Volkswagen a contraint des singes à respirer des gaz d'échappement à des fins de test

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Volkswagen a forcé des singes à inhaler les gaz d'échappement d'un de ses modèles de diesel en 2014. On est pas très loin des méthodes utilisées par les nazis il y a 80 ans...

La raison ? Prouver la non-toxicité des gaz d'échappement d'un modèle de coccinelle. Mais bon, ce ne sont que des animaux après tout...

"Il aurait mieux valu se passer d'une telle étude." Le constructeur automobile allemand s'est excusé, samedi 27 janvier, après avoir mené des tests exposant des singes de laboratoire à des gaz d'échappement. Déplorant "le manque de jugement de certaines personnes", l'entreprise s'est dit "convaincue que les méthodes scientifiques choisies à l'époque étaient mauvaises", dans un communiqué cité par Bloomberg.

Voilà, nous avons droit à des excuses... De simples excuses. C'est trop facile. Il faut que Volkswagen soit condamné et paye une lourde amende. Après le scandale des moteurs diesel trafiqués, maintenant nous avons droit à des actes de torture sur animaux, quelle est la prochaine étape? Des enfants chinois esclaves assemblant leurs petites pièces???

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Amazonie : et maintenant on fait quoi?

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LULA, LE PRIX DU DANGER

Son sort se joue aujourd'hui ? Celui de la forêt amazonienne et de ses protecteurs s'est joué pendant ses deux mandatures.

Aux yeux du monde entier, Luiz Inácio Lula da Silva, président du Brésil de 2003 à 2011, fut connu comme le héros qui était parvenu à redresser le Brésil. Puis, on découvrit la face sombre de Lula et le prix de ce "miracle" brésilien, car tout à un prix, n'est-ce pas ? Son règne fut celui d'une destruction massive de la forêt amazonienne et d'une diminution drastique des démarcations des terres indigènes. Il s'était pourtant posé comme le protecteur des peuples indigènes et de l'Amazonie, lui qui avait prononcé un discours vibrant au dessus du cercueil encore ouvert de Chico Mendes, le seringueiros syndicaliste assassiné en 1988.

Il laissa se développer les biocarburants aux détriment des peuples traditionnels et autorisa la relance du projet de barrage de Belo Monte, ayant pourtant garanti aux leaders indigènes qui l'interpellaient souvent à ce sujet qu'il ne se ferait jamais tant qu'il vivrait ! Il devait balayer la corruption, il l'amplifia. Et c'est, par capilarité, le Lava Jato, opération anti-corruption d'une ampleur jamais égalée, qui menace de l'emporter aujourd'hui. Ce ne sont que quelques exemples des renoncements et mensonges d'un maestro populiste.

Bien sûr, une partie du bilan est positif, comme l'émergence d'une nouvelle classe au Brésil, qui put enfin s'acheter frigo et téléviseur. Mais à quel prix ? Le prix du danger. Car la destruction de l'Amazonie est désormais incontrôlable. Cette Amazonie livrée aux prédateurs, cette Amazonie dont le seuil d'auto-régénérescence est allègrement dépassé et que l'on continue pourtant à ravager, est précieuse pour le monde entier. Il avait tout loisir de la protéger pendant ses deux mandats. Il ne l'a pas fait. Qu'attendre donc de lui, maintenant qu'il se positionne de nouveau comme "l'ami absolu des indigènes" ?

Bien sûr, il a été remplacé par bien pire. D'abord Dilma Rousseff, son égérie, qui a poursuivi avec acharnement la construction du barrage illégal de Belo Monte et refusé encore davantage de protéger les terres indigènes d'Amazonie. Et puis, l'épouvantable Michel Temer, qui ne rêve que de démanteler les zones protégées pour les livrer à l'industrie minière. Qui s'est évertué à fragiliser, pour les détruire, les institutions qui veillent sur les droits des peuples indigènes et l'environnement. Le parti de Michel Temer a bien d'autres affreux jojos en réserve et donc son renoncement à se présenter à la prochaine présidentielle n'a rien de rassurant.

On dit qu'une candidature Lula protégerait le pays d'un retour à la dictature militaire, cette possibilité n'étant malheureusement pas de la science-fiction. Peut-être et c'est un argument qu'il ne faut pas rejeter. La preuve, Jair Bolsonaro,le député ultranationaliste de l’État de Rio, ouvertement nostalgique de la dictature et surnommé le "Donald Trump brésilien", occupe toujours la deuxième place dans les sondages... derrière Lula. Son rêve ? Disloquer le plus rapidement possible les territoires protégés d'Amazonie et régler le "problème indigène" une bonne fois pour toutes.

