industriel représenterait un surcoût d’au moins 39 milliards d’euros sur la période, a évalué l’Ademe.

"On n'a rien à vendre"

Par ailleurs, ajoute Arnaud Leroy, «on se rend compte qu’on n’a plus besoin de subvention dès 2035, à la fois pour l’éolien terrestre et le solaire», qu’aucun besoin de stockage massif n’est nécessaire avant cette date et que ces scénarios permettent d’accompagner un développement important des véhicules électriques, comme d’assurer la stabilité du réseau électrique.

Le président de l’Ademe défend aussi la neutralité de l’Agence, alors que certaines de ses précédentes études ont suscité des polémiques. «On est un opérateur étatique, on n’a rien à vendre», affirme-t-il.

«Nous avons fait attention de prendre des hypothèses qui ne soient pas contestables», en choisissant celles de RTE sur l’évolution de la consommation et l’évolution des véhicules électriques, ou d’EDF sur le coût des EPR, a insisté Fabrice Boissier, directeur général délégué de l’Ademe.

Le déploiement massif des énergies renouvelables suppose «un rythme qu’on saura faire», a-t-il ajouté, avec notamment 2 gigawatts par an d’éolien terrestre (contre 1,7 actuellement) et 3 GW/an pour le solaire, conforme aux objectifs du gouvernement dans sa feuille de route énergétique.

L’Agence prévient toutefois que son étude n’a pas pris en compte certains éléments, comme ses conséquences sociales en termes d’emploi.

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Enquête : Le massacre de la forêt française

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forêt

Depuis le XIXe siècle, notre pays a presque doublé sa surface forestière. Mais quelle forêt ? Défenseurs de l’environnement, propriétaires et agents forestiers se mobilisent contre les méthodes de l’office national des forêts.

Il y a neuf ans, Michelle M. a hérité d’une centaine d’hectares de bois en Poitou. L’année suivante, mauvaise surprise : un gestionnaire forestier, agréé par l’Office national des forêt, vient… couper à ras une dizaine d’hectares, dont 180 chênes centenaires ! Michelle découvre ainsi qu’elle a également hérité d’un plan de gestion de la forêt, obligatoire pour toute propriété de plus de 25 hectares sauf à rentrer dans des procédures compliquées pour vendre du bois et à perdre les avantages fiscaux sur les droits de succession et l’impôt sur la fortune. Elle accepte de mauvaise grâce.
 
Deux ans plus tard, les tronçonneuses sont de retour. Michelle proteste et propose que l’on pratique au moins une coupe sombre (on ne coupe que quelques arbres de façon à ce que la lumière n’atteigne pas directement le sous-bois). Refus du forestier : ça prendrait trop de temps, il est plus rentable que les engins coupent tout là où ils sont. "J’apprends par la même occasion que mes chênes ne sont pas destinés à l’ébénisterie mais au bois de chauffage. Je dois “nettoyer” le sol de tous les noisetiers et autres arbustes, et replanter des espèces qui produiront des troncs les plus hauts possibles, sans branches basses pour éviter les nœuds qui gênent les industries du bois."
 
Michelle se rebiffe, prend contact avec des associations et propose un plan de sénescence qui vise à préserver la forêt en la laissant évoluer. Mais les experts forestiers ne l’acceptent que pour 20 % de la propriété… La propriétaire poitevine vient de découvrir ce que l’ONF, appelle "la sylviculture dynamique". Une industrialisation de la forêt contre laquelle s’élèvent de plus en plus défenseurs de l’environnement, propriétaires et agents de l’ONF...

Source : wedemain

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Créer une révolution dans la société : 3 jours sans consommer

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3 jours sans consommer :

La carte d'électeur ne vaut plus rien, en effet la démocratie n'est plus qu'un lointain vestige grec, on élit des énarques qui transforment notre pays en oligarchie. Le totalitarisme économique nous a piégé et nous a lié de façon subtile et pernicieuse à notre carte bleue, symbole tout puissant de la consommation. Il est temps de retourner cette arme de destruction massive qui est la carte bleue contre ses maîtres, l'histoire récente nous montre qu'elle a plus de pouvoir que la carte d'électeur!

Je propose que nous restions trois jours à la maison sans rien consommer. Créons un pays mort! Cela sera encore plus dévastateur que les mouvements des gilets jaunes. En cessant de consommer on sors de l'esclavagisme économique, on retire cette laisse qu'on s'est nous même posés autour du cou.
Le boycott est une arme de destruction massive, il est légal, il est non violent, il est puissant et il saura mettre n'importe quel dirigeant à genoux devant son peuple.