Le choix des brésiliens n'est pas simple et l'avenir de la forêt et de ses gardiens, les peuples indigènes, plus menacé que jamais. Si la condamnation de Lula n'est pas confirmée ce 24 janvier, il pourra se présenter et poursuivre sa remontée vers le pouvoir. Dans le cas contraire, les ennemis des indigènes auront un boulevard devant eux. Soyons solidaires du peuple brésilien et restons vigilants. Nous savons d'avance le prix à payer si nous ignorons le danger que cette situation crée. C'est notre sort sort à tous qui se joue sans en avoir l'air.

Source : planète Amazone

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Nanoparticules "dissimulées" : UFC-Que Choisir porte plainte contre 9 entreprises

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L'association de consommateurs a annoncé porter plainte, ce mardi 23 janvier, contre neuf entreprises agro-alimentaires ou cosmétiques après avoir testé différents produits. Treize contenaient des nanoparticules non mentionnées sur l'étiquette.
UFC-Que Choisir passe une nouvelle fois à l'offensive. L'association de consommateurs a annoncé ce mardi 23 janvier porter plainte contre neuf entreprises agro-alimentaires ou cosmétiques qu'elle accuse d'avoir commercialisé des produits contenant des nanoparticules non mentionnées sur l'étiquette.

La législation oblige les industriels à mentionner sur les étiquettes des produits alimentaires et cosmétiques la présence de nanomatériaux manufacturés, particules infiniment petites et dont les effets sont méconnus. Mais l'UFC-Que Choisir dénonce dans un communiqué "le non-respect" de cette obligation pour une majorité de produits testés par l'association.

Dioxyde de titane, additif utilisé pour blanchir et intensifier la brillance de confiseries ou dentifrice, dioxyde de silicium ou encore oxydes de fer et de zync, seize produits analysés contiennent des nanoparticules mais seulement trois en font mention sur l'emballage, assure l'association.
Quels sont les 9 fabricants concernés ?

Sur cette "liste noire des produits taisant la présence de nano" figurent des produits de marques connues comme les "M&M's Peanuts", le dentifrice "Aquafresh triple protection+blancheur", le déodorant "Sanex Natur 48"h, le stick à lèvres nourrissant "Avène Cold Cream", un mélange d'épices "Ducros" ou encore la crème solaire "Lavera 100% minérale SPF30".

Pour cette raison, l'UFC-Que Choisir a déposé des plaintes auprès du procureur du tribunal de grande instance de Paris contre neuf fabricants : Groupe Casino, JDE, Mars Chocolat France, Mc Cormick, Colgate-Palmolive, Lavera, Avène, Coty et GlaxoSmithKline.
Vers un durcissement des sanctions ?

De ce fait, l'association demande au ministère de l'Économie et à la DGCCRF (service de répression des fraudes) de "publier la liste des produits alimentaires et cosmétiques silencieux sur la présence de nanoparticules" et "de poursuivre les fabricants en infraction avec la réglementation".

Il faut dire que le problème est récurrent. Après des contrôles menés par la DGCCRF, le ministère de l'Économie a estimé la semaine dernière que l'obligation d'étiquetage était "insuffisamment respectée".

87% des 40 produits cosmétiques et 39% des 74 produits alimentaires (confiseries, décorations pour pâtisserie, épices...) analysés contenaient des nanoparticules. Pourtant, seulement un seul mentionnait cela sur son étiquetage.

Source : RTL

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Roger Didier : l'histoire de l'homme qui n'aimait pas les arbres

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Lettre ouverte à M. Roger Didier, Maire de Gap

 

Gap, le 8 janvier 2018

Monsieur le Maire,

 

Les habitants de Gap en ont assez, plus qu’assez, de voir disparaître tous les arbres de la ville sous les fallacieux prétextes de refaire les places et d’aménager les voies de circulation et selon vos propos « dégager la vue » (au boulevard Charles de Gaulle), car il est bien connu que les arbres gâchent la vue ! Nous vous demandons instamment de cesser cette hécatombe. Nous récusons d’avance tous les pseudo-arguments techniques ou économiques qui vous « obligeraient » à supprimer les derniers arbres du centre-ville. Ces arbres étaient là avant vous et vous leur devez le respect.

 

Même sur la place de la Cathédrale vous avez osé faire abattre les platanes qui apportaient un équilibre esthétique harmonieux à la Cathédrale et au parking qui la précède : vous n’êtes pas conscient du sacrilège que vous avez commis !

Aucun maire de Gap avant vous n’avait coupé autant d’arbres dans cette ville.

La minéralisation à outrance montre l'absence cruelle d’une vraie politique écologique... Même si vous prétendez servir les intérêts de la Ville de Gap, même si vous n’avez jamais eu une véritable politique de l’environnement et si vous vous êtes contenté de discours de façade, la triste réalité est bien là et votre frénésie à supprimer notamment les vieux platanes nous semble plus grave que vous ne croyez !

 

La liste de vos méfaits est longue :

 

  • Abattage des platanes sur l’avenue Jean Jaurès,
  • Abattage des platanes de la place de Ladoucette,
  • Abattage des arbres au parc de la Villa Chabrand,
  • Abattage des marronniers et des platanes place de la République,
  • Abattage du tilleul du square Henry Dunant,
  • Abattage des platanes Boulevard Charles de Gaulle,
  • Abattage d’arbres sur la route de Veynes. Une fois de plus, il fallait « dégager la vue » de la ville pour les touristes !
  • Abattage des platanes de la place de la Cathédrale
  • ….et que dire de tous les autres arbres coupés depuis le début de votre mandat ?
  • A quand votre prochain forfait ?

 

Nous vous rappelons que les arbres sont un patrimoine irremplaçable. Nous avons le devoir et la responsabilité de les préserver et de les transmettre aux générations futures.

Les fonctions de l'arbre en ville sont fondamentales : il est un véritable épurateur atmosphérique ; il capte le gaz carbonique, ainsi que de nombreux polluants, et libère de l’oxygène. Il est l’un des garants de la biodiversité et atténue les nuisances sonores.

Il apporte une ombre fraîche, sans comparaison avec celle d’un bâtiment ou d’un parasol. Il contribue au bien-être dans nos villes. Sa suppression entraîne souvent la disparition de bancs, d'espaces de jeux, de lieux d’échanges informels. Il favorise le lien social.

 

Nous sommes conscients que la ville de Gap grandit et qu’à ce titre des aménagements sont nécessaires mais jusqu’où compter vous aller dans la bétonisation de la capitale « douce » ? Ne connaissez-vous pas les exemples d’autres villes de même taille qui sont arrivées à concilier développement urbain et protection des espaces arborés ?

 

Par votre propension irrésistible à bétonner et à asphalter, vous créez des déséquilibres environnementaux. L’aridité des sols causée par la sécheresse historique de cet automne couplée à la bétonisation galopante de la plaine de Lachaup a généré l’inondation de cette plaine lors des fortes pluies du lundi 11 décembre 2017. Cette inondation laisse entrevoir des désastres futurs.Voulez-vous répéter les mêmes erreurs d’urbanisation commises sur la côte varoise ? Nous vous rappelons que les racines des arbres sont un frein au ruissellement des eaux – aspect trop souvent négligé dans la gestion du risque d’inondations.

 

On constate le peu d'intérêt que vous accordez aux défenseurs des arbres et de la nature lors de vos conseils municipaux et dans les enquêtes publiques. Vous régnez en maître absolu sur la ville, et de plus au Conseil Municipal, vous avez fait en sorte qu’il n’y ait aucune opposition capable de vous contrer efficacement. Ainsi vous pourrez laisser l’empreinte de votre passage à la Mairie !

 

La modernité et la technologie doivent être au service du Vivant et non l’inverse. L’évolution des villes doit s'adapter aux besoins fondamentaux de l'être humain et à la présence des arbres. Nous exigeons que vous fassiez de Gap une ville humaine en refusant le bétonnage systématique et le rouleau compresseur de cette modernité froide.

 

Dans l’espoir que notre appel pour les arbres soit entendu, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Maire, nos salutations distinguées.

 

 

Elzéard et Bouffier

 

 

Copie à Mesdames et Messieurs les membres du Conseil Municipal de Gap

Copie à la presse

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Le régime totalitaire voulu par les autorités de santé

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L'institut de sondage Ifop a publié le 7 janvier un sondage consacré aux théories du complot. On apprend avec effarement que 80 % de la population adhère à au moins une théorie du complot. Comment est-ce possible au pays des Lumières ?
 