En plus d'en faire un acte en faveur d'un changement de société, la non-consommation aura des effets bénéfiques sur l'environnement. Si nous voulons être écoutés par ce gouvernement, il faut taper là où ça fait le plus mal : à son économie. Je suis partisan des mouvements non-violents et je suis persuadé qu'on peut changer la société sans faire preuve d'aucune violence; à l'image de Gandhi qui bouta hors de l'Inde l'empire britannique en créant un grand mouvement pacifiste.

3 jours sans consommer. GREVE GENERALE.

Publié dans Divers (Hors sujet)

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Le désastre écologique de la production de viande

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production-viande

Il faut 16 kilos de protéines végétales pour obtenir 1 kilo de protéines de bœuf. Il faut 7 kilos de protéines végétales pour obtenir 1 kilo de protéines de porc. Il faut 5 kilos de protéines végétales pour obtenir 1 kilo de protéines de poulet. Il faut 5 kilos de protéines végétales pour obtenir 1 kilo de protéines d’œuf.

56% de la production mondiale des protéines végétales est utilisée pour le bétail.
Aux Etats-Unis, les animaux mangent 70% des céréales pour produire du lait, des œufs et de la viande. En Europe, ils en mangent environ 60%. En Inde, seulement 2%.

 

En France, au moins la moitié des terres agricoles est utilisée à grand renfort de produits chimiques de synthèse dans le but de produire des végétaux pour les élevages. 80% des productions de soja, maïs, pois sont destinées à nourrir le bétail.

Lorsqu’on abat un bœuf, il fournit juste 200 kilos de viande pour la consommation des humains, soit 1500 repas, mais avec les céréales qu’on lui a donné, on aurait pu servir 18000 repas.

production-viande-déforestation

Si l’on voulait satisfaire les 6 milliards d’humains sur terre avec une alimentation à l’américaine (ou à l’européenne), il faudrait 2 à 2,5 fois plus de céréales que le monde entier n’en produit actuellement. Et toutes les réserves actuelles de pétrole seraient épuisées en moins de 50 années.

L’agriculture est le secteur d’activité qui utilise le plus d’eau de captage. Ainsi, la production d’un kilo de viande nécessite entre 10 000 et 24 000 litres d’eau, tandis que la production d’un kilo de céréales, par exemple, n’en demande que 250 à 1 200 litres. Cette contribution peut donc devenir des dizaines de fois moins lourde si on arrête le gaspillage consistant à transformer de la nourriture végétale en produit animal.

Publié dans Nutrition & Santé, Nature

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Brésil : la déforestation atteint son pire niveau en dix ans

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déforestation amazonie

Près de 8.000 kilomètres carrés de forêt ont été rasés entre août 2017 et juillet 2018 au Brésil, le plus grave bilan en la matière depuis dix ans.

L'équivalent de près d'un million de terrains de foot. Le Brésil a perdu 7.900 kilomètres carrés de forêt entre août 2017 et juillet 2018, selon des chiffres du ministère de l'Environnement obtenus sur la base d'observations satellites. Un niveau de déforestation 13,7% supérieur à celui de l'année dernière, et le plus élevé depuis 2008, rapporte le Guardian. Les défenseurs de l'environnement dénoncent cette situation, mais redoutent de la voir s'aggraver davantage à la suite de l'élection à la tête du pays de Jair Bolsonaro, qui revendique des positions climato-sceptiques. 

"Renforcer la mobilisation à tous les niveaux". Le ministère de l'environnement a indiqué que cette accélération de la déforestation était survenue alors que les budgets pour lutter contre le phénomène avaient augmenté, et que les actions pour l'environnement s'étaient intensifiées. "Nous devons renforcer la mobilisation à tous les niveaux du gouvernement, de la société civile et du secteur privé pour combattre les activités violant les lois environnementales", a exhorté le ministre Edson Duarte. Mais le nouveau gouvernement semble prendre la direction opposée. 

Après avoir constamment diminué jusqu'en 2013, la déforestation est repartie à la hausse cette année-là, à la suite d'une mesure d’amnistie prise par le gouvernement de Dilma Rousseff concernant les petites propriétés. Son successeur, Michel Temer, a lui aussi pris des mesures favorables à l'industrie agro-alimentaire, au détriment de la protection de l'environnement. Face à des dispositions autorisant les industriels à raser les forêts d'Amazonie, la hausse des moyens alloués au budget de l'écologie n'a pas pesé lourd. 

Publié dans Nature

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