C'est bien simple : vous serez heureux d'apprendre que, si vous pensez que toute la vérité n'a pas été dite sur la nocivité des vaccins, vous faites partie selon l'IFOP des « complotistes » ! Vous vous rangez aux côtés des personnes qui pensent que la Terre est plate, que le Pape est un agent de la CIA, que les tours jumelles n'ont jamais été attaquées par des terroristes.
Vous n'êtes pas stable mentalement. Sans doute paranoïaque.
Mais moi, je connais une théorie du complot à laquelle adhèrent, non pas 80 %, mais 100 % des ministres de la Santé, des dirigeants de laboratoires pharmaceutiques, et une grosse majorité des journalistes : C'est la théorie du complot de la santé naturelle ! Vitamines, compléments alimentaires, médecine énergétique : tous des gourous, des charlatans, des tueurs d'enfants.
 
Dans l'esprit de nos dirigeants en effet, les patients bénéficient d'un système médico-hospitalier-pharmaceutique efficace, rationnel, scientifique.
Tout irait pour le mieux s'ils prenaient leurs pilules, leurs vaccins, leurs antibiotiques, leurs antidépresseurs, leurs anticholestérols, sans broncher.
Problème : une poignée de charlatans, gourous, escrocs, médecins renégats, traîtres au système, dirigés par l'infâme Professeur Joyeux, lui-même relayé par le fourbe Jean-Marc Dupuis, répandent des mensonges pour discréditer injustement ce système !!
  • ils racontent que le lait maternel protège mieux les bébés que les vaccins
  • ils racontent que la pilule contraceptive augmente le risque de cancer
  • ils racontent que les somnifères aggravent l'insomnie, les antidépresseurs aggravent la dépression, les bisphosphanates (contre l'ostéoporose) augmentent le risque de fracture, les anti-cholestérol (statines) sont mauvais pour le cœur, les anti-Alzheimer ne servent qu'à prendre des sous aux malades, les anti-acides (IPP) augmentent le risque de décès...
  • Ils racontent que la nutrition et les plantes sont plus efficaces que les médicaments contre les maladies cardiovasculaires, le diabète, les problèmes circulatoires, la prévention de l'arthrose, la prostate, la dépression, l'insomnie, les démences séniles...
  • ils racontent qu'on peut diviser son risque de nombreux cancer avec la vitamine D, la curcumine, les oméga-3, des antioxydants, et de simples mesures de détox et de gestion des émotions !!
Rendez-vous compte, à force, ils vont provoquer des hécatombes, le retour des grandes épidémies !!
Que fait la police ???
Pas de bonnes infos sans liberté d'expression
Le monde étant complexe, il paraît toujours souhaitable de confier à une élite, bien informée et objective, le soin de dire aux gens la vérité.
Cela permet, imagine-t-on, d'éviter que ne se répandent les mensonges, les fausses informations ou « fake news ». Malheureusement en pratique, cela n'a jamais marché. Nulle part. Dès que vous accordez le privilège à une élite de décider ce qui peut être dit, elle s'en sert pour son propre pouvoir et, finalement, tromper les gens.
La tentation est irrésistible. Car celui qui contrôle l'information contrôle le monde.
 
A chaque fois, cela a conduit à de tels abus, une telle dictature (cabinet noir, police de la pensée, Inquisition, guillotine, camps de ré-éducation pour les opposants, etc.) que les pays démocratiques n'ont trouvé qu'une solution : laisser vivre le débat et que chacun se fasse sa propre opinion. [1] C'est la liberté d'expression. Bien entendu, elle a des inconvénients. Des idées fausses peuvent circuler. La vérité tarde souvent à émerger. Mais l'expérience du passé a montré que c'est le « moins pire » des systèmes.
Le cas de la santé
 
Dans le cas de la santé, qui nous occupe, la situation est déjà critique.
La « vérité scientifique » sur les traitements est déjà verrouillée au profit d'une élite, et au détriment des patients. En effet, les traitements ne sont plus reconnus que s'ils sont validés par des « essais cliniques randomisés » (groupes tirés au sort). Or, ces essais sont compliqués et doivent reposer sur de grands effectifs de patients.
Seule l'industrie pharmaceutique possède les fonds pour mener ces essais. De plus, pour de nombreuses maladies, il est impossible de réunir assez de patients prêts à participer. En sélectionnant les études qui l'arrange, en ne finançant que les experts qui se soumettent à ses intérêts, en rachetant les revues scientifiques, ou en les subventionnant, l'industrie pharmaceutique a fini par contrôler seule la « vérité médicale ».
 
Aucun chercheur indépendant, isolé, ne peut financer seul des « essais cliniques randomisés » à échelle suffisante pour que sa découverte ne soit reconnue par les Autorités de Santé. Le débat scientifique libre n'existe plus en médecine. Le résultat est que le débat médical, ouvert en apparence, est réduit à un club très fermé de firmes pharmaceutiques qui choisissent les essais en fonction de leur potentiel financier. Potentiel qui n'est intéressant que si le traitement est brevetable (ce qui n'est pas le cas des produits naturels et traditionnels anciens).
Cela explique pourquoi si peu de traitements alternatifs sont officiellement « reconnus par la Science », alors que nous sommes si nombreux à les utiliser à titre personnel, (acupuncture, nutrition, homéopathie, etc.)
 
Pire encore, ces études randomisées sont de plus en plus exploitées par les Autorités de Santé pour imposer des protocoles standards aux médecins, sous prétexte qu'ils sont les seuls à être « validés scientifiquement ». Et pour cause ! La célèbre cancérologue Nicole Délépine s'en inquiète dans un article intitulé « Existe-t-il encore une liberté thérapeutique ? [2] ».
En France la liberté de soigner les malades atteints de cancer n'existe plus. On peut craindre que ce système ne s'étende rapidement à l'ensemble de la profession médicale. Les psychiatres ont communiqué à propos des injonctions thérapeutiques en matière d'autisme par exemple. Il est grand temps que les médecins osent parler sans crainte, car sans résistance ouverte à ce système dictatorial, c'est la fin de toute médecine humaine qui se prépare. »
 
Comment les médecins ont été asservis
 
Depuis le grand médecin Hippocrate, au Ve siècle avant Jésus-Christ, on a considéré que chaque patient avait le droit de choisir son médecin... et sa médecine.
La médecine était considérée comme un relation de confiance bâtie entre le médecin et son patient, sans qu'une autorité extérieure ne soit autorisée à s'en mêler ni à imposer ses vues. Ce principe fut confirmé à travers les âges et les civilisations. Il est encore inscrit dans nos lois... en théorie. Notre santé serait l'affaire d'un médecin libre s'occupant d'un patient libre. Sauf qu'en pratique, la Cour de Cassation a créé en 1965 la notion de « perte de chance » pour le patient.
 
A l'origine, la notion de « perte de chance » s'appliquait lorsque le patient « perdait une chance de guérir » à cause d'une faute du médecin. Mais aujourd'hui, la « faute » du médecin ou thérapeute consiste dans le fait de proposer une thérapie différente du traitement standard, validé par les fameux essais randomisés financés par l'industrie pharmaceutique, seuls reconnus comme « valables scientifiquement » par les Autorités de Santé, et ouvrant droit à remboursement, alimentant la « pompe à finances » de Big Pharma.
 
Quelle mécanique implacable !
 
Ce n'est pas de la théorie. Dans le traitement du cancer, c'est une réalité terrible, à laquelle sont confrontés tous les médecins. Face à un cancer du pancréas par exemple, pour lequel les traitements sont inefficaces, les médecins sont obligés de pratiquer des traitements standards qui affaiblissent dramatiquement le patient. Ce n'est qu'une fois entré en phase terminale, lorsqu'il a été constaté qu'il n'y a plus aucune chance de survie, qu'on admettra de le laisser essayer des traitements alternatifs : « Puisque, de toutes façons, il est f***tu », peut-on entendre dans les services d'oncologie...
Vous ne trouverez donc pratiquement plus aucun médecin ou thérapeute qui acceptera de vous administrer un traitement alternatif en première intention, lorsque vous avez encore des chances de survie. C'est devenu trop risqué juridiquement. D'où la lenteur des progrès médicaux pour ce type de maladies compliquées, et qui justement nécessiteraient des approches créatives.
 
Une future loi contre la santé naturelle ?
 
Ce système est tellement aberrant, tellement contraire à toute logique et à l'intérêt des patients, qu'il est normal qu'on en parle sur les forums, les blogs, et dans les quelques revues de santé indépendantes qui existent encore.
Mais c'est encore trop pour la dictature médicale qui se met en place. Campagnes de presse, dénigrement, menaces, persécutions administratives, les voix libres et indépendants sur la santé sont attaquées de tous côtés.
Emmanuel Macron prépare une loi contre les « fausses nouvelles » (fake news). Elle comportera forcément un volet santé. Dans ce volet santé, sera-t-il prévu de sanctionner comme « fake news » toutes les informations santé « non validées par la recherche scientifique », c'est-à-dire, par les essais cliniques randomisés de Big Pharma ?
Si oui, la boucle sera bouclée. D'ici là, profitez bien de nos informations libres et...
 
A votre santé ! Jean-Marc Dupuis
